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Algérie: Recul de la croissance malgré la manne pétrolière

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  • Algérie: Recul de la croissance malgré la manne pétrolière

    Recul de la croissance malgré la manne pétrolière

    Un nouveau rapport relayé par la presse algérienne, mercredi, montre que l’Algérie accuse un recul de croissance malgré ses importantes ressources.


    L’Algérie, mauvais élève en matière de croissance. Le conseil de l’Union économique arabe le classe sur la liste des cinq pays arabes à avoir accusé un recul durant l’année 2006. C’est ce qu’il indique dans son rapport, dont a fait écho la presse algérienne, mercredi, bien avant sa présentation prévue le 7 juin, en session ministérielle. Ce conseil y souligne que la conjoncture favorable, marquée par la hausse des cours des hydrocarbures, n’a pas pu redresser la situation. Et de rappeler que le taux de croissance en Algérie a été estimé à 3% par le Fonds monétaire international (FMI). Contrairement à cette baisse de croissance, l’inflation en Algérie, elle, a connu une hausse, d’après le rapport.
    Le taux de cette inflation a atteint 2,5% en 2006, contre 1,6% l’année précédente, selon l’Office national algérien des statistiques, cité dans la presse algérienne, jeudi.
    Côté prévision, cette fois-ci, il n’y a pas lieu à l’optimisme. En tout cas, le rapport de la Banque mondiale sur « le financement du développement dans le monde en 2007 », cité dans la presse algérienne, laisse entendre que le taux de croissance en Algérie continuera à chuter. Il ne devrait pas, ainsi, dépasser 2,5% au cours de cette année. L’investissement de plus de 150 milliards de dollars pour des projets de développement depuis 2001 semble ne pas avoir eu d’impact favorable sur la croissance, souligne la source. Même remarque pour ce qui est des flux des capitaux enregistrés par les pays en développement n’ayant pas non plus entraîné des bénéfices pour l’Algérie en 2006.
    Les taux de croissance, relève la BM, enregistrés par ce pays, au cours des dernières années, s’avèrent être insuffisants par rapport à l’objectif d’insuffler une dynamique dans l’économie algérienne et de réduire le taux de chômage. Pour la BM, le recul qu’accuse la croissance en Algérie montre que ce pays ne bénéficie pas non plus de la richesse de ses ressources. Alors que d’autres pays, n’ayant pas la même chance, fait remarquer la source, ont pu réaliser de bonnes performances.
    L’économie nationale de l’Algérie n’est pas prête de remonter à la surface. D’après la presse algérienne, qui cite, mercredi, Klaus Bünger, ex-ministre délégué du ministère allemand de l’Economie, l’Algérie souffre d’un manque de compétitivité de l’économie hors hydrocarbures. Les entraves évoquées « le contrôle des devises, les transferts à l’étranger, conditionnés en plus d’un climat des affaires qui n’est pas particulièrement attractif». L’ex-ministre allemand fait référence, dans ce sens, à un rapport dressé par le FMI qui dégage dix contraintes à l’économie nationale algérienne. « Le manque de compétitivité, les pratiques informelles, les insuffisances en matière de financement, les taux d’intérêt trop élevés et des impôts tout aussi élevés pour les PME, le difficile accès au foncier, une administration fiscale trop lente, un degré de corruption assez élevé, qui règne dans votre pays, les incertitudes par manque de projections économiques, une régulation et des procédures trop lourdes pour créer des entreprises, l’absence de compétences et le manque de formation des ressources humaines ». Ces obstacles classent l’Algérie, selon cette source, à la 134e place sur les 150 pays en voie de libéralisation. L’ex-ministre allemand estime, ainsi, en conclusion, qu’il y a «difficultés de prouver l’attractivité du pays». Et de préciser, rapporte la presse algérienne, qu’à l’exception du risque pays, l’Algérie est mal notée par le FMI pour ce qui est des indicateurs comme la gouvernance, les financements et la corruption.


    Par Leïla Hallaoui (Avec agences)aujourd'hui le maroc.

    J'ai mis en gras quelques phrases choc de cette leila que j'aimerais bien rencontrer.

  • #2
    L’Algérie, mauvais élève en matière de croissance
    =======================================

    De deux choses l'une, soit, il s'agit d'un manque de volonté, soit les responsables de la croissance en Algérie sont incapables, et ils continuent à s'entêter comme quoi ils sont les bonnes personnes à la bonne place (Nous, nous et nous).

