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Zurich/Bâle - Quelque cinq semaines et demie après son entrée en fonction surprise, le nouveau patron de l'UBS Marcel Rohner a présenté mardi un résultat record.
Le numéro un de la place financière suisse a réalisé un bénéfice de 5,6 milliards de francs au 2e trimestre, supérieur de 79% à celui de la même période de 2006. C'est le meilleur résultat trimestriel de l'histoire de la banque. Malgré cela, les prévisions restent prudentes pour le reste de l'année.
Le patron de l'UBS a annoncé lors d'une conférence téléphonique qu'il était très satisfait du résultat obtenu. C'est le plus important de son histoire, même si ce bénéfice comprend un gain de 1,93 milliard de francs tiré de la cession de sa participation de 20,7% dans la banque Julius Bär. Ces résultats incluent aussi une charge de 229 millions de francs en rapport avec la liquidation de Dillon Read Capital Management (DRCM). Sans ces facteurs particuliers, le résultat des opérations financières aurait atteint 3,455 milliards de francs, en hausse de 14%.
L'ensemble des produits a progressé de 30% à 15,6 milliards de francs. Parallèlement, le poste des dépenses a augmenté de 21% à 9,6 milliards. Ce qui s'explique essentiellement par une hausse des effectifs du personnel, a expliqué Marcel Rohner. L'UBS comptait 81.557 employés en juin dernier, soit 920 de plus que trois mois auparavant. A la suite de la liquidation de l'unité de gestion de placements alternatifs DRCM, 122 de ses 230 employés ont été transférés dans la banque d'investissement de l'UBS.
Str: Peu touchée par la crise des crédits
La liquidation de DRCM s'est soldée par le remboursement de 1,5 milliard de francs à des investisseurs externes, a relevé Marcel Rohner. Les portefeuilles et le capital géré par DRCM ont été intégrés à l'»Investment Bank» de l'UBS. Le patron de la banque s'est déclaré déçu par les résultats de DRCM. Cependant, dans l'ensemble, l'UBS a été peu touchée par la crise des crédits aux Etats-Unis.
L'UBS, en tant que numéro un mondial de la gestion de fortune, administre des avoirs de 3,2 billions de francs, supérieurs de 23% à ceux gérés il y a un an. Les apports d'argent frais se montent à 35,2 milliards.
Str: Turbulence des marchés
La banque observe une attitude réservée quant aux prévisions pour l'ensemble de l'année, compte tenu des turbulences actuelles sur les marchés. La volatilité des marchés est très élevée et il est plus difficile de formuler des prévisions que d'habitude. Si ces turbulences perdurent, les résultats du second semestre 2007 seront probablement en baisse par rapport à la même période de 2006.
Malgré ce résultat record, les analystes financiers ont conservé un ton caustique et les investisseurs sont fâchés. Ce qui a produit des effets bien tangibles à l'ouverture de la bourse. Dans un marché globalement en repli, le cours de l'action UBS a perdu jusqu'à 3,9% par rapport à la veille pour s'établir à 63,50 francs, avant de regagner du terrain.
AP
mi/dje/gg/pc
Source: AP
Zurich/Bâle - Quelque cinq semaines et demie après son entrée en fonction surprise, le nouveau patron de l'UBS Marcel Rohner a présenté mardi un résultat record.
Le numéro un de la place financière suisse a réalisé un bénéfice de 5,6 milliards de francs au 2e trimestre, supérieur de 79% à celui de la même période de 2006. C'est le meilleur résultat trimestriel de l'histoire de la banque. Malgré cela, les prévisions restent prudentes pour le reste de l'année.
Le patron de l'UBS a annoncé lors d'une conférence téléphonique qu'il était très satisfait du résultat obtenu. C'est le plus important de son histoire, même si ce bénéfice comprend un gain de 1,93 milliard de francs tiré de la cession de sa participation de 20,7% dans la banque Julius Bär. Ces résultats incluent aussi une charge de 229 millions de francs en rapport avec la liquidation de Dillon Read Capital Management (DRCM). Sans ces facteurs particuliers, le résultat des opérations financières aurait atteint 3,455 milliards de francs, en hausse de 14%.
L'ensemble des produits a progressé de 30% à 15,6 milliards de francs. Parallèlement, le poste des dépenses a augmenté de 21% à 9,6 milliards. Ce qui s'explique essentiellement par une hausse des effectifs du personnel, a expliqué Marcel Rohner. L'UBS comptait 81.557 employés en juin dernier, soit 920 de plus que trois mois auparavant. A la suite de la liquidation de l'unité de gestion de placements alternatifs DRCM, 122 de ses 230 employés ont été transférés dans la banque d'investissement de l'UBS.
Str: Peu touchée par la crise des crédits
La liquidation de DRCM s'est soldée par le remboursement de 1,5 milliard de francs à des investisseurs externes, a relevé Marcel Rohner. Les portefeuilles et le capital géré par DRCM ont été intégrés à l'»Investment Bank» de l'UBS. Le patron de la banque s'est déclaré déçu par les résultats de DRCM. Cependant, dans l'ensemble, l'UBS a été peu touchée par la crise des crédits aux Etats-Unis.
L'UBS, en tant que numéro un mondial de la gestion de fortune, administre des avoirs de 3,2 billions de francs, supérieurs de 23% à ceux gérés il y a un an. Les apports d'argent frais se montent à 35,2 milliards.
Str: Turbulence des marchés
La banque observe une attitude réservée quant aux prévisions pour l'ensemble de l'année, compte tenu des turbulences actuelles sur les marchés. La volatilité des marchés est très élevée et il est plus difficile de formuler des prévisions que d'habitude. Si ces turbulences perdurent, les résultats du second semestre 2007 seront probablement en baisse par rapport à la même période de 2006.
Malgré ce résultat record, les analystes financiers ont conservé un ton caustique et les investisseurs sont fâchés. Ce qui a produit des effets bien tangibles à l'ouverture de la bourse. Dans un marché globalement en repli, le cours de l'action UBS a perdu jusqu'à 3,9% par rapport à la veille pour s'établir à 63,50 francs, avant de regagner du terrain.
AP
mi/dje/gg/pc
Source: AP