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La crise de Metal Steel, serait-elle un prélude d'un échec annoncé des privatisations

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  • La crise de Metal Steel, serait-elle un prélude d'un échec annoncé des privatisations

    Lorsqu'on arrive les derniers sur le marché de la privatisation, il ne faut pas s'attendre à une restructuration en douceur.
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    Il serait insensé de croire que Metal Steel, une multinationale mondialisée ferait un quelconque cadeau à la partie algérienne, en usant d'un "sentimentalisme" qui préserverait les emplois, à un moment où le secteur public national ne peut plus faire de telle gâterie.

    Lorsque l'on sait que d'autres géants sidérurgistes tels que Usinor, Acilor, Sacilor et bien d'autres ont fait leur deuil, après une période de démantèlement de l'industrie lourde dans toute l'Europe occidentale, il faut bien admettre que le dernier arrivé sur ce marché tentera tout pour maintenir sa compétitivité et assurer sa pérennité quelle que puisse être la cruauté de la décision à prendre.
    Dans un passé assez récent, Metal Steel avait envisagé de se retirer du site d'El-Hadjar pour s'implanter dans d'autres contrées qui offriraient de meilleures opportunités économiques. La Corée du Sud, la Chine, la Russie sont certainement des pays mieux indiqués en offrant une main-d’œuvre à bon marché et un approvisionnement au moindre coût.
    En Algérie, l'approvisionnement en minerai de fer pose déjà problème.
    En plus de la rareté de la matière, les coûts d'extraction sont trop élevés.
    Tous les pays d'Europe, y compris l'Allemagne, la France et l'Italie sont passés par des processus de restructuration, au cours des vingt dernières années : conversion, modernisation par l'introduction de la robotique, ou carrément des délocalisations pour avoir des coûts de production les moins élevés : nous citerons comme exemple les secteurs de l'automobile, les textiles et l'agroalimentaire.
    L'industrie lourde en Algérie, et plus particulièrement la sidérurgie est certainement celle qui a le plus investi dans les années 1970 jusqu'à la fin des années 1980, après avoir "englouti" des milliards de dollars sur des projets qui n'ont jamais vu le jour, ou des complexes industriels qui n'ont jamais été réceptionnés.

    Nous citerons comme exemple Belara, complexe et port industriel à proximité de Jijel. La mise en liquidation de la SNS avant la création de Sider a fait passer les effectifs de 30 000 à moins de 12 000 salariés permanents. Metal Steel, de taille pratiquement identique à Nipon Steel Corpotion, le sidérurgiste japonais, avait certainement reçu des garanties avant le rachat de Sider, afin que ses intérêts soient préservés et que son marché soit plus ou moins protégé, par une limite à l'importation du rond à béton, plus particulièrement.
    Penser que la compression des effectifs telle qu'elle pressentie actuellement constitue une surprise pour la partie algérienne serait un leurre.
    Si l'engagement souscrit à l'origine conjointement par les deux parties a prévu ce cas de figure, il n'y aurait même plus aucune négociation avec le partenaire social. La question restera posée sur la partie qui doit supporter les indemnités de départs, car le personnel devrait être indemnisé quelle que puisse être la forme de compression envisagée, conformément aux dispositions de lois en vigueur.

    Ce cas d'espèce pouvant être perçu comme un cas d'école devrait servir d'exemple pour les privatisations à mener à l'avenir.
    Favoriser l'opérateur privé algérien qui donnerait des preuves suffisantes de professionnalisme et de maîtrise d'un métier de base serait probablement une alternative plus favorable.

    Mohand Saïd AOUMEUR
    5 Août 2007. Liberté.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    S'il faut vraiment licencier, faut licencier.... Mettal a le droit de restructurer son entreprise comme il le veut, mais cela doit etre selon des regles clair, avec une dimunition des aides de l'etat (il doit payé les charges comme les autres groupe qui ne joue pas le jeu)

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    • #3
      il y a à peine deux ans on nous présentait Mittal comme une privatisation réussie, apres la première vague de licenciement, l'entreprise communiquait même sur le redémarrage des embauches des jeunes.

      Et maintenant on soutient l'inverse.

      Que s'est il passé depuis? rachat d'arcelor qui lui avait d'autres ambitions pour le maghreb. El hajar ne l'a jamais interessé.

