L’
économie algérienne ne va pas
bien même si les finances algériennes
sont florissantes. Le taux de
croissance économique ne dépasse
pas les 2,8%.
Il y a régression à la fois par rapport
à 2005 et par rapport aux prévisions
du gouvernement. Le programme
d’investissements publics
semble avoir de moins en moins
d’effets positifs sur la croissance
même si la mauvaise performance
de 2006 s’explique pour une grande
part par la baisse, en termes réels,
de la production du secteur des
hydrocarbures. L’évolution de l’économie
algérienne au cours de l’année
2006 a montré une nouvelle
fois les faiblesses connues de l’économie
et de sa croissance dans un
contexte d’excédents record de la
balance des paiements et des
finances publiques : une industrie
en panne, une croissance fortement
dépendante de la demande
publique, un secteur des hydrocarbures
qui accroît fortement sa place
dans l’économie et une agriculture
soumise aux aléas climatiques.
La croissance demeure entraînée
par la dépense publique.
L’investissement des entreprises est
le fait d’un nombre limité de secteurs,
alors que la majorité d’entreprises
bute sur des contraintes de
l’accès au financement. L’excédent
d’épargne nationale, sous forme de
réserves de change, et la surliquidité
des banques, dans un contexte
de croissance extrêmement réduite
des crédits à l’économie témoignent
à l’évidence d’un problème
d’efficacité de l’emploi des ressources
financières actuelles. Les
crédits à l’économie ont baissé de
-5,5% en 2006 par rapport à 2005
(1 778 milliards de DA en 2005,
1 680 milliards de DA en 2006). Le
taux d’épargne de l’économie algérienne
est estimé 56,3% (un record)
alors que le taux d’investissement
n’est que de 31%. 25% du revenu
du pays ne sont ni consommés ni
investis. Il y a de très grandes insuffisances
structurelles dans l’économie
algérienne. Par rapport à 2005,
l’année 2006 est caractérisée par
un ralentissement des activités économiques.
Elle s’est traduite par
une augmentation substantielle des
fermetures d’entreprises (taux de
cessations d’activité : 35,5% pour
les personnes morales et 4% pour
les personnes physiques) et également
par la baisse des créations
(-11,8% pour les personnes morales
et -1,4% pour les personnes physiques).
Le report répété des indispensables
réformes dont a besoin
notre économie alors même que
c’est dans le contexte financier
actuel que ces réformes ont toutes
les chances de réussir. Cette économie
souffre de ne pas être constituée
suffisamment d’entreprises
ayant une taille critique pour exercer
des effets d’entraînement pour
prendre avec succès le rôle précédemment
dévolu au secteur d’État.
En clair, il faut dans ce domaine des
champions qui sauront tirer à la fois
vers le haut la croissance et irradier
des effets structurants d’une nouvelle
économie faite d’innovation et
de compétition avérée. Toutes les
politiques économiques du monde
orientent leurs actions en vue de
multiplier les champions nationaux
en tant qu’acteurs privilégiés dans
le nouveau décor de la mondialisation
où ne subsisteront à coup sûr
que les plus forts. L’agriculture n’est
pas en reste.
En dépit d’un colossal programme
national de développement de
l’agriculture, l’Algérie peine à assurer
sa sécurité alimentaire. Les
récentes hausses des prix de la
majorité des produits que forme le
panier de la ménagère illustrent
parfaitement cette faiblesse structurelle
de l’agriculture algérienne.
Au fil des ans, l’Algérie s’impose
comme le principal importateur de
denrées agroalimentaires du continent
africain. Cette situation s’explique
par un très faible taux de
couverture de la consommation par
la production nationale, soit pour
les céréales et dérivés, pour les
bien même si les finances algériennes
sont florissantes. Le taux de
croissance économique ne dépasse
pas les 2,8%.
Il y a régression à la fois par rapport
à 2005 et par rapport aux prévisions
du gouvernement. Le programme
d’investissements publics
semble avoir de moins en moins
d’effets positifs sur la croissance
même si la mauvaise performance
de 2006 s’explique pour une grande
part par la baisse, en termes réels,
de la production du secteur des
hydrocarbures. L’évolution de l’économie
algérienne au cours de l’année
2006 a montré une nouvelle
fois les faiblesses connues de l’économie
et de sa croissance dans un
contexte d’excédents record de la
balance des paiements et des
finances publiques : une industrie
en panne, une croissance fortement
dépendante de la demande
publique, un secteur des hydrocarbures
qui accroît fortement sa place
dans l’économie et une agriculture
soumise aux aléas climatiques.
La croissance demeure entraînée
par la dépense publique.
L’investissement des entreprises est
le fait d’un nombre limité de secteurs,
alors que la majorité d’entreprises
bute sur des contraintes de
l’accès au financement. L’excédent
d’épargne nationale, sous forme de
réserves de change, et la surliquidité
des banques, dans un contexte
de croissance extrêmement réduite
des crédits à l’économie témoignent
à l’évidence d’un problème
d’efficacité de l’emploi des ressources
financières actuelles. Les
crédits à l’économie ont baissé de
-5,5% en 2006 par rapport à 2005
(1 778 milliards de DA en 2005,
1 680 milliards de DA en 2006). Le
taux d’épargne de l’économie algérienne
est estimé 56,3% (un record)
alors que le taux d’investissement
n’est que de 31%. 25% du revenu
du pays ne sont ni consommés ni
investis. Il y a de très grandes insuffisances
structurelles dans l’économie
algérienne. Par rapport à 2005,
l’année 2006 est caractérisée par
un ralentissement des activités économiques.
