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Un émir repenti visé par un attentat dans la banlieue d'Alger

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  • Un émir repenti visé par un attentat dans la banlieue d'Alger

    Mustapha Kertali, un ancien émir de l'Armée islamique du salut (AIS), la branche armée du Front islamique du salut (FIS), a été gravement blessé mardi dans un attentat à Larbaâ, dans la banlieue est d'Alger, a appris l'Associated Press auprès des services de sécurité.

    L'homme âgé de 55 ans venait d'accomplir la prière du matin lorsqu'a explosé une bombe déposée dans son véhicule pendant qu'il se trouvait dans la mosquée, près de chez lui. La victime a été transférée à l'hôpital de Zemerli dans "un état très grave", a-t-on précisé.

    Depuis la reddition de l'AIS, au terme des accords signés avec l'armée en 1999, Mustapha Kertali s'est converti dans l'activité commerciale. Il a apporté son soutien à la politique de réconciliation nationale du président Abdelaziz Bouteflika, destinée à tourner définitivement la page de la décennie de terrorisme islamiste des années 90.

    Par AP

  • #2
    J'espère qu'il souffrira encore plus que la petite Nour 12 ans que ses hommes ont égorgé ainsi qu'une autre écolière en signe d'avertissement envers sa soeur et ceux et celles qui s'opposaient à ce ******** de Kertali .


    Elle possède un tempérament de feu. A 28 ans, Amina Kouidri a traversé comme peu les années terribles qu’a connues le pays. Un parcours peu commun. Du courage à revendre. A Larbâa, elle a été la première à défier Mustapha Kertali, chef de l’AIS, dans son fief.
    Amina n’a pas oublié l’assassinat de sa jeune petite sœur, Nour El Houda, 12 ans, enlevée avec sa copine Souad, un 29 octobre 1994, retrouvées toutes les deux égorgées à Cherarba. L’AIS a alors interdit aux habitants d’assister à son enterrement. Nour El Houda, en ces temps de terreur, a été inhumée en présence de quatre personnes, dans un anonymat total. Qu’a fait cette petite fille qu’on voit sourire sur une photo au milieu d’autres enfants de son âge dans une cour d’école ? Rien. C’est sa sœur aînée qui était ciblée. L’assassin, Hassen Zerkouk, un homme de Kertali, est aujourd’hui libre. En 1995, Amina croise Zerkouk et ses hommes sur la route de « Range » ainsi appelée par les habitants de Larbâa. Elle s’en souvient : « C’est toi qui m’as insultée, nous avons purifié ta sœur pour permettre à ta mère d’aller au paradis », lui a-t-il dit, après l’avoir traitée d’« ennemi de Dieu ». Pourtant ce jour-là, Amina qui se savait menacée s’est déguisée avec un djelbab, ce voile noir qui couvre une femme de la tête aux pieds. Mais elle a été dénoncée, dit-elle, par un voisin. Zerkouk l’a laissée partir non sans proférer des menaces. Amina s’est réfugiée chez la famille d’un gendarme. Le DEC l’a aussitôt conduite en taxi au poste de police. Et ce sont les policiers qui l’ont escortée jusqu’à Alger par crainte d’un assassinat. Son nom figurait sur des affichettes de l’AIS placardées à Larbâa, Khemis El Khechna jusqu’à Aïn Defla.
    Amina est contrainte de quitter Larbâa où les islamistes tenaient pratiquement la ville. Elle reviendra seule en 1997, après avoir séjourné à Laghouat avec toute sa famille. Pendant cinq ans, elle va se battre. Elle est partout. A Genève, elle témoigne contre les crimes islamistes. Dans la salle où elle témoignait, un homme habillé en djellaba blanche, barbu et portant des lunettes fumées, est entré et l’a regardée avant de ressortir : c’était Anouar Haddam. « J’attendais qu’il prenne la parole », dit-elle d’un ton déterminé, « il m’aurait alors entendu. » A Rome, lors d’une rencontre internationale, elle s’adresse à Kofi Annan qui venait de déclarer que la situation est complexe en Algérie et qu’il ne savait pas qui tuait. Devant un parterre de personnalités dont l’ambassadeur d’Algérie, elle lui rétorque que ce sont les « islamistes qui tuent ». Kofi Annan lui demande de quelle région d’Algérie elle est. Amina lui répond : « Je suis de Larbâa, dans la wilaya de Blida, dont on parle dans tous les médias du monde. » Et elle lui assène sa vérité, citant des noms de terroristes, dont les assassins de sa sœur. Elle va sillonner l’Europe, témoignant sur l’horreur intégriste. La nuit du Mouloud 1994, elle s’en souvient : « 36 bombes ont explosé en différents endroits de Larbâa, détruisant des écoles, des lycées, le palais de justice, le siège de la daïra, les banques et le CFPA. Les gens ont été terrorisés. Certains ont bradé leurs appartements et leurs villas avant de quitter la ville. Ces actes ont été revendiqués par Kertali par voie d’affichettes », avant d’ajouter : « C’est de cela dont je me suis fait aussi le témoin partout où j’ai été invitée en Europe. »
    De retour à Larbâa, elle crée une association des victimes du terrorisme. Rapidement, elle constitue des dossiers. « 300 personnes assassinées, avec les noms de ceux qui les ont exécutés. Et ce n’est pas fini », dit-elle avec le sourire. Le 8 mars, ce petit bout de femme fait sortir 6 000 femmes dans Larbâa contre le terrorisme. « C’était dur de les faire sortir. » Elle prend la parole pour la première fois devant elles et dénonce Kertali et ses hommes. Amina est aidée par Lamri Mansouria, DEC de la ville. Ce jeune cadre bancaire a tout laissé tomber en constituant le premier noyau de Patriotes. Aujourd’hui, il est maire RND, élu sans trucage d’urnes, sa notoriété a plaidé en sa faveur lors des élections communales. Amina s’arrête de parler, fouille dans ses dossiers et me montre les photos de ce 8 mars où elle marche en tête des femmes, défiant l’AIS, qui n’était pas si loin.
    Alors Kertali ? « C’est un zéro », lance-t-elle avec rage. « Tenez, quand l’AIS a décrété la trêve, je suis allée le voir dans la montagne. C’était en janvier 1998. J’ai rencontré des hommes de l’AIS que je connaissais. Je leur ai dit, je veux voir Kertali. Ils m’ont répondu, « appelle-le Cheikh ou Hadj » pas par son nom. Kertali, entouré d’une vingtaine de ses hommes armés, m’a prise pour une journaliste. « Qui es-tu ? m’a-t-il dit. C’est toi qui parles de moi dans Le Matin et El Watan ? » Je lui ai dit qui j’étais et je lui ai demandé pourquoi il a fait assassiner ma petite sœur. Il a répondu : « Ah, c’est toi qui es allée à l’étranger pour parler de moi. Tu es une communiste. Sache que ce n’est pas moi. Si nous avons décrété la trêve, c’est pour dévoiler aux yeux de tous qui sont les assassins. » Je lui ai alors indiqué que l’assassin n’est autre qu’un de ses adjoints, Hassen Zerkouk. Kertali m’a répondu qu’à l’époque il était à Khemis El Khechna, que Zerkouk ne savait pas ce qu’il faisait et qu’aujourd'hui il est dans le droit chemin. Je lui ai répondu : « Pour montrer ta bonne foi, exécute Zerkouk ou alors livre-le à la justice. » Bien sûr, Kertali ne l’a pas fait. Amina raconte que l’entretien a duré 20 minutes. Sans résultat. Le fait d’avoir tenu tête au chef de l’AIS a fait le tour de la ville.
    Dernière modification par zwina, 14 août 2007, 14h25.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Un autre massacre dont il est le commanditaire :

