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Situation sociale de l'Algérie

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  • Situation sociale de l'Algérie

    Lisez l'article paru aujourd'hui dans le quotidien "Le Soir d'Algerie". Voyez si nous n'avons pas raison d'avancer que la prochaine rentrée risque d'être houleuse.

    " La situation sociale actuelle semble inquiéter les hautes autorités du pays, à en croire des sources en charge de la question. Rien ne va plus !
    Ces dernières font état d’une mobilisation tous azimuts au niveau des différentes structures de l’Etat, d’où la tenue, il y a quelques jours, d’une réunion d’urgence d’un mini-conseil gouvernemental. Une réunion présidée par le chef du gouvernement et à laquelle ont pris part notamment des responsables des départements ministériels du commerce, de l’agriculture, de l’habitat, de l’intérieur, des collectivités locales et de l’éducation. Objectif : apaiser la tension par la prise de mesures concrètes. Selon nos sources, cette réunion d’urgence fait suite aux informations recueillies par les structures concernées qui ont fait état d’un profond malaise social. Une situation caractérisée par une hausse inexpliquée des prix des fruits et légumes et des signes de tension sur les produits de large consommation, tels que le lait, ajoutez à cela les pressions sociales enregistrées ici et là, à l’image du bras de fer engagé par les syndicalistes du complexe sidérurgique d’El Hadjar d’Arcelor - Mittal de Annaba ou encore la mobilisation des dockers du port contre le projet de cession de leur entreprise au profit d’une compagnie émiratie. La situation sociale tendue est illustrée également par la montée de la colère citoyenne à l’image de ce qui s’est passé depuis le début de l’été dans des localités comme Kherrata et Oued Ghir dans la wilaya de Béjaïa, ou encore à Azazaga dans la wilaya de Tizi-Ouzou, à Sidi-Ghiles à Tipaza, ou à Khemis-Miliana. La contestation sociale est pour cette fois-ci des plus complexes, sachant qu’elle intervient dans une conjoncture socio-politique particulière. D’abord, il y a la rentrée sociale qui pointe à l’horizon avec ses obligations et ses contraintes, et le mois de Ramadhan qui interviendra une dizaine de jours seulement après la rentrée scolaire. Alors que du côté politique, l’échéance électorale portant élections municipales et wilayales est fixée avant la fin de l’année en cours. Face à cette situation, les citoyens se trouvent dans l’expectative et s’inquiètent d’un lendemain incertain. Aussi prévoyant que peut être un ménage, il est difficile de faire face aux impératifs d’une rentrée sociale des plus difficiles. L’enjeu est désormais de taille. La classe moyenne considérée comme une interface redoute cette période. “Qu’en est-il alors des milliers de familles démunies qui ne disposent que d’un seul salaire ?” s’interrogent les observateurs. Les familles algériennes n’en sont pas moins perplexes face au paradoxe de la donne algérienne caractérisée par un décalage entre la bonne santé financière de l’Algérie, les chantiers lancés à travers toutes les régions et la réalité sociale de la majorité des citoyens. Des citoyens qui n’arrivent pas à subvenir aux besoins grandissants, diversifiés, voire élémentaires de leurs familles. La revalorisation salariale est reléguée aux calendes grecques. La mise au point faite par le chef du gouvernement lors de son intervention devant les membres de la Commission exécutive nationale (CEN) de l’UGTA lors de sa session tenue à Boumerdès a mis fin aux espoirs dans les milieux des ouvriers, notamment les travailleurs de la Fonction publique. Côté syndical, c’est le silence total. Contrairement aux années précédentes, la résolution ayant sanctionné cette importante réunion organique n’a point évoqué la revendication sociale, d’où la question de savoir si la Centrale syndicale dispose toujours d’une capacité de canalisation d’une colère sociale."
    Abder Bettache . Le Soir d'Algerie
    Si tu ne veux pas ton frère comme frère, tu mérites d'avoir ton ennemi pour seigneur.

  • #2
    Envoyé par Aguelid
    Une situation caractérisée par une hausse inexpliquée des prix des fruits et légumes et des signes de tension sur les produits de large consommation, tels que le lait
    Inexpliquée C'est à se tordre de rire

    Quand Ouyahia disait qu'il ne fallait pas faire d'augmentations de salaires, que c'était (dixit au Sénat) "une revendication compréhensible mais illégitime" et qu'elle entrainerait une inflation qui sera difficile à contenir par la suite... le gouvernement et Boutef n'ont pas voulu l'écouter et ils l'ont viré. La presse l'a fait passer pour un sadique qui refusait une augmentation alors que le baril était à 70$.

