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La dépression liée à des anomalies des circuits des centres de l'émotion

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  • La dépression liée à des anomalies des circuits des centres de l'émotion

    La dépression n'est pas un trait de caractère !! c'est une maladie, cela servira aussi à déculpabiliser tant de personnes qui souffrent, sans un nom sur leur mal.
    C'est vrai que la médecine savait déjà bien sûr, mais le grand public a parfois un regard incopréhensif et même négatif.

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    WASHINGTON (AFP) - La dépression est liée à des anomalies des circuits neuronaux dans les centres de l'émotion du cerveau, les dépressifs étant souvent incapables de contrôler efficacement leurs émotions par un effort mental, selon une étude publiée mardi aux Etats-Unis.
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    Les chercheurs, qui ont eu recours à une technique d'imagerie, ont montré que le cerveau de personnes souffrant de dépression grave réagit très différemment de celui des sujets jouissant d'une bonne santé mentale face à des situations de stress.

    "Ressentir des sentiments négatifs face à des situations stressantes est normal", explique Tom Johnstone, un chercheur à la faculté de médecine de l'université de Wisconsin-Madison (nord), le principal auteur de cette étude parue dans le Journal of Neuroscience daté du 15 août.

    "Une caractéristique des graves dépressions est l'incapacité de contrôler les émotions négatives et de retrouver un état émotionnel normal après une expérience pénible", ajoute-t-il.

    Pour évaluer le rôle des régulateurs de l'émotion dans le cerveau des dépressifs, cette équipe de psychiatres et psychologues a observé les réactions du cerveau de sujets normaux et de ceux souffrant de dépression alors qu'ils regardaient une série de photos choisies pour provoquer de fortes réactions émotionnelles négatives (scènes d'accident ou animaux sauvages menaçants par exemple).

    Les chercheurs ont demandé aux participants de s'efforcer de réduire l'intensité de leurs réactions émotionnelles négatives, en imaginant par exemple la même scène pour la rendre moins perturbante.

    "Nous leur avons demandé de modifier le contenu de ce qu'ils voyaient" plutôt que de penser à autre chose, explique M. Johnstone.

    "Nous cherchions ainsi à forcer les sujets à recourir aux centres de la réflexion de leur cerveau pour ré-interpréter le contenu émotionnel des images de manière à intensifier ou à réduire leur impact", dit-il.

    Chez les individus normaux et dépressifs, ces chercheurs ont observé que ces efforts se traduisaient par une augmentation de l'activité cérébrale dans des zones du cortex préfrontal connues pour être des centres de l'émotion du cerveau.

    La grande différence entre les deux groupes a été constatée dans les réactions des centres émotionnels eux-mêmes, dont l'amygdale.

    Chez les personnes normales, la forte activité des centres de la réflexion était accompagnée d'une faible intensité de l'activité émotionnelle, indiquant leur succès à contrôler leurs émotions.

    En contraste, chez les sujets dépressifs, un haut degré d'activité persiste dans leurs centres de l'émotion malgré l'intense activité des régions du cerveau où siège la réflexion.

    Ces chercheurs ont conclu que les sujets normaux peuvent efficacement contrôler leurs émotions par un effort mental, tandis que les dépressifs en sont souvent incapables en raison d'anomalies des circuits neuronaux des zones où siègent l'émotion.

  • #2
    Une petite remarque ...

    Oui , effectivement , si le grand public , que nous représentons tous , se prenait le temps de lire cet article et en admettait la teneur , je crois que pas mal de dépressifs trouveraient un plus de tolérance et seraient moins pointés du doigt.
    J'avais lu un article sur " Psychologie " , il y a de cela longtemps qui traitait d'une étude semblable , avec un point de désacord malgré tt :
    Le fait que les personnes moins sujettes aux états dépressifs , controlent mieux leurs activités émotionelles !!

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    • #3
      Le fait que les personnes moins sujettes aux états dépressifs , controlent mieux leurs activités émotionelles !!
      Oui, il est possible en effet que les chercheurs avait déjà cette interprétation pour ce qui de la dépression, il me semble que l'article souligne aussi la constatation pour ainsi dire physique dans le cerveau ou de zones du cerveau laissant apparaitre ce trouble.

      Avec les nouveaux matériels comme le scanner, l'IRM on scrute le coprs humain et le voit comme jamais auparavant.

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      • #4
        comment ouvrir les yeux à un depressif qui ne veu pas admettre qu'il faut se faire soigner?
        C'est trés dur à vivre pour son entourage
        Les roses poussent parmi les épines

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        • #5
          tadart

          Il faudrait que le mot dépression rime avec maladie et que le regard vis à vis de ce mal soit vu ainsi.

          Se soigner deviendrait alors normal !

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          • #6
            C'est une maladie qu'il faut prendre au sérieux, je ne sais pas si il y'a un réel traitement médical, mais si le patient s'en rend compte il peu soit se controler soit se remettre en question
            Les roses poussent parmi les épines

            Commentaire


            • #7
              C'est une maladie qu'il faut prendre au sérieux, je ne sais pas si il y'a un réel traitement médical, mais si le patient s'en rend compte il peu soit se controler soit se remettre en question
              Oui, la dépression se traite comme tant d'autres troubles. Certes c'est toujours plus difficile lorsque la dépression est sévère.

              Beaucoup de gens connaissent un épisode dépressif, surtout aujourd'hui avec les exigences de la vie "moderne"...C'est comme les capacité physique il y a une limite, l'épuisment. Il est en ainsi pour les capacité mentales lorsque on arrive à la limite des ressources et des capacités d'adaptations, le stress etc...il peut y avoir un effondrement.

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              • #8
                Donc les éléments extérieurs n'ont rien à voir comme par exemple le décès d'un proche suivi d'une perte d'emploi suivi d'une perte de revenu, suivi d'une expulsion de son logement suivi de se retrouver dans la rue?
                Une personne normale réussirait à juguler ses sentiments négatifs car elle n'a pas de dysfonctionnement neuronal alors que la personne prédisposée biologiquement juste en claquant des doigts aurait du mal à contrôler ses dispositions mentales vers le négatif.

                Cette étude est quand même pas très convaincante. La réalité est bien plus complexe Non?

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                • #9
                  Donc les éléments extérieurs n'ont rien à voir comme par exemple le décès d'un proche suivi d'une perte d'emploi suivi d'une perte de revenu, suivi d'une expulsion de son logement suivi de se retrouver dans la rue?
                  Ce n'est pas ce qui dit l'article ni nos autres messages. L'étude montre, mais plus généralement, c'est la capacité des individus qui est différentes sur le plan mental à s'adapter, à percevoir ou a aborder les différentes situations de la vie.

                  A noter que l'article parle en fait de la dépression sévère, qui est vraiment un handicap affectant la vie de la personne.

                  Pour ce qui est du mental en général on constate bien que nous sommes différents, il y a par exemple des personnes pessimiste et d'autres optimiste qui ne verront pas et n'agiront pas de la même manière face à une situation donnée.
                  Sans parler d'autres aspects, la concentration, la capacité d'adaptation etc...

                  L'article nous confirme encore plus que la dépression est bien un pathologie.
                  Dernière modification par elyas, 16 août 2007, 01h04.

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