      LES massacres continuent et se ressemblent dans l’horreur en Algérie. Dans la nuit de dimanche à lundi, les habitants du quartier sud de la ville de Laarba, Si Zerrouk, situé au pied de l’Atlas blidéen, ont vécu une nuit de cauchemar sanglant. « C’est de là qu’ils sont venus et là qu’ils sont cachés », dans les forêts de la montagne, indiquent les habitants. Selon un bilan provisoire, il y a eu 50 personnes tuées et 90 blessées. Un commando d’une vingtaine d’hommes a investi ce quartier pauvre et a tué méthodiquement les habitants du quartier qui n’ont pas eu le temps de fuir. Certains ont été tués à la hache, d’autres ont été égorgés et un certain nombre tués ou blessés par balles en tentant de fuir.

      De la famille des Moussa, Samir, quatorze ans, est le seul survivant. « Il erre dans les décombres de la maison, l’air hagard. Il est le seul rescapé d’une famille de 12 personnes brûlées vives lors de l’attaque », écrit un journaliste de l’AFP, présent sur les lieux. Un vieillard de soixante-dix ans raconte : « Ils ont défoncé la porte en vociférant des insultes et des gros mots. Ils ne m’ont pas trouvé (…). Puis ils ont ouvert le gaz et mis le feu à la maison. Je suis resté sur le toit malgré les flammes et la fumée jusqu’au matin. » Un autre témoin ajoute : « Ils perçaient un trou dans une fenêtre ou une porte, introduisaient le tuyau d’une bonbonne de gaz et mettaient le feu, brûlant vifs les occupants terrés à l’intérieur. Ils achevaient ceux qui sortaient. J’ai tout vu à travers mes persiennes. » Farida, vingt ans, raconte quant à elle, qu’elle s’est réfugiée dans un placard : « Ils jetaient une bombe dans chaque maison après avoir égorgé les occupants. »

      Les assaillants ont enlevé onze femmes et jeunes filles. « Mon Dieu, nos mères et nos soeurs sont en train de subir les pires atrocités et nous sommes là, impuissants, sans aucune aide », lance un jeune homme avant d’ajouter : « Ils ont pris tout leur temps, ils entraient, dévisageaient les femmes avec une lampe torche, l’électricité avait été coupée. Ils ont pris les plus belles. » Le journaliste de l’AFP rapporte également que la tragédie s’est produite à proximité d’une caserne. Il cite les jeunes du quartier qui crient leur colère : « Le gouvernement nous a abandonnés. » Mais un soldat a rétorqué : « Nous avons essayé d’intervenir. Mais nous avons été arrêtés par des bombes placées près des maisons et jetées sur le chemin. D’ailleurs, deux policiers sont morts. Nous avons tiré sur les terroristes. Sinon ils auraient tué tout le monde. »

      Et, en effet, selon un journaliste du « Matin », les issues du quartier avaient été minés avant que le commando intégriste ne passe à l’action.