    Et aujourd'hui, 14 mois plus tard, ils sont tous devenus amnésiques et plus rien ne s'explique!


    ajoutez à cela les pressions sociales enregistrées ici et là, à l’image du bras de fer engagé par les syndicalistes du complexe sidérurgique d’El Hadjar d’Arcelor - Mittal de Annaba ou encore la mobilisation des dockers du port contre le projet de cession de leur entreprise au profit d’une compagnie émiratie.
    Les pressions sociales... ca se régle avec la justice qui devrait interdire la gréve au niveau d'Ispat, forcer les travailleurs à reprendre leur travail, et foutre en prison les politiciens (Islamistes) qui ont traités les investisseurs Indiens de "Boudyine" (Boudhistes, sous entendu Koufar). Idem pour les dockers: le port ne leur appartient pas, c'est la propriété de l'état: ils ne cherchent qu'a défendre leurs petits intérets en bloquant sa privatisation auprés d'une boite Emiratie qui gére trés bien plusieurs ports à l'étranger comme celui de Vancouver.

    Mais en Algérie on préférre les démaguogues qui promettent monts et merveilles, à ceux qui disent la vérité cruement et qui refusent clairement une augmentation de salaires malvenue, qui forcent les travailleurs à retourner aux travail pour leur propre bien et qui vendent les boites publiques à des repreneurs sérieux.

    Et bien on a que ce qu'on mérite, c'est tout.

    A+
    66

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    • #3
      double 6:
      votre argumentaire est fort bien je me permet de le conclure ainsi,il ya en algerie un probleme de top management.faut voir comment le circuit de prise de decision est fait.........et ensuite juger.
      respect

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      • #4
        Salut hurican, et merci.

        Au plaisir,
        66

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        • #5
          vous parlez d'augmentation des prix alors que le marché est libre. Dans les pays musulmans on est habitué a voir les prix augmenter à l'approche du mois de ramadhan, façon de préparer le consommateur à bien ouvrire son porte-monnaie, c'est un fait. L'Etat doit favoriser, durant et avant cette periode, l'importation à grande échelle pour les produits sous tension afin de canaliser les prix et instaurer un contrôle stricte sur les marchés de gros, c'est quand même leur boulot!

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          • #6
            66

            Tu veut dire que cette hausse des prix soudaine (pomme de terre par ex) est dûe à l'augmentation des Salaires ? Pourtant les Salaires n'ont pas encore augmenté 66 !!! Apparament c'est prévu pour juillet 2008.

            Tu parlais de 14 moi, c'est quand même loin. dailleur on a vu comment les prix des légumes ont baissés pendant le ramadan passé (il y a 10 mois).

            N'y a t-il pas une autre cause à cette hausse brutale des prix ? la baisse de production par exemple.

            D'après toi medelci devrais aller se rhabiller ?


            L’augmentation annoncée des salaires en Algérie n’aura pas d’incidence directe sur l’inflation et les algériens n’auront pas à faire face à une hausse brutale des prix, selon Mourad Medelci.

            dimanche 2 juillet 2006.

            Mourad Medelci, Algérie. (JPEG) C’est ce qu’a déclaré, M.Mourad Medelci, ministre des Finances, lors d’une émission de la Radio Nationale. M. Medelci a souligné, en effet, que « l’augmentation des salaires, couverte par une enveloppe budgétaire prévisionnelle de 98 milliards de DA, n’entraînera pas une poussée inflationniste qui viendrait en annuler les effets ». Le ministre précise que l’enveloppe de 98 milliards DA a été consacrée à la revalorisation des salaires, pour une année pleine, mais ceci aura un impact maîtrisé sur l’inflation.

            Les arguments de M. Medelci pour justifier cette prévision optimiste, ont trait au fait que « l’économie algérienne était certes marquée par un manque de productivité, ce qui est source d’inflation des prix, mais elle reste caractérisée par une fluidité commerciale totale, avec une large ouverture sur les importations et une disponibilité de produits qui rend les évolutions inflationnistes moins importantes que dans une économie fermée et un marché rigide ».

