Lancée à la mi-juillet, la campagne moissons battages tire à sa fin. Si la récolte de la pomme de terre ravagée notamment par le mildiou a été catastrophique, il n’en est pas de même pour la céréaliculture.
Depuis un mois, dans la vallée de Draâ El-Mizan, aussi bien que dans la plaine de Frikat, le ronronnement des moissonneuses batteuses est entendu quotidiennement. La satisfaction est visible sur les visages des céréaliers.
“Nous avions très peur au début quand il n’avait pas plu durant presque deux mois, mais, après, ce fut un soulagement”, nous a déclaré l’un deux. Interrogé sur le rendement à l’hectare, un agent agricole communal nous a appris que le taux moyen est de l’ordre de dix-neuf quintaux à l’hectare. Pour notre interlocuteur, dans certains champs, le taux a dépassé les 22 qx/ha.
Les spécialistes dans ce domaine, voient que la production est liée à plusieurs facteurs. “L’abondance de pluie et de neige au moment de la formation des grains est un facteur qui anéantit la récolte. C’est le cas de l’année où il avait beaucoup neigé”, dira un autre vulgarisateur agricole. Pour cet agronome, il n’ y a pas seulement cela mais aussi le choix de la semence et le suivi permanent des plantations. “Nous avons remarqué que tous ceux qui ont adhéré à nos recommandations ont obtenu des taux appréciables”, a-t-il ajouté ; de leur côté, les céréaliers pensent que le prix du quintal doit être revu à la hausse. “Il y a énormément de frais, du début jusqu’à la fin. Lorsqu’on n’a pas son propre matériel, il est impossible de se lancer dans ce domaine”, nous a confié ce céréalier faisant allusion à la location de moissonneuses devenues très rares ces dernières année.
“Parfois, même au prix fort, on ne trouve pas ces engins”, a conclu cet autre agriculteur. D’ailleurs, pour toutes ces entraves et les autres risques naturels, de nombreux céréalistes ont préféré se lancer dans le fourrage car, disent-ils, c’est moins coûteux et c’est plus rentable. La céréaliculture perd son aura devant les autres cultures, notamment maraîchères.
Par la Dépêche de Kabylie
Depuis un mois, dans la vallée de Draâ El-Mizan, aussi bien que dans la plaine de Frikat, le ronronnement des moissonneuses batteuses est entendu quotidiennement. La satisfaction est visible sur les visages des céréaliers.
“Nous avions très peur au début quand il n’avait pas plu durant presque deux mois, mais, après, ce fut un soulagement”, nous a déclaré l’un deux. Interrogé sur le rendement à l’hectare, un agent agricole communal nous a appris que le taux moyen est de l’ordre de dix-neuf quintaux à l’hectare. Pour notre interlocuteur, dans certains champs, le taux a dépassé les 22 qx/ha.
Les spécialistes dans ce domaine, voient que la production est liée à plusieurs facteurs. “L’abondance de pluie et de neige au moment de la formation des grains est un facteur qui anéantit la récolte. C’est le cas de l’année où il avait beaucoup neigé”, dira un autre vulgarisateur agricole. Pour cet agronome, il n’ y a pas seulement cela mais aussi le choix de la semence et le suivi permanent des plantations. “Nous avons remarqué que tous ceux qui ont adhéré à nos recommandations ont obtenu des taux appréciables”, a-t-il ajouté ; de leur côté, les céréaliers pensent que le prix du quintal doit être revu à la hausse. “Il y a énormément de frais, du début jusqu’à la fin. Lorsqu’on n’a pas son propre matériel, il est impossible de se lancer dans ce domaine”, nous a confié ce céréalier faisant allusion à la location de moissonneuses devenues très rares ces dernières année.
“Parfois, même au prix fort, on ne trouve pas ces engins”, a conclu cet autre agriculteur. D’ailleurs, pour toutes ces entraves et les autres risques naturels, de nombreux céréalistes ont préféré se lancer dans le fourrage car, disent-ils, c’est moins coûteux et c’est plus rentable. La céréaliculture perd son aura devant les autres cultures, notamment maraîchères.
Par la Dépêche de Kabylie
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