Elle s’est traduite par
une augmentation substantielle des
fermetures d’entreprises (taux de
cessations d’activité : 35,5% pour
les personnes morales et 4% pour
les personnes physiques) et également
par la baisse des créations
(-11,8% pour les personnes morales
et -1,4% pour les personnes physiques).
Le report répété des indispensables
réformes dont a besoin
notre économie alors même que
c’est dans le contexte financier
actuel que ces réformes ont toutes
les chances de réussir. Cette économie
souffre de ne pas être constituée
suffisamment d’entreprises
ayant une taille critique pour exercer
des effets d’entraînement pour
prendre avec succès le rôle précédemment
dévolu au secteur d’État.
En clair, il faut dans ce domaine des
champions qui sauront tirer à la fois
vers le haut la croissance et irradier
des effets structurants d’une nouvelle
économie faite d’innovation et
de compétition avérée. Toutes les
politiques économiques du monde
orientent leurs actions en vue de
multiplier les champions nationaux
en tant qu’acteurs privilégiés dans
le nouveau décor de la mondialisation
où ne subsisteront à coup sûr
que les plus forts. L’agriculture n’est
pas en reste.
En dépit d’un colossal programme
national de développement de
l’agriculture, l’Algérie peine à assurer
sa sécurité alimentaire. Les
récentes hausses des prix de la
majorité des produits que forme le
panier de la ménagère illustrent
parfaitement cette faiblesse structurelle
de l’agriculture algérienne.
Au fil des ans, l’Algérie s’impose
comme le principal importateur de
denrées agroalimentaires du continent
africain. Cette situation s’explique
par un très faible taux de
couverture de la consommation par
la production nationale, soit pour
les céréales et dérivés, pour les
légumes secs, pour le lait, pour les
brutes et pratiquement nul pour le
sucre roux et le café.
Le secteur agroalimentaire
occupe une proportion appréciable
dans la structure des importations
algériennes. L’Algérie a importé
pour près de 1,8 milliard de dollars
en produits alimentaires durant le
premier semestre 2006, soit une
hausse de plus de 50% par rapport
à la même période de l’année précédente.
L’augmentation de la facture
alimentaire de l’Algérie montre
que les résultats du Plan national
de développement agricole n’ont
pas encore porté leurs fruits en
termes de réduction de la dépendance
alimentaire. Nous continuons
à dépendre de l’étranger
pour des produits de première
nécessité : les céréales, le lait et les
légumes secs.
Tous les spécialistes s’accordent
à dire que le secteur agricole algérien
souffre d’un important déficit
de savoir-faire et de formation. Les
techniques de gestion et de culture,
pratiquées par atavisme, demeurent
très rudimentaires. Le recensement
général agricole confirme la
prédominance des petites exploitations.
62% des exploitations algériennes
possèdent une surface cultivable
inférieure à 5 ha, soit 13% de
la SAU. Quant aux grandes exploitations,
elles détiennent 24% de
la SAU et représentent 2% du total
des exploitations algériennes.
Concernant les exploitants, 4,8%
des exploitants ont moins de 30 ans,
alors que 43% se situent dans une
tranche d’âge entre 40 et 60 ans.
16% des exploitants ont plus de 70
ans. Il est important de signaler que
deux tiers des chefs d’exploitations
n’ont aucune instruction, 19% ont
un niveau de formation primaire et
seulement 1,5% ont une formation
supérieure.sucre roux et le café.
Le secteur agroalimentaire
occupe une proportion appréciable
dans la structure des importations
algériennes. L’Algérie a importé
pour près de 1,8 milliard de dollars
en produits alimentaires durant le
premier semestre 2006, soit une
hausse de plus de 50% par rapport
à la même période de l’année précédente.
L’augmentation de la facture
alimentaire de l’Algérie montre
que les résultats du Plan national
de développement agricole n’ont
pas encore porté leurs fruits en
termes de réduction de la dépendance
alimentaire. Nous continuons
à dépendre de l’étranger
pour des produits de première
nécessité : les céréales, le lait et les
légumes secs.
Tous les spécialistes s’accordent
à dire que le secteur agricole algérien
souffre d’un important déficit
de savoir-faire et de formation. Les
techniques de gestion et de culture,
pratiquées par atavisme, demeurent
très rudimentaires. Le recensement
général agricole confirme la
prédominance des petites exploitations.
62% des exploitations algériennes
possèdent une surface cultivable
inférieure à 5 ha, soit 13% de
la SAU. Quant aux grandes exploitations,
elles détiennent 24% de
la SAU et représentent 2% du total
des exploitations algériennes.
Concernant les exploitants, 4,8%
des exploitants ont moins de 30 ans,
alors que 43% se situent dans une
tranche d’âge entre 40 et 60 ans.
16% des exploitants ont plus de 70
ans. Il est important de signaler que
deux tiers des chefs d’exploitations
n’ont aucune instruction, 19% ont
un niveau de formation primaire et
seulement 1,5% ont une formation
=== Moderation ===
Lisez la FAQ et rédiger lisiblement vos topics en citant la source de vos articles svp : Rédiger un topic