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Un marché évalué à 12 milliards de dinars
La RATP décroche le contrat du métro d’Alger
La RATP-Développement figure parmi les sociétés de transport les plus importantes en France, voire en Europe où elle compte déjà à son actif la gestion de plusieurs lignes de transport urbain.
Comme il fallait bien s’y attendre, le métro d’Alger sera géré par une entreprise et ce, après une guerre sans merci de trois groupes français qui ont répondu à l'appel d'offres lancé par l'Algérie pour la gestion du métro d'Alger, à savoir la Société nationale des transports ferroviaires (SNCF) à travers sa filiale Keolis, la Régie autonome des transports parisiens (RATP) et un autre groupe très expérimenté en la matière. Finalement, c’est la Régie autonome des transports parisiens (RATP-Développement), une entreprise publique désignée assurant la gestion du métro et d'autres transports urbains de Paris et de sa proche banlieue (autobus, tramway, et une partie des lignes A et B du RER), qui vient officiellement de décrocher le contrat de marché pour assurer la gestion de l’exploitation et de la maintenance du métro d’Alger, sélectionnée au forceps devant ses homologues de l’Hexagone, seuls soumissionnaires à cet important marché. Celui-ci évalué, selon l’avis d’appel d’offres lancé par l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), dépendante du ministère des Transports, à plus de 12 milliards de dinars, revient donc à la RATP-Développement lors de l’ouverture des plis qui s’est récemment déroulée à Alger et après une analyse des offres techniques et financières de ladite société, estimée, selon la même source, à 3 763 points sur 4 200 points fixés dès le départ par l’EMA. Selon notre source, cette offre a donné lieu à un satisfecit du gouvernement qui a toujours émis le vœu de confier la gestion du premier métro du pays à un groupe international qui a fait ses preuves, notamment dans les transports urbains. Partant, la RATP-Développement a fait valoir son savoir-faire et toute l’expertise pour décrocher ce marché et mettre fin à une rude concurrence. Avec un chiffre d'affaires de 3,7 milliards d'euros, la RATP- Développement figure parmi les sociétés de transport les plus importantes en France, voire en Europe où elle compte déjà à son actif la gestion de plusieurs lignes de transport urbain. Sa longue expérience dans la gestion du métro de Paris et du RER, sans compter les bus et le tramway, a plaidé en sa faveur lors de l’étude de son offre technique et financière. Il faut rappeler que le marché du métro d’Alger a attiré les convoitises de plusieurs sociétés françaises et a défrayé la chronique à Paris où les langues se sont déliées jusqu’à qualifier le métro d’Alger d’un “marché mince”. Or, le forcing de ces groupes a démontré, au fil des jours, que ce marché a fait baver les plus grosses cylindrées de l’Hexagone. Du coup, la RATP-Développement a misé gros pour se placer en première ligne avant de “briguer” ce contrat. L'enjeu étant de réussir à mettre en exploitation le métro d’Alger avant fin 2008, le gouvernement algérien a mis des garde-fous à même d’imposer un cahier des charges très rigoureux en mettant en avant la qualité des prestations de services. Soulignons que le contrat décroché par la RATP-Développement d'exploitation porte sur une durée déterminée de dix ans. Outre la formation des conducteurs algériens et des tests de sécurité, la RATP-Développement aura à gérer un flux de voyageurs estimé à plus de 50 millions de passagers/an. L’année dernière, la RATP-Développement et le groupe d’ingénierie Systra avaient remporté l’appel d’offres relatif à l’assistance du maître d’ouvrage délégué pour l’EMA, et qui consiste en le suivi des études et de la mise en place des installations fixes, en vue de la mise en service de la première tranche du métro prévue en 2008.
FARID BELGACEM
LIBERTE
La RATP-Développement figure parmi les sociétés de transport les plus importantes en France, voire en Europe où elle compte déjà à son actif la gestion de plusieurs lignes de transport urbain.
Comme il fallait bien s’y attendre, le métro d’Alger sera géré par une entreprise et ce, après une guerre sans merci de trois groupes français qui ont répondu à l'appel d'offres lancé par l'Algérie pour la gestion du métro d'Alger, à savoir la Société nationale des transports ferroviaires (SNCF) à travers sa filiale Keolis, la Régie autonome des transports parisiens (RATP) et un autre groupe très expérimenté en la matière. Finalement, c’est la Régie autonome des transports parisiens (RATP-Développement), une entreprise publique désignée assurant la gestion du métro et d'autres transports urbains de Paris et de sa proche banlieue (autobus, tramway, et une partie des lignes A et B du RER), qui vient officiellement de décrocher le contrat de marché pour assurer la gestion de l’exploitation et de la maintenance du métro d’Alger, sélectionnée au forceps devant ses homologues de l’Hexagone, seuls soumissionnaires à cet important marché. Celui-ci évalué, selon l’avis d’appel d’offres lancé par l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), dépendante du ministère des Transports, à plus de 12 milliards de dinars, revient donc à la RATP-Développement lors de l’ouverture des plis qui s’est récemment déroulée à Alger et après une analyse des offres techniques et financières de ladite société, estimée, selon la même source, à 3 763 points sur 4 200 points fixés dès le départ par l’EMA. Selon notre source, cette offre a donné lieu à un satisfecit du gouvernement qui a toujours émis le vœu de confier la gestion du premier métro du pays à un groupe international qui a fait ses preuves, notamment dans les transports urbains. Partant, la RATP-Développement a fait valoir son savoir-faire et toute l’expertise pour décrocher ce marché et mettre fin à une rude concurrence. Avec un chiffre d'affaires de 3,7 milliards d'euros, la RATP- Développement figure parmi les sociétés de transport les plus importantes en France, voire en Europe où elle compte déjà à son actif la gestion de plusieurs lignes de transport urbain. Sa longue expérience dans la gestion du métro de Paris et du RER, sans compter les bus et le tramway, a plaidé en sa faveur lors de l’étude de son offre technique et financière. Il faut rappeler que le marché du métro d’Alger a attiré les convoitises de plusieurs sociétés françaises et a défrayé la chronique à Paris où les langues se sont déliées jusqu’à qualifier le métro d’Alger d’un “marché mince”. Or, le forcing de ces groupes a démontré, au fil des jours, que ce marché a fait baver les plus grosses cylindrées de l’Hexagone. Du coup, la RATP-Développement a misé gros pour se placer en première ligne avant de “briguer” ce contrat. L'enjeu étant de réussir à mettre en exploitation le métro d’Alger avant fin 2008, le gouvernement algérien a mis des garde-fous à même d’imposer un cahier des charges très rigoureux en mettant en avant la qualité des prestations de services. Soulignons que le contrat décroché par la RATP-Développement d'exploitation porte sur une durée déterminée de dix ans. Outre la formation des conducteurs algériens et des tests de sécurité, la RATP-Développement aura à gérer un flux de voyageurs estimé à plus de 50 millions de passagers/an. L’année dernière, la RATP-Développement et le groupe d’ingénierie Systra avaient remporté l’appel d’offres relatif à l’assistance du maître d’ouvrage délégué pour l’EMA, et qui consiste en le suivi des études et de la mise en place des installations fixes, en vue de la mise en service de la première tranche du métro prévue en 2008.
FARID BELGACEM
LIBERTE
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