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      • #4
        la crise de metal steel

        Le probléme qui se pose chez nous en Algérie c´est avant tout un probléme de mentalité qui hélas n´est encore mure l´exemple de la crise au sein de cette entreprise Metal Steel on est un bon exemple
        Le syndicat de cette entreprise a du mal á comprendre que n´importe quelle compagnie au monde cherche avant tout rendement, rentabilité et productivité malheureusement ces variables économiques trouvent leurs expression parfois on la suppression d´emploie , reduction des charches et rationalisation .

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        • #5
          Une négociation pour la réduction des effectifs il y en a partout dans le monde et tous les jours sans que en prenne une tournure dramatique.

          Les ouvriers d'el hajar ont déjà donné par le passé. 4000 d'entre eux sont passés déjà à la trappe. Mais à l'époque le milliardaire indien avait un plan pour l'entrepise et les ouvriers un interlocuteur.

          Aujourd'hui la donne a changé. Le rachat de Arcelor est passé par la. Et dans ce mariage deux sacrifices étaient promis aux loosers d'Arcelor. Le site d'el Hajar et celui de Bosnie.

          Ils sont inquiets parcequ'ils ne sont pas rassurés et ca pue la fermeture du site!

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          • #6
            Les privatisations sont un passage crucial pour esperer arriver a une economie de marche plus performante, plus assaini et plus competitive, il ne peut y avoir de faillite de privatisations, cela signifierait faillite de l'etat a long terme dans le monde ou l'on vit. Mais il est vrai que pour mener a bien et a terme une privatisation, il faut un secteur financier developpe et un monde des affaires reforme en arriere plan pour accompagner tout ce processus. Privatiser est une necessite mais ca ne se decrete pas.

            Les licenciements par exemple, s'il devait y en avoir, doivent etre discutes dans le plan de privatisation avec le gouvernement bien avant de lancer la machine.

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            • #7
              Il n'y a aucun échec dans la privatisation de El Hadjar. Cet article est en train de hatiser le feu c'est tout.

              Il y a 2 ans le syndicat avait signé pour le départ volontaire de 2400 travailleurs. Les travailleurs étaient d'accord et la direction de Mittal aussi. Cette année la premiére vague doit partir soit: 1200 travailleurs. 800 ont déjà signé et sont partis de leur plein gré avec un bonus de 160 millions de centimes + leur retraite comme prévu par l'accord.

              Les 400 qui restent refusent de partir sous l'influence de Mr. Menadi l'ancien chef du syndicat qui est aujourd'hui président de l'USMAnnaba. Mittal lui avait donné l'an dernier 18 milliards de centimes de subvention à son club de foot. Cette année il veut plus: il exige 35 milliards de centimes (5 petits millions de $). La direction de Mittal lui a dit d'aller se faire foutre. Alors il bouffe la tete aux 400 pauvres idiots qui ont décidé de le suivre en leur promettant de leur obtenir plus que les 160 millions + la retraite.

              Et depuis l'acquisition de Arcelor en France, la direction est basée là bas: les Français veulent faire fermer El Hadjar et donc encourage le pourissement ici en Algérie à travers des articles comme celui ci, qui devrait plutot dire la vérité cruement. A ce rythme, si la crise va finir par couter plus cher aux Indiens que le maintien du complexe, ils plieront tout simplement bagages, et les travailleurs (TOUS) se retrouveront à la porte, et l'état fera face à une crise massive dans le secteur de l'acier et on recommencera à importer en masse de l'acier de ... France!

              Je précise qu'il n'y a eut aucun avantage cédé à Mittal quand à la diminution de l'importation du rond à béton de l'étranger. C'est du grand n'importe quoi cela. L'erreur qui fut commise par la partie Algérienne fut justement de ne pas intégrer une clause qui oblige Mittal à vendre de préference en Algérie avant de vendre sur le marché internationale. Mittal n'avait pas l'intention d'attaquer le marché Algérien uniquement avec la reprise d'El Hadjar mais surtout le marché international. La clause fut revue plus tard, et le tir corrigée. Les avantages dont il a beneficié sont des prix de l'éléctricité avantageux, et une réduction des impots pendant les premiéres 5 années. Cette crise tombe donc à pic peut etre pour lui faire décider de se séparer d'El Hadjar: une crise + des impots nouveaux qui entrent en vigueur (fin du délai de taux préferentiel)... Et voilà: il reste à Annaba l'USMAn et ses yeux pour pleurer ensuite si l'Indien va vraiment partir.

              Encore une fois: on a que ce qu'on mérite.

