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Wall Street a entamé la séance en baisse, l'indice Dow Jones passant sous les 13.000 points pour la première fois depuis le 1er mai dernier. L'indice de référence des valeurs industrielles s'inscrit en repli de 45 points, à 12.984 points, tandis que le Nasdaq recule de cinq points, à 2.494 points. Les craintes relatives à la crise du marché hypothécaire continuent de dominer le marché et éclipsent l'annonce d'une faible inflation en juillet et d'une progression supérieure aux prévisions de la production industrielle en juin.
Du côté de l'Europe, peu après 16h30, l'indice FTSE-100 à Londres était en baisse de 0,6% à 6.106,10 points. Le CAC 40 à Paris perdait 0,7% à 5.439,89 et le DAX 30, à Francfort, était en recul de 0,29% à 7.446,35. Au Japon et en Nouvelle-Zélande, les indices financiers ont clôturé à leur plus bas niveau depuis neuf mois.
«L'inconstance des marchés va continuer jusqu'à ce que l'on connaisse bien l'étendue du problème», a commenté Richard Hunter, analyste financier travaillant pour Hargreaves Lansdown. «Il pourrait falloir plusieurs semaines pour que la situation se détende».
En Asie, certains économistes assurent que les variations des marchés sont à court terme. Selon eux, certains problèmes actuels pourraient même permettre de faire de bonnes affaires, étant donné la forte croissance et les profits enregistrés en Chine, au Japon et dans d'autres économies de la région.
Rien n'indiquait mercredi que la Banque centrale européenne (BCE) allait injecter pour la cinquième fois consécutive de l'argent dans le circuit monétaire de la zone Euro, afin de rétablir la confiance entre banques pour les inciter à s'accorder des prêts et remettre des liquidités en circulation. Depuis le 9 août, la BCE a déjà injecté 211 milliards d'euros (286,77 milliards de dollars) dans ce circuit.
Les grandes banques centrales du monde entier ont également pris des mesures similaires, mais à un niveau moins important.
Au Japon, l'indice Nikkeï a clôturé en baisse de 2,2% mercredi, à 16.475,61 points, son plus bas niveau depuis le 8 décembre dernier, en raison notamment des répercussions des problèmes de liquidités sur les marchés monétaires internationaux.
«Nous restons confiants dans le fait que les choses peuvent se calmer», a expliqué David Cohen, chargé d'élaborer les prévisions économiques pour l'Asie à Action Economics, à Singapour. S'il se montre optimiste à moyen terme, il estime en revanche qu'à court terme, les bourses pourraient encore connaître quelques turbulences. «Il est évident que les investisseurs sont nerveux», note-t-il.
http://www.20min.ch/images/content/2...508815/2/1.jpg
AP
Wall Street a entamé la séance en baisse, l'indice Dow Jones passant sous les 13.000 points pour la première fois depuis le 1er mai dernier. L'indice de référence des valeurs industrielles s'inscrit en repli de 45 points, à 12.984 points, tandis que le Nasdaq recule de cinq points, à 2.494 points. Les craintes relatives à la crise du marché hypothécaire continuent de dominer le marché et éclipsent l'annonce d'une faible inflation en juillet et d'une progression supérieure aux prévisions de la production industrielle en juin.
Du côté de l'Europe, peu après 16h30, l'indice FTSE-100 à Londres était en baisse de 0,6% à 6.106,10 points. Le CAC 40 à Paris perdait 0,7% à 5.439,89 et le DAX 30, à Francfort, était en recul de 0,29% à 7.446,35. Au Japon et en Nouvelle-Zélande, les indices financiers ont clôturé à leur plus bas niveau depuis neuf mois.
«L'inconstance des marchés va continuer jusqu'à ce que l'on connaisse bien l'étendue du problème», a commenté Richard Hunter, analyste financier travaillant pour Hargreaves Lansdown. «Il pourrait falloir plusieurs semaines pour que la situation se détende».
En Asie, certains économistes assurent que les variations des marchés sont à court terme. Selon eux, certains problèmes actuels pourraient même permettre de faire de bonnes affaires, étant donné la forte croissance et les profits enregistrés en Chine, au Japon et dans d'autres économies de la région.
Rien n'indiquait mercredi que la Banque centrale européenne (BCE) allait injecter pour la cinquième fois consécutive de l'argent dans le circuit monétaire de la zone Euro, afin de rétablir la confiance entre banques pour les inciter à s'accorder des prêts et remettre des liquidités en circulation. Depuis le 9 août, la BCE a déjà injecté 211 milliards d'euros (286,77 milliards de dollars) dans ce circuit.
Les grandes banques centrales du monde entier ont également pris des mesures similaires, mais à un niveau moins important.
Au Japon, l'indice Nikkeï a clôturé en baisse de 2,2% mercredi, à 16.475,61 points, son plus bas niveau depuis le 8 décembre dernier, en raison notamment des répercussions des problèmes de liquidités sur les marchés monétaires internationaux.
«Nous restons confiants dans le fait que les choses peuvent se calmer», a expliqué David Cohen, chargé d'élaborer les prévisions économiques pour l'Asie à Action Economics, à Singapour. S'il se montre optimiste à moyen terme, il estime en revanche qu'à court terme, les bourses pourraient encore connaître quelques turbulences. «Il est évident que les investisseurs sont nerveux», note-t-il.
http://www.20min.ch/images/content/2...508815/2/1.jpg
AP