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Ouverture d'une piscine semi-olympique aux Ouadhias

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    Régions : LES LOISIRS A TIZI-OUZOU
    Ouverture d'une piscine semi-olympique aux Ouadhias


    Répondant aux normes requises, cette piscine est la première étape d’un ambitieux projet de mise sur pied d’un parc de loisirs prévu pour être totalement achevé et donc opérationnel d’ici cinq à six ans.
    C’est ce qu’affirme le promoteur du projet, Mouloud Amrani, la soixantaine entamée, un ancien cadre d’un département ministériel en retraite depuis une bonne décennie, lors d’une rencontre conviviale avec la presse tenue la semaine écoulée sur le site même, du côté d’Azaghar, sur le bas-côté de la route menant du chef-lieu de daïra des Ouadhias au village millénaire des Ath-Lqayed. S’étendant sur une superficie totale de deux hectares, le projet concrétisé dans le cadre de l’Andi (l’Agence nationale de développement de l’investissement) a bouffé jusqu’ici la bagatelle de quinze millions de dinars dont quatorze millions concédés par l’Etat et 4,5 autres millions obtenus grâce à un prêt bancaire concédé par la BDL quand bien même la demande était supérieure de 2,5 millions, affirme le promoteur qui, soit dit en passant, s’est assez longuement attardé sur les péripéties ayant entaché la concrétisation de son idée remontant à une dizaine d’années de cela. C’était à l’occasion d’une invitation lancée par un ami, pour assister du côté de Bordj- El-Kiffan, à l’inauguration d’une piscine, lance notre interlocuteur qui affirme n’avoir pas hésité à exprimer son scepticisme quant à l’opportunité d’un tel projet. Mais notre bonhomme a dû se raviser et remettre au placard ses appréhensions au bout d’une seconde puis d’une troisième invitation sur les lieux. “Vous y venez le matin, vous ne trouvez pas de place”, déclare-til. C’est à partir de là que l’idée de monter un similaire projet et chez lui, ici même en montagne, naquit. Elle ne le quittait presque pas et tournoyait indéfiniment dans sa tête. Quatre ans plus tard, soit en 2001, il passe carrément à l’action en sollicitant un bureau d’études. Cependant, cette première phase purement technique passée sans accroc, laissera la place à une multitude d’entraves et de faux problèmes engendrés, dit le promoteur, par la bureaucratie de notre administration et un environnement pas du tout préparé pour ce genre d’activité. Pour étayer son assertion, il affirme que son projet a été classé dans la catégorie sauna, ce qui, à ses yeux, constitue une aberration. Les préposés auxquels il a eu affaire ouvrent grands les yeux et disent ne rien comprendre à ce projet et n’en trouvent point la moindre mention dans leur fameuse nomenclature. Même galère du côté du circuit bancaire où il a fallu du temps pour enfin trouver une oreille attentive et compréhensive du côté de la BDL quand bien même le prêt accordé ne soit pas dans la taille de celui sollicité. Pour revenir au projet lui-même, la première étape a été achevée et rendue opérationnelle depuis le 4 juillet dernier. Elle consiste en une piscine semi-olympique de 25 mètres de longueur et une largeur de 12,5 mètres avec une profondeur démarrant d’un mètre d’un bout pour atteindre les deux mètres de l’autre bout. Les bords de la piscine sont en anti-dérapant avec des parasols et autres huttes en roseaux de tous les côtés. Particularité de cette piscine, c’est qu’elle fonctionne à plein temps avec la même eau qui est traitée sans discontinuité. L’eau débordant des deux rivages va directement dans la bâche à eau grâce à deux rigoles longeant la piscine de ses deux grands côtés. Filtrée, elle revient dans le bassin par la grâce d’un équipement chèrement acquis. Les pertes minimes dues au phénomène d’évaporation sont compensées à hauteur de 10 à 15 mètres cubes par semaine. Une fois leurs baignades terminées, les baigneurs peuvent prendre leur douche sur place dans les deux blocs des sanitaires (un pour les hommes et un autre pour les femmes) sis juste à côté et composés de douches, de WC et de lavabos. Les chantiers de réalisation de locaux à même d’abriter des activités commerciales en rapport direct avec celle principale viennent d’être lancés. De conception métallique, ils s’étalent sur un espace de 200 mètres carrés. Le promoteur prévoit également dans une troisième étape la réalisation d’une cafétéria à l’air libre avec des huttes permettant, du côté sud, une vie tout simplement féerique et prenante sur l’imposante façade du Djurdjura qui s’offre dans son gigantisme puisque à portée de vue presque dans ses véritables dimensions. Un autre bassin spécialement pour les enfants est aussi dans les prévisions de notre hôte qui, comme pour boucler son projet et le finaliser, parle de la mise sur pied d’un bassin pour le toboggan qui a la particularité d’être plus petit, mais beaucoup plus profond. Au sujet de la fréquentation des lieux, même si elle n’est pas dans des proportions à en faire jubiler le maître, elle n’est pas à l’opposé de nature à le décourager. Notre interlocuteur qui s’inscrit dans la durée “pour peu que le Tout-Puissant me prête vie”, comme il aime à le dire à chaque fois, affirme s’atteler en compagnie de ses deux enfants, un garçon universitaire et une fille ayant achevé ses études supérieures, à déceler les failles de cette phase expérimentale sur tous les plans, que ce soit sur celui de l’accueil, celui comportemental d’une clientèle diversifiée qu’il va falloir intéresser, recenser les comportements contraires à ceux que requièrent pareils lieux de détente et de loisirs ou encore celui ayant trait à la tarification qui doit être adaptée aux bourses des populations locales et environnantes. Pour le moment et comme nous avons eu à le constater sur les lieux et à la mi-journée, ce sont notamment les enfants qui sont les plus nombreux à s’y rendre pour se permettre bien des baignades en ces temps caniculaires et en toute sécurité, un maître-nageur assisté de trois adjoints y veillant en permanence, surtout que des tarifs adaptés à leur catégorie et de groupe assez abordables leur sont concédés. Il est même des petites familles, de jeunes couples en général, nous dit-on, qui s’y rendent en fin de journée de façon intermittente, certainement pour s’imprégner de l’ambiance des lieux avant de se décider à une fréquentation plus assidue ou à lui tourner le dos. Pour notre part, nous ne pouvons que saluer ce genre de projets dans une région faussement réputée de riche et de prospère avec une pauvreté et une délinquance juvénile allant crescendo. Une initiative venant paradoxalement d’un enfant de la région ayant toujours vécu sur les hauteurs d’Alger et qui tranche nettement avec les autres entreprises pour leur majorité, dans un esprit d’enrichissement au plus vite et donc plus souvent éphémères, reléguant au dernier plan leur impact sur le développement social et économique de la localité.

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