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Après le ministre de l'Industrie, Ali Reza Tahmassebi, le ministre du Pétrole quitte le gouvernement. Kazem Vaziri Hamaneh est remplacé par le directeur de la compagnie nationale iranienne du pétrole (NIOC), Gholamhossein Nozari. Le président Ahmadinejad l’a nommé par décret, une nomination qui doit être entérinée par le Parlement. De source officielle, il s'agit de consolider le secteur de l'industrie dans le pays et créer plus de coordination entre ce secteur et les objectifs des programmes du gouvernement.
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi source RFI
La double démission des ministres du Pétrole et de l'Industrie est une surprise. Dans deux décrets séparés, le président Ahmadinejad a accepté la démission du ministre du Pétrole, Kazem Vaziri Hamaneh, et celle du ministre de l'Industrie, Ali Reza Tahmassebi.
Ces deux démissions interviennent alors que la politique économique du gouvernement est de plus en plus contestée. Un conseiller du président Ahmadinejad a pourtant affirmé que les deux démissions ont été acceptées selon certaines nécessités et qu'elles étaient le signe de la vivacité du gouvernement. Mais le président de la commission de l'Energie du Parlement, Kamal Danechiar, a évoqué pour sa part des différences de vue entre les deux ministres et les méthodes du gouvernement.
La politique économique du gouvernement est de plus en plus contestée par les économistes. Officiellement, l'inflation a atteint 15%, mais selon les économistes et selon un rapport du Parlement iranien, l’augmentation des prix dépasserait les 20%. D'ailleurs selon le gouvernement, neuf millions d'Iraniens, soit 13% de la population, vivent sous le seuil de la pauvreté.
Et surtout, dans le domaine énergétique, l'Iran n'arrive pas à attirer les investissements étrangers pourtant indispensables à l'industrie du pétrole et du gaz.
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi source RFI
La double démission des ministres du Pétrole et de l'Industrie est une surprise. Dans deux décrets séparés, le président Ahmadinejad a accepté la démission du ministre du Pétrole, Kazem Vaziri Hamaneh, et celle du ministre de l'Industrie, Ali Reza Tahmassebi.
Ces deux démissions interviennent alors que la politique économique du gouvernement est de plus en plus contestée. Un conseiller du président Ahmadinejad a pourtant affirmé que les deux démissions ont été acceptées selon certaines nécessités et qu'elles étaient le signe de la vivacité du gouvernement. Mais le président de la commission de l'Energie du Parlement, Kamal Danechiar, a évoqué pour sa part des différences de vue entre les deux ministres et les méthodes du gouvernement.
La politique économique du gouvernement est de plus en plus contestée par les économistes. Officiellement, l'inflation a atteint 15%, mais selon les économistes et selon un rapport du Parlement iranien, l’augmentation des prix dépasserait les 20%. D'ailleurs selon le gouvernement, neuf millions d'Iraniens, soit 13% de la population, vivent sous le seuil de la pauvreté.
Et surtout, dans le domaine énergétique, l'Iran n'arrive pas à attirer les investissements étrangers pourtant indispensables à l'industrie du pétrole et du gaz.
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