              A+
              66

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              • #8
                la crise de metal steel

                á Ayoub7

                Du ska inte blanda dej i våren ängelägenheter krisen i Metal Steel ångår dej inte du ska sköta era sociala problemer som finns i ditt förbannade land Marocko och låt oss sköta våra problemer själva , ni lever i en auktoritaire regimen ni har ingen press frihet överhuvud taget , prostitutioner , miseren , massa arbetslösheten, folk som lever i slämm området den bästa arbetare känner inte mer än 1500 dirham vilken Skam !

                Med vänlig Hälsning

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                • #9
                  gentlemen, c'est une blague ou tu m'ecris en allemand?

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                  • #10
                    la crise de metal steel

                    á Ayoub

                    det är ingen skoj och det är inte tyska språket men ett språk som jag använder mot förbannade marockaner som säljer sina barn för pengarna ni har un kung som heter mohammed 6 som är pappas pojk och behäshkar över ett sömnande folk 30 millioner invånare

                    Med vänlig hälsning

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                    • #11
                      je vois, comment on dit llay ster en allemand?

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                      • #12
                        Double6

                        L'histoire du club de foot même si elle est vraie ne peut pas être une raison sérieuse, c'ets un peu grossier comme manupilation.

                        La donne a changé depuis le rachat de Arcelor. les deux sites désignés comme insufisament rentables sont ceux d'l Hajar et de serbie. Toute la presse spécialisé a repris cette information à l'époque. la non rentabilité d'al hadjar est invérifiable puisque Mittal n'a jamais publié de bilan du complexe d'el hajar à part la production total et le nombre de salarié!


                        L'Algérie n'est pas le seul pays où le géant de la sidérurgie compte céder ses actifs, puisque, selon le quotidien français La Tribune, il serait prêt également à céder ses participations en Serbie et en Afrique du Sud. Le numéro un mondial de l'acier semble ainsi disposé à faire des concessions pour réaliser la fusion.

                        Le numéro un mondial de l'acier Mittal Steel serait prêt à céder ses actifs peu rentables en Algérie, selon le quotidien économique français La Tribune, dans son édition datée du 22 juin. Si elle venait à se confirmer, cette décision serait la conséquence directe de la bataille féroce qui oppose depuis cinq mois les sidérurgistes ennemis, Mittal steel et son rival Arcelor. L'Algérie n'est pas le seul pays où le géant de la sidérurgie compte céder ses actifs, puisque, selon La Tribune, il serait prêt également à céder ses participations en Serbie et en Afrique du Sud. Le numéro un mondial de l'acier semble ainsi disposé à faire des concessions pour réaliser la fusion. “Mittal est prêt à faire des efforts sur des cessions d'actifs sous-productifs”, a confié, avant-hier, à l'AFP, une source proche d'Arcelor. Dans un entretien récent au quotidien français Le Figaro, le patron d'Arcelor Guy Dollé s'est interrogé sur l'utilité des actifs de Mittal en Algérie et en Serbie. “À quoi servent les participations de Mittal en Algérie ?” s'est-il demandé, laissant clairement entendre que la cession de ses actifs dans ces pays est, entre autres, l'une des conditions que devrait satisfaire Mittal pour que son offre ait des chances d'aboutir. En septembre 2001, le groupe indien LNM avait repris, à hauteur de 70%, une dizaine de filiales du complexe sidérurgique d'El-Hadjar, dans la zone industrielle de Sidi Amar, dans la wilaya d’Annaba, qui en compte 22. Ispat-Annaba devenu depuis 2005 Mittal Steel Annaba compte actuellement quelque 9 000 travailleurs.

                        Depuis l'annonce fin janvier par Mittal Steel d'un projet d'offre publique d'achat (OPA) d'Arcelor en échange de titres et de cash, valorisant le groupe européen à 18,5 milliards d'euros, le feuilleton boursier de l'année a connu de multiples rebondissements. Pour contrer l'offre de Mittal Steel, Arcelor avait proposé, fin mai, un mariage avec le groupe russe Severstal.

                        La bataille qui oppose Mittal Steel à Arcelor pourrait trouver son épilogue aujourd'hui avec d'ultimes tractations, hier, à la veille d'un conseil d'administration d'Arcelor, qui négocie parallèlement avec Severstal et Mittal. Arcelor doit, en effet, trancher aujourd'hui entre le mariage proposé par le russe Severstal et l'offre hostile de Mittal Steel de 25,8 milliards d'euros dont il espère un renchérissement substantiel d'ici là. Le numéro deux mondial de l'acier, Arcelor, qui repousse depuis cinq mois les avances de Mittal Steel, pourrait finalement recommander l'offre du numéro un mondial s'il obtenait un relèvement significatif du prix, à moins que Severstal ne se décide à faire à son tour une offre ferme.

