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Bonsoir
Toute la cité de Sidi-Ahmed à Béjaïa, et notamment le bloc D situé à la lisière du massif de Gouraya, est en émoi : un aveugle sexagénaire, marié et père de deux enfants, vient d’être jeté dehors sans ménagement par son propre frère M. Ali aveugle lui aussi.
La situation est des plus pénible : M. Bachir, sa femme, ses enfants et ses affaires sont depuis lundi après-midi dehors sous le soleil impitoyable du mois d’août . Son frère a saisi la justice et l’expulsion a été exécutée par un huissier de justice. Et le propos ici n’est pas de commenter une décision de justice mais plutôt d’attirer l’attention des autorités concernées par le fait qu’un aveugle sans moyens et sans ressources vive avec sa famille carrément dehors et passent la nuit à la belle étoile.
Si ce n’est pas un slogan creux, ça sert à quoi la solidarité nationale si ce n’est pour intervenir avec dilligence dans des situation pareilles ?
Selon certains témoignages, l’histoire des deux frères aveugles remonte à l’époque des baraques de la cité Soumari d’où ils étaient transférés dans les années 90 dans les logements neufs de Sidi-Ahmed. Toujours selon des temoins qui se sont présentés spontanément à notre rédaction de Béjaïa, les services concernés leur avaient alors proposé d’attribuer un F2 à chacun d’eux. Mais à l’époque, les deux frères aveugles vivaient en si bonne intelligence qu’ils avaient préféré qu’on leur “donne” un F3 pour qu’ils continuent à vivre ensemble
Et le F3 a été octroyé au nom de Ali parce que, précisent les voisins, c’est lui qui est le frère et c’est lui qui était marié.
A l’époque, personne ne pouvait prévoir que Ali, lorsque son jeune frère ainé Bachir serait marié, aurait deux enfants et à la soixantaine passée, il le mettait à la porte.
http://www.depechedekabylie.com/phot...1583_44088.jpg
La Dépêche de Kabylie
Toute la cité de Sidi-Ahmed à Béjaïa, et notamment le bloc D situé à la lisière du massif de Gouraya, est en émoi : un aveugle sexagénaire, marié et père de deux enfants, vient d’être jeté dehors sans ménagement par son propre frère M. Ali aveugle lui aussi.
La situation est des plus pénible : M. Bachir, sa femme, ses enfants et ses affaires sont depuis lundi après-midi dehors sous le soleil impitoyable du mois d’août . Son frère a saisi la justice et l’expulsion a été exécutée par un huissier de justice. Et le propos ici n’est pas de commenter une décision de justice mais plutôt d’attirer l’attention des autorités concernées par le fait qu’un aveugle sans moyens et sans ressources vive avec sa famille carrément dehors et passent la nuit à la belle étoile.
Si ce n’est pas un slogan creux, ça sert à quoi la solidarité nationale si ce n’est pour intervenir avec dilligence dans des situation pareilles ?
Selon certains témoignages, l’histoire des deux frères aveugles remonte à l’époque des baraques de la cité Soumari d’où ils étaient transférés dans les années 90 dans les logements neufs de Sidi-Ahmed. Toujours selon des temoins qui se sont présentés spontanément à notre rédaction de Béjaïa, les services concernés leur avaient alors proposé d’attribuer un F2 à chacun d’eux. Mais à l’époque, les deux frères aveugles vivaient en si bonne intelligence qu’ils avaient préféré qu’on leur “donne” un F3 pour qu’ils continuent à vivre ensemble
Et le F3 a été octroyé au nom de Ali parce que, précisent les voisins, c’est lui qui est le frère et c’est lui qui était marié.
A l’époque, personne ne pouvait prévoir que Ali, lorsque son jeune frère ainé Bachir serait marié, aurait deux enfants et à la soixantaine passée, il le mettait à la porte.
http://www.depechedekabylie.com/phot...1583_44088.jpg
La Dépêche de Kabylie