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Clôture du 8e Festival musical de la Soummam

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  • Clôture du 8e Festival musical de la Soummam

    C’est dans le berceau de l’art, dans l’écrin de l’historique vallée de la Soummam que se sont déroulées les festivités de clôture du 8e Festival musical de la Soummam, en hommage au chanteur Lounis Aït Menguelat. Akbou s’est ouvert, ce lundi 13 août, aux festivaliers de cet inoubliable rendez-vous annuel, auquel l’a habitué l’association Etoile culturelle, pour un au revoir. Un au revoir qui fera certainement chaud aux cœurs car fruit de toute une expérience, car empreint de sincérité, d’amour fou pour le chanteur préféré, la diva éternelle, Lounis Aït Menguelat.

    D’abord, ce fut Ifri Ouzellaguen, l’historique abri du congres de la Soummam, à accueillir les nombreuses délégations, hôtes de Béjaïa par le biais de l’Etoile. Cette virée s’inscrit dans le carde des randonnées pour la découverte de la région. A l’heure où nous mettons sous presse, les vigilants du comité installé à cet effet vivent dans l’attente fébrile du défilé. Un défilé à travers les artères d’Akbou. Il s’en suivra l’inauguration de la stèle de Si Mohand Ou M’hand. La statue est conçue par les bons soins de l’Etoile culturelle. Un véritable bijou, œuvre d’un artiste de la région. D’abord exposée à la place Amirouche, elle a ensuite été déplacée au rond-point à l’entrée d’Akbou en venant de Bgayet. Sa domiciliation finale sera du côté des urgences de l’hôpital d’Akbou. L’inauguration sera effectuée par le chanteur Aït Menguelat. De son côté, l’OPOD (Office du parc omnisports de la daira d’Akbou), tel une pierre précieuse, brille de toute sa splendeur habituelle et fourmille de la population dans une ambiance de fête.

    Que ce soit du côté de l’AEC, du comité de vigilance ou de la direction de ce complexe sportif, on ne ménage aucun effort pour la réussite de l’évènement si attendu. En effet, l’activité phare de cette clôture est le méga-concert au cours duquel chanteront de grands artistes algériens tels que Malika Domranne, Katchou, Taleb Tahar, Rabah Inasliyen, Medjahed Hamid, Abderrahmen Djelti, Louisa, le groupe Idurar, Belaid Tagrawla, le groupe Lions, Djamel Kanoune, Abbas Aït R’zine et Salah Gouri. A propos du gala, Mouloud Salhi, président de l’Etoile, nous dit : “Nous avons voulu offrir à la région un très beau gala, un gala digne de ce nom qu’Akbou n’a pas vécu depuis plus de 20 ans.”

    Mouloud Salhi, que nous avons rencontré dans les bureaux de l’OPOD avec son cousin Said, membre de l’AEC, se montre satisfait du déroulement de ce festival, même si, ponctué par une moue désolée, un mécontentement obscurcit, l’espace de quelques minutes, son visage. La raison en est, explique-t-il, la difficulté, l’unique de taille, précise-t-il, relative à l’hébergement. “ La DE n’a ménagé aucun effort, elle a fait preuve de bonne volonté en nous accordant l’hébergement. Je peux même dire qu’elle a sauvé le festival qui allait être annulé faute d’hébergement. Le problème réside sur le plan trajet. Les 500 délégations ont été contraintes à un aller-retour El Kseur-Béjaïa, sur 100 km. Ce qui aurait pu être évité si l’ONOU nous avait accordé l’hébergement à la cité universitaire. Surtout quand on sait que grand nombre des festivals au niveau national ont été hébergés dans des cités universitaires. Alors, pourquoi ce deux poids deux mesures ? “, dit amèrement le président de l’Etoile culturelle.

    Par la Dépêche de Kabylie
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