                        Rafik Benkaci
                        Dernière modification par augustin, 16 août 2007, 09h43.

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                        • #13
                          Envoyé par augustin
                          L'histoire du club de foot même si elle est vraie ne peut pas être une raison sérieuse, c'ets un peu grossier comme manupilation.
                          Bienvenu au pays ou le grossier est roi. L'affaire, au niveau du complexe de Annaba est franchement simple. Le syndicat a signé en 2006 pour le départ volontaire de 2400 employés sur 2 ans. Tout était prévu. 1200 doivent quitter cette année. 800 l'ont fait avec un dédomagement + leur retraite. Il reste 400 qui refuse parce que l'ancien chef de leur syndicat à l'époque de la privatisation, aujourd'hui député à l'APN et président du club de foot USMAn leur a bouffé la tete et les utilise pour faire chanter Mittal pour obtenir 17 milliards de centimes de plus en subventions.

                          Ca peut paraitre grossier, mais c'est cela l'affaire.

                          Envoyé par augustin
                          La donne a changé depuis le rachat de Arcelor. les deux sites désignés comme insufisament rentables sont ceux d'l Hajar et de serbie.
                          La presse spécialisée dont tu parles c'est la presse à grande circulation Française qui avait versée dans le racisme contre Mr. Mittal quand ce dernier voulait racheter Arcelor. Ca n'a rien d'une presse spécialisée. Quand Mittal a acheté tout de meme et que plus rien ne pouvait l'arretter, cette meme presse Française s'est mise à faire du lobbying contre d'autres sites de Mittal dans le monde pour les faire fermer de sorte à:

                          1- Garantir la sécurité des emplois en France.
                          2- Obtenir l'ouverture de nouveaux marchés pour leur site en France avec la fermeture de ces "concurrents" au sein du meme groupe.

                          C'est notamment ce qu'ils essayent de faire avec El Hadjar. Les lobbys Français aimeraient bien voir Mittal fermer El Hadjar: ca leur donnera plus de garantie pour leur emplois et ca asséchera le marché Algérien de l'acier, qui se mettra à importer plus de France, ce qui est aussi dans leur interet. Pour ce faire ils affirment que El Hadjar n'est pas suffisament rentable. Note que le suffisament est trés subjectif, que cette presse ne précise jamais ce que "suffisament" signifie au juste, et qu'elle n'est pas une presse spécialisée.


                          Envoyé par augustin
                          Toute la presse spécialisé a repris cette information à l'époque. la non rentabilité d'al hadjar est invérifiable puisque Mittal n'a jamais publié de bilan du complexe d'el hajar à part la production total et le nombre de salarié!
                          El Hadjar n'est pas non rentable. Bien au contraire, sa production a plus que doublé depuis sa reprise partielle par les Indiens. La presse Française dit qu'il n'est pas suffisament rentable sans jamais publier un chiffre. El Hadjar produit aujourd'hui 2 millions de tonnes d'acier par an, alors que quand il fut racheté il produisait à peine 700.000 tonnes/an. Sa masse salariale est à la baisse, le prix de l'acier est en hausse. Il ne fait aucun doute qu'il est rentable. La question c'est que ce que "suffisament" signifie dans le vocabulaire de la presse Française?

                          Si tu veux mon avis, c'est un lobbying pur et simple, et cette affaire de Menadi qui pousse 400 employés à la confrontation avec leur direction à Annaba est du pain béni pour eux. Maintenant je ne sais pas si les Algériens qui encouragent cette confrontation le font par stupidité ou parce qu'ils défendent des interets, mais en tout les cas, une chose est sure: ca n'est pas dans l'interet des Algériens de jetter de l'huile sur le feu dans cette affaire.

                          Au plaisir,
                          66

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                          • #14
                            En ce moment mittal steel est plus préoccupé par le recours en justice des actionnaires minoritaires de arcelor. S'il a lésé ses "propres" actionnaires, il n'aura aucun remord à se défaire de ses salariés algeriens, arcelor se comporte comme un prédateur: il observe, attaque sa proie, une fois rassasié, abandonne les restes, en vrai tigre du bengale.

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                            • #15
                              +1 pour Double 6 meme si je ne dirai pas que se fut du racisme mais simplement l'instint de conservation ^^

                              Commentaire

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