47 erreurs médicales, en Allemagne, liées à une faute de traduction.
Q
uarante-sept patients opérés du
genou dans un hôpital de Berlin
ont été victimes d’une erreur médicale
en raison d’une mauvaise traduction
de la notice concernant la
prothèse qu’on leur a implantée,
rapporte dimanche le quotidien berlinois
Tagesspiegel. «Cet accident est
impardonnable», a reconnu le responsable
de l’institut qui chapeaute
l’hôpital Sankt-Hedwig, Reinhard
Nieper, interrogé par le journal. Les
patients souffraient à l’articulation
du genou. La prothèse était censée
leur redonner de la mobilité.
Mais les médecins ont implanté
ces prothèses sans y ajouter le ciment
qui était prévu, car l’autocollant
en allemand indiquait «prothèse
ne nécessitant pas de ciment».
En anglais pourtant, l’indication
d’origine évoquait une prothèse
«Non-Modular Cemented» (non
modifiable et devant être cimentée),
genou dans un hôpital de Berlin
ont été victimes d’une erreur médicale
en raison d’une mauvaise traduction
de la notice concernant la
prothèse qu’on leur a implantée,
rapporte dimanche le quotidien berlinois
Tagesspiegel. «Cet accident est
impardonnable», a reconnu le responsable
de l’institut qui chapeaute
l’hôpital Sankt-Hedwig, Reinhard
Nieper, interrogé par le journal. Les
patients souffraient à l’articulation
du genou. La prothèse était censée
leur redonner de la mobilité.
Mais les médecins ont implanté
ces prothèses sans y ajouter le ciment
qui était prévu, car l’autocollant
en allemand indiquait «prothèse
ne nécessitant pas de ciment».
En anglais pourtant, l’indication
d’origine évoquait une prothèse
«Non-Modular Cemented» (non
modifiable et devant être cimentée),
rapporte le Tagesspiegel.
Les médecins ont été formés à
l’utilisation de la prothèse sans que
quiconque ne remarque l’erreur. Un
représentant du fabricant, présent
lors des premières opérations réalisées
à Berlin, n’a rien constaté
d’anormal, ajoute le journal.
Les patients, opérés entre mai
2006 et mars 2007, ont été informés
de l’erreur et, de fait, un tiers
d’entre eux avaient fait état de «problèmes
» avec leur nouvelle prothèse.
La moitié des malchanceux a
choisi de se faire réopérer, précise
le Tagesspiegel, et un tiers l’a déjà
été, aux frais de l’hôpital, naturellement.
Un professeur de chirurgie
orthopédique, Heino Kienapfel, a
déploré que «certains produits arrivant
sur le marché européen ne
portent d’indications qu’en anglais
», au lieu d’être traduits d’emblée
en plusieurs langues ou de
porter des pictogrammes. «C’est un
problème», a-t-il jugé.l’utilisation de la prothèse sans que
quiconque ne remarque l’erreur. Un
représentant du fabricant, présent
lors des premières opérations réalisées
à Berlin, n’a rien constaté
d’anormal, ajoute le journal.
Les patients, opérés entre mai
2006 et mars 2007, ont été informés
de l’erreur et, de fait, un tiers
d’entre eux avaient fait état de «problèmes
» avec leur nouvelle prothèse.
La moitié des malchanceux a
choisi de se faire réopérer, précise
le Tagesspiegel, et un tiers l’a déjà
été, aux frais de l’hôpital, naturellement.
Un professeur de chirurgie
orthopédique, Heino Kienapfel, a
déploré que «certains produits arrivant
sur le marché européen ne
portent d’indications qu’en anglais
», au lieu d’être traduits d’emblée
en plusieurs langues ou de
porter des pictogrammes. «C’est un
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