            Pour rappel, le 25 juin dernier, le président de la République a, à l’occasion de la réunion Gouvernement-walis, dévoilé la valeur de l’enveloppe consacrée au relèvement des salaires des fonctionnaires en Algérie, toutes catégories confondues, et celui d’une partie des retraités, tout en réitérant sa décision d’augmenter les salaires de tous les travailleurs.

            Ainsi, l’augmentation des salaires des fonctionnaires en Algérie varie entre 1.660 et 5.415 dinars net, soit 8.500 dinars brut. C’est ce qui ressort de la réunion, tenue le 24 juin dernier, entre les différentes parties du groupe de travail, chargé d’étudier les modalités de traitement du dossier des salaires, installé le 18 juin 2006 par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, sur instruction du chef du Gouvernement, M. Belkhadem.

            Synthèse de Souad, algerie-dz.com
            D’après le Quotidien d’Oran
            Dernière modification par absent, 16 août 2007, 01h36.

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            • #7
              Envoyé par far-solitaire
              D'après toi medelci devrais aller se rhabiller?
              Pas d'aprés moi. D'aprés lui meme. C'est lui qui a dit qu'il n'était pas assez intelligent aprés tout.

              Plus sérieusement, 14 mois ce n'est pas si loin que cela. L'inflation a commencée a se faire sentir il y a 5 mois déjà, en Avril quand l'injection d'argent supplémentaire due à l'augmentation a dépassée la barre des 70 milliards de dinars. D'autres part il y a 2 facteurs supplémentaires à prendre en considération:

              D'abord la chute des prix des légumes, notamment la pomme de terre qui avait atteint les 30 DA/Kg il y a 1 an. Ceci a poussé les agriculteurs a dire que ce produit ne rapporte pas et donc ils se sont tous mis à planter autre chose. C'est pour cela que les prix des légumes qui étaient si faibles l'an passé, sont si cher cette année. La marché agricole Algérien est comme un yoyo: les producteurs n'ont pas de vue d'ensemble: c'est l'anarchie. Normalement le ministére de l'agriculture aurait du offrir des conseils à ces derniers pour départager la production et donner aux agriculteurs une vue d'ensemble de la production à laquelle ils prennent part, comme ca ils sauront quoi faire pousser. Maintenant beaucoup d'entre eux regrettent de ne pas avoir planter de la pomme de terre par exemple. Et la population elle regrette les prix de l'an dernier.

              Il y a aussi la montée du prix du lait et du blé sur les marchés internationaux. C'est du en grande partie aux importations Chinoises: ils deviennent riches et peuvent se permettre de consommer plus.

              Mais tout cela était prévisible et connu: la faible organisation du ministére de l'agriculture, et la montée de la consomation Chinoise faisait qu'il ne fallait surtout pas en rajouter une louche par dessus le marché avec un fort risque inflationiste via une augmentation des salaires qui ne suit pas la croissance et l'inflation. Personne n'a voulu ecouter il y a 14 mois et le gouvernement a liquidé Ouyahia et s'est précipité sur la solution populiste de l'augmentation inconsidérée. Aujourd'hui on a le résultat qu'on a et la presse fait semblant de ne rien comprendre. "Inflation inexpliquée" disent ils

              C'est comme pour l'affaire des bateaux en décrépitude de la CNAN. Le RND proposait de les utiliser comme cibles d'entrainement pour la marine nationale et de les faire couler au large de nos cotes. Ouyahia l'avait recommandé aux militaires. Mais personne n'a voulu écouter. Les navires de la CNAN ont reçu ordre de rester aux ports du pays, avec des petites équipes à bord. Aprés quelques temps, Abdelmouméne Khalifa a révélé l'affaire dans une interview au Soir d'Algérie en disant que ca prouvait que notre Secrétaire Général était un fou. Certains camarades d'autre partis politiques rigolaient de cette histoire. Ca les faisaient rire.

              Quelques semaines plus tard, le Béchar a coulé en plein port d'Alger, sous les yeux des responsables, y compris Ouyahia, qui ne pouvaient rien faire pour l'équipage. L'équipage est mort à 20 métres de la cote. Mais du coup, tout le monde faisait semblant d'oublier ce qui avait été recommandé au sujet du Béchar. La presse parlait d'une "Catastrophe inexpliquée". Le PDG de la CNAN fut envoyé en prison pour toute forme d'explication.