      Ce nouveau massacre, venant s’ajouter à toute une série d’autres en moins de 48 heures, porte à plus de 500 civils tués depuis le 5 juin dernier, date du scrutin législatif. Pendant que l’armée algérienne poursuit ses ratissages dans la région de Hattatba, à 50 kilomètres au nord-ouest de Laarba, des groupes du GIA vengent la mort de leur chef, Antar Zouabri, sur les arrières des forces de sécurité. La région de Laarba est le fief de Mustapha Kertali, ancien maître assistant en droit à l’Université d’Alger. Cet homme avait pris ses distances avec Djamal Zitouni, suite à l’exécution par ce dernier de deux dirigeants du FIS : Mohamed Saïd et Abderezak Redjam. Bien qu’il ait pris la tête d’une nouvelle organisation, il s’est rapproché récemment du GIA de Zouabri et des Fidèles du serment de Kamredine Kherbane, en exil à Londres. Kertali serait-il derrière ce massacre ou a-t-il laissé ses concurrents du GIA agir sur son territoire avec son consentement ou son aide ?
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        pour que s'installe la paix entre tous les Algériens, il faudra que la justice fassent son travail; voila la seule voie de la réconciliation.
        Mr NOUBAT

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        • #5
          pour que s'installe la paix entre tous les Algériens, il faudra que la justice fassent son travail; voila la seule voie de la réconciliation.
          Bonjour

          c'est pourquoi c'est moins ce genre de fait divers qui pourrait surprendre que le contraire, c'est-à-dire, le fait que les actes de vengence soient si rares.
          La justice n'étant pas passée, les victimes des terroristes pourraient se faire justice elles-mêmes et à plus forte raison lorsqu'elles voient leurs ex bourreaux se pavaner dans de belles voitures ou exercer un commerce florissant.
          Wahd chat'ha fi rassi loukan jaw ya3arfouha rejlia

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          • #6
            Mustapha Kertali s'est converti dans l'activité commerciale
            Beaucoup doivent penser que monter au maquis est la seule façon de s'enrichir et de faire des affaires une fois redescendu, bel exemple pour la jeunesse.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #7
              Excellente nouvelle.

              66

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              • #8
                Je viens de lire ds le journal l'expression, cela :

                15 Août 2007 - Fouad IRNATENE
                L’ex-émir du GIA de la région de Larbâa a été victime, hier, d’un attentat alors qu’il venait d’accomplir la prière du Fadjr......

                Victime: un gros mot pour un terroriste (ex), pour moi il le restera, j'espere que ca blessure ne sera pas legere.... DEsolé, mais j'aurais preferé le voir sous terre, meme si il est repentit, je ne peux admettre de vivre avec des criminelles sans scrupule

                Cela dis, voila une bonne news, il s'entretu entre eux maintenant, je suis sure que cette personne n'a jamais deposé les armes, ni repentit, comme bcp d'entre eux, ils ont beneficier de bcp d'argent 300 Millions DA, de voiture de logments, et de commerce, en continuant cette fois aux yeux de ts de travailler pour leur ideologie meurtiere, alors que l'honnete personne beneficie de coup de pied aux fesses.
                Dernière modification par racdavid, 15 août 2007, 10h30.

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                • #9
                  Bonjour

                  Envoyé par racdavid
                  Victime: un gros mot pour un terroriste
                  +1

                  Au passage:

                  Voilà ce que c'est que de ne pas laisser la justice faire son travail !!

                  L'anarchie prend place.
                  “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                  • #10
                    Rien n'indique qu'il s'agit de vengeance de la part d'un citoyen.

                    L'emploi d'une bombe peut etre un indice: Peut etre que ses anciens collegues crègnent qu'il peut leur causer du tort..... et décident de l'éliminer.
                    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                    • #11
                      Peut etre que ses anciens collegues crègnent qu'il peut leur causer du tort..... et décident de l'éliminer.
                      oui c'est ça qu'ils s'éliminent les uns les autres!

                      calme et tranquilité reviendront plus vite.
                      Mr NOUBAT

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                      • #12
                        Mustapha Kertali s'est converti dans l'activité commerciale
                        je me demande d'où il a pu avoir les fond ; c'est surement BABA NOUIL qui a repondu a ses maintes lettres de voeux ; cela provien suremen du fond des impots que les teroriste imposer au gens pendant la decennie noire
                        ¸.¤*¨¨*¤.¸¸...¸.
                        \¸.♥ ALGERIE ♥.¸¸.
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