Belaid Abdesselam invité de Fatour Essabah
« Je ne serais jamais contre Bouteflika »
Belaid Abdesselam, l’ancien Chef du Gouvernement, revient sur ce qu’il a appelé « le mouvement du 11 janvier 1992 » qui a permis aux militaires de mettre fin aux fonctions du président Chadli Bendjedid, et le qualifie de « coup d’Etat sans effusion de sang ».
Belaid Abdesselam était l’invité de Fatour Essabah, il a parlé avec un groupe de journalistes de la « bataille » qu’il mène avec les généraux Mohamed Touati et Khaled Nezzar, tous deux à la retraite, après ses mémoires et si ses critiques étaient motivées par une personne ou un groupe de personnes, il a indiqué sans hésitation « il n’y a aucune partie ou personne qui m’a poussé à écrire et publier mes mémoires, tout ce qu’il y a c’est que j’ai décidé de répondre à des personnes qui m’ont critiqué pendant des années, dont M. Touati en 2001 qui a indiqué que mon départ de la présidence du gouvernement en 1993 était du à mon échec ». Il a souligné que Ali Kafi, président du Haut Conseil d’Etat alors, après la décision de son départ, lui a demandé de choisir la meilleure manière d’informer l’opinion publique pour que ça ne soit perçu ni comme une démission ni comme un limogeage.
Celui qui est qualifié de « père de l’industrie algérienne » estime que son départ de la tête du Gouvernement est l’une des conséquences du mouvement du 11 janvier qu’il a qualifié de « résultats de l’échec du pouvoir après l’ère Boumediene… toutefois il y a ceux qui croient que l’échec était du au fait que Chadli ait ouvert la porte à l’agrément d’un quelconque parti et si il n’avait pas accordé l’agrément au Front Islamique du Salut, FIS, le pays n’aurait jamais connu cette destruction et ce chaos ».
Il a, par ailleurs, estimé que la France n’avait pas à s’excuser pour ce qu’elle a fait durant l’ère coloniale, il a indiqué « je vais vous surprendre mais il n’y a aucune raison de demander ces excuses parce que tout simplement c’est impossible du point de vue pratique, car aucun pays ne s’est jamais excusé pour une agression sur un autre, à l’exception de ceux qui ont été défaits en guerre à l’instar de l’Allemagne nazi, quand à nous nous avons obligé la France à reconnaître notre indépendance et se retirer de l’Algérie mais nous ne l’avons pas vaincu pour la détruire, elle est aujourd’hui une puissance mondiale et ses excuses sont impossibles et improbables ». Pour ce qui est de la détermination de Bouteflika et son insistance sur les excuses, Belaid a indiqué c’est parce que c’est le président et que par conséquent il essaye de concrétiser les souhaits de tous les citoyens.
Sur un autre plan, il a précisé qu’il ne sera jamais contre le président Bouteflika qu’il s’agisse de la révision de la constitution ou un autre mandat présidentiel, soulignant « je ne me trouve pas au pouvoir et même en tant qu’observateur je n’ai pas le droit de parler en l’absence de données réelles et précises ».
« Je ne serais jamais contre Bouteflika »
Belaid Abdesselam, l’ancien Chef du Gouvernement, revient sur ce qu’il a appelé « le mouvement du 11 janvier 1992 » qui a permis aux militaires de mettre fin aux fonctions du président Chadli Bendjedid, et le qualifie de « coup d’Etat sans effusion de sang ».
Belaid Abdesselam était l’invité de Fatour Essabah, il a parlé avec un groupe de journalistes de la « bataille » qu’il mène avec les généraux Mohamed Touati et Khaled Nezzar, tous deux à la retraite, après ses mémoires et si ses critiques étaient motivées par une personne ou un groupe de personnes, il a indiqué sans hésitation « il n’y a aucune partie ou personne qui m’a poussé à écrire et publier mes mémoires, tout ce qu’il y a c’est que j’ai décidé de répondre à des personnes qui m’ont critiqué pendant des années, dont M. Touati en 2001 qui a indiqué que mon départ de la présidence du gouvernement en 1993 était du à mon échec ». Il a souligné que Ali Kafi, président du Haut Conseil d’Etat alors, après la décision de son départ, lui a demandé de choisir la meilleure manière d’informer l’opinion publique pour que ça ne soit perçu ni comme une démission ni comme un limogeage.
Celui qui est qualifié de « père de l’industrie algérienne » estime que son départ de la tête du Gouvernement est l’une des conséquences du mouvement du 11 janvier qu’il a qualifié de « résultats de l’échec du pouvoir après l’ère Boumediene… toutefois il y a ceux qui croient que l’échec était du au fait que Chadli ait ouvert la porte à l’agrément d’un quelconque parti et si il n’avait pas accordé l’agrément au Front Islamique du Salut, FIS, le pays n’aurait jamais connu cette destruction et ce chaos ».
Il a, par ailleurs, estimé que la France n’avait pas à s’excuser pour ce qu’elle a fait durant l’ère coloniale, il a indiqué « je vais vous surprendre mais il n’y a aucune raison de demander ces excuses parce que tout simplement c’est impossible du point de vue pratique, car aucun pays ne s’est jamais excusé pour une agression sur un autre, à l’exception de ceux qui ont été défaits en guerre à l’instar de l’Allemagne nazi, quand à nous nous avons obligé la France à reconnaître notre indépendance et se retirer de l’Algérie mais nous ne l’avons pas vaincu pour la détruire, elle est aujourd’hui une puissance mondiale et ses excuses sont impossibles et improbables ». Pour ce qui est de la détermination de Bouteflika et son insistance sur les excuses, Belaid a indiqué c’est parce que c’est le président et que par conséquent il essaye de concrétiser les souhaits de tous les citoyens.
Sur un autre plan, il a précisé qu’il ne sera jamais contre le président Bouteflika qu’il s’agisse de la révision de la constitution ou un autre mandat présidentiel, soulignant « je ne me trouve pas au pouvoir et même en tant qu’observateur je n’ai pas le droit de parler en l’absence de données réelles et précises ».
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