              C'est ca le drame de l'Algérie: on préférre écouter les histoires populistes, les avis qui font rire et qui font plaisir, qui nous chatouillent dans le bon sens du poil, plutot que les avis qui ne font pas rire, ou qui nous font pas plaisir. Pourtant il y a un proverbe populaire qui dit "asma3 el klam eli ibekik... eli yed7aklek rahou yetmeskher bik" (Ecoute les conseils qui te font pleurer: ceux qui te font rire se foutent de ta gueule).

              Au plaisir,
              66
              Dernière modification par double6, 17 août 2007, 22h55.

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              • #8
                double6

                Bonsoir !

                Pour résumé ton poste c'est faute de suivi cohérent, et mauvaise gestion des ressources internes en plus de la crise que connait aujourd'hui les marché du commerce international qu'il y a inflation .

                Jusque là je suis ok!

                Par contre, pour la revalorisation des salaires, les répercussions de cette "décision" sont minimes dans l'inflation, car je sache tout le monde n'en a pas bénéficier , Je me trompe ?

                Par contre La politique des prix (si politique il y a) est l'une des plus alarmante qu'a jamais enregistré le pays, rien que l'exemple que tu cite celui des produits agricoles, il est révélateur de la Non-Maitrise du marché dû à des facteurs essentiellement exogènes vue qu'on est les orphelin du marché interne. La politique d'exploitation est nulle et stérile
                Dernière modification par l'imprevisible, 17 août 2007, 23h19.
                “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                • #9
                  Envoyé par l'imprévisible
                  Par contre, pour la revalorisation des salaires, les répercutions de cette "décision" sont minimes dans l'inflation, car je sache tout le monde n'en a pas bénéficier
                  Et justement c'est cela le probléme: c'est pas tout le monde qui en a bénéficié. Tu as 7 millions de travailleurs en Algérie, dont 2 millions de fonctionaires. Ces 2 millions de fonctionnaires ont bénéficié d'une augmentation globale de 100 milliards de dinars par an.

                  Les 5 millions de travailleurs qui restent... c'est qui qui va les augmenter? Et ben ils se trouvent que ce sont des bouchers, des vendeurs de légumes, des agriculteurs, des importateurs, et que personne ne les a augmenté. Donc ils se sont augmentés eux memes. Résultat: hausse des prix, inflation. Inexpliquée selon certains journaux et homme politique.


                  Envoyé par l'imprévisible
                  Par contre La politique des prix (si politique il y a)
                  Il y a une politique des prix sur le lait et le blé par exemple: le gouvernement a injecté des subventions supplémentaires sur ces produits il y a quelques mois quand ca a flambé et donc les effets des hausses sur le marché international du lait et du blé furent éliminés (2 produits de base). L'inflation démesurée est bel et bien due à l'augmentation des salaires inconsidérée donc, pas aux politiques des prix.

                  Je ne sais ce qu'il y a de si difficile à comprendre là dedans. Meme le FCE a reconnu le lien de cause à effets entre l'augmentation des salaires et l'inflation dans leur lettre envoyée à Belkhadem il y a 3 jours. C'est parce que c'est le RND qui le prédit et qui le dit que vous vous y opposez? Est-ce un réflexe?

                  Au plaisir,
                  66

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                  • #10
                    double6

                    Je ne sais ce qu'il y a de si difficile à comprendre là dedans
                    sachant que c'est pas pour moi que tu dis cela!

                    La réponse est simple Khatihoum, en gros ils sont Out le système de subventions alors que la spéculation bat son plein , j'avoue que c'est pas super "subtile"

                    Il faut être idiot pour ne pas faire une bonne lecture des données du commerce international ,les chiffres des 3 dernières années révèlent que la chine, l'inde , pour ne cité que ceux là mais tout particulièrement le 1er sont à l'assaut des marchés internationaux, ils arrivent a renversé la balance (voir l'exemple du lait et du blé ainsi que des matériaux de constructions) sans aucun préavis !

                    Je te disais qu'il n'y avait pas de politique de prix car le système des subventions relèves d'un autre répertoire que celui chanté "officiellement" par les "pilotes" du pays .

                    N'importe quel novice dans le monde de l'économie comprendrait aisément que cette Inflation est "expliquée".

                    Je le dis et je le répéter tant que le rafistolage primera sur une politique de gestion l'économie YOYO sera notre lots.
                    Dernière modification par l'imprevisible, 17 août 2007, 23h46.
                    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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