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L’Egypte doit maintenir le rythme des réformes pour attirer plus d’investissements

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  • L’Egypte doit maintenir le rythme des réformes pour attirer plus d’investissements

    Résultat des courses, l'Egypte a reçu plus de 20 milliards de dollars d'IDE ces 3 dernières années, c'est pas beau ça.
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    Ces dernières années, l’Égypte a accompli des progrès remarquables dans la réforme de sa politique d’investissement, mais les entreprises tant étrangères que nationales restent confrontées à de sérieux obstacles. Un assouplissement de ces restrictions aurait pour effet d’attirer davantage d’investissements et d’intensifier la concurrence, pour le plus grand bien de l’économie tout entière, selon une nouvelle étude de l’OCDE.

    L’examen 2007 de la politique d’investissement de l’Égypte relève que les entrées d’investissements directs étrangers ont été multipliées par douze entre 2001 et 2006. Elles ont atteint 9 milliards USD sur les trois premiers trimestres de l’exercice 2007 par rapport au 0,5 milliard USD de 2001. Par comparaison, le total avoisinait 6.1 milliards USD pour 2006 dans son ensemble.

    L’ambitieux programme de réformes lancé en 2004 a contribué à diffuser plus largement les retombées de l’investissement direct étranger (IDE) dans l’économie du pays. En 2004, le secteur du pétrole et du gaz absorbait les deux tiers de l’IDE, mais en 2006 ce sont les industries manufacturières et les services qui ont obtenu cette part, le secteur pétrolier ne recevant plus qu’un tiers du total.

    Les obstacles à l’entrée ont été allégés pour les investisseurs tant nationaux qu’étrangers, les formalités douanières ont été simplifiées et en 2004 un ministère spécialisé a été créé pour promouvoir et gérer les investissements. Le système fiscal en particulier a été simplifié, en réduisant le taux d’imposition des sociétés de 32 et 40% à un taux uniforme de 20%, et l’élimination d’environ 3.000 jours d’exonérations diverses et temporaires d’impôt.

    L'investissement étranger dans le secteur manufacturier a été entièrement libéralisé, exception faite des activités liées à la défense. Dans les services financiers et les services de télécommunications privés, les prises de participations étrangères sont autorisées jusqu’à hauteur de 100%. L’enregistrement de biens est devenu beaucoup plus rapide et beaucoup moins onéreux, les coûts étant désormais plafonnés tandis que la mise en place d’un “guichet unique” a permis de ramener les délais moyens de 193 jours à une simple semaine.

    Mais l’investissement étranger reste soumis à des restrictions dans plusieurs secteurs, notamment la construction, l’électricité, et les transports. Dans l’industrie de la construction, par exemple, les investisseurs étrangers sont tenus de former des co-entreprises où la participation étrangère est limitée à 49%. La levée de ces restrictions stimulerait la concurrence et serait bénéfique à la fois pour les consommateurs et pour les entreprises, affirme l’étude de l’OCDE.

    Dans certains secteurs, des dispositions limitent le nombre de travailleurs étrangers qu’une entreprise peut employer et l’éventail des services qu’ils peuvent offrir. A titre d’exemple, seuls les ressortissants égyptiens sont admis à plaider auprès des tribunaux. Un cabinet d’avocats étranger peut ouvrir un bureau en Égypte pour y servir ses clients internationaux, mais il n’est pas autorisé à représenter un client en justice. Ces restrictions devraient être réexaminées d’urgence, indique l’étude.

    Sur la base de cet examen de la politique d’investissement, l’OCDE a invité l’Égypte à adhérer à la Déclaration de l’OCDE sur l’investissement international et les entreprises multinationales. C’est le premier pays arabe et le premier pays africain à y adhérer. Lors de ce processus, l’Égypte est convenue de revoir les restrictions qui pèsent sur les investisseurs et qui ont été mises en évidence dans le rapport. Il s’agit notamment de plusieurs dispositions qui ne servent plus leurs objectifs initiaux liés à l’action des pouvoirs publics, comme certaines limitations dans le secteur du tourisme ainsi que le traitement discriminatoire des investisseurs étrangers concernant la construction, les services de messagerie et les services d’intermédiation commerciale en lien avec les exportations.

    Source : OCDE

    En Egypte : l'Arabie Saoudite, premier pourvoyeur d'IDE

    Plus de 20 milliards de dollars !... C’est le volume global des IDE injectés en Egypte lors des trois dernières années. Le ministre égyptien de l’Investissement, qui en a fait la déclaration, précise la progression de cette manne : 2,1 milliards en 2003-2004, 3,9 milliards en 2004-2005, 6,1 milliards en 2005-2006, et 10 milliards en 2006-2007.
    Premier pourvoyeur d’IDE en Egypte, l’Arabie Saoudite, suivie des Emirats Arabes, du Koweït, de la Hollande, de la France, des USA, de l’Espagne et de la Libye.
    Par secteurs, l’industrie et le pétrole en accaparent 35%, contre le tourisme (18%), les services financiers (14%), les NTIC (10%), le bâtiment (6%) et autres services (13%).

    16/08/2007. Webmanagercenter.
    Dernière modification par zek, 16 août 2007, 09h54.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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