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    • #3
      wait and see,une spécialité algerienne.

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      • #4
        il se peut très bien que l'augmentation du niveau de vie de la population ne soit pas directement lie a l'augmentation de la croissance économique non?,croissance faible ne veut pas dire que le niveau de vie de la population n'augmente pas,


        La croissance est un processus fondamental des économies contemporaines. Elle transforme la vie des individus en leur procurant davantage de biens et services (attention il ne faut pas confondre croissance et développement. On emploie le terme croissance lorsque l'on parle plus particulièrement de l'économie du pays tandis que le développement est un changement social qui peut par exemple modifier le niveau et le mode de vie des individus. Il est possible que dans certains pays, ceux-la voient la croissance de leur pays augmenter mais pas le développement du pays, et vice-versa

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Croissance_economique

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        • #5
          tant qu'il n y aura pas une ouverture economique seine , une diversification de l'economie et une amelioration du secteur des services ,la croissance chutera ou en exelent cas restera stable.

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          • #6
            Bonjour

            L’économie nationale de l’Algérie n’est pas prête de remonter à la surface.
            La dame devrait se lancer dans la spéculation en bourse. Je donne pas cher des "porte-feuilles" qu'elle aura entre les mains.

            Pour le reste de l'article j'avoue avoir lu des "dictées" de stagiaires beaucoup plus intéressant !!
            “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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            • #7
              Boutef devrait laisser sa place et s'occuper tranquillement de sa santé et les requins qui l'entourent à la retraite anticipée.
              Mr NOUBAT

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              • #8
                "L’Algérie, mauvais élève en matière de croissance" c'est surtout en matière de gouvernance (dernier du maghreb) qui m'inquiète, même si on avait une bonne croissance, le niveau de la gouvernance serait le même. Les pouvoirs publics doivent agir rapidement afin de mettre de l'ordre dans le bateau algerie avant la noyade. quelques axes prioritaires:
                1-lutter contre la corruption
                2- éradiquer l'économie informelle
                3-réformer la fiscalité en élargissant l'assiette fiscale
                4- transparence des règles d'attribution des marchés publics
                5- former des gestionnaires en ressources humaines de qualité

                Pour plus d'informations allez sur le site de la banque mondiale rubrique governance, en anglais, et voir le classement parmi les pays d'afrique du nord;
                Dernière modification par zmigri, 21 août 2007, 14h08.

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                • #9
                  Citation:
                  Il ne devrait pas, ainsi, dépasser 2,5% au cours de cette année. L’investissement de plus de 150 milliards de dollars pour des projets de développement depuis 2001 semble ne pas avoir eu d’impact favorable sur la croissance, souligne la source.

                  C'est arithmétiquement impossible que la croissance algerienne soit de 2,5% EN 2007!!! , elle a été de 3% à cause d'une baisse de production liée a des problemes techniques dans le secteur des hydrocarbures, ces problemes ont ete resolus en plus le prix des hydrocarbures tourne autours des 70 dollars, alors un peu de bon sens cette prevision de 2,5% EST FARFELUE!!! le journal voulait peut être dire que c'est la croissance hors hydrocarbures, voici deux articles, je pense plus réaliste sur l'évolution de la croissance en algérie:

                  1er article:
                  http://www.algerie-dz.com/article10412.html

                  2eme article:
                  Le pétrole dope la croissance en Afrique
                  (Infosplusgabon 18/04/2007)



                  LIBREVILLE, 18 avril (Infosplusgabon) - Dans son rapport semestriel sur la conjoncture mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse sa prévision de progression du Produit intérieur brut (PIB) du continent pour cette année à 6,2%, contre 5,9% pronostiqué en septembre, et après 5,5% de croissance en 2006. Pour 2008, le FMI table sur un léger ralentissement à 5,8%.

                  La croissance économique en Afrique devrait rester vigoureuse grâce notamment à la manne pétrolière des pays producteurs, mais les nations de la zone franc CFA risquent d’être pénalisées par l’appréciation de l’euro, a estimé mercredi le Fonds monétaire international (FMI).

                  "Les perspectives économiques de l’Afrique restent bonnes à court terme" du fait de l’impact des mesures de réduction ou d’effacement de la dette des pays et "d’une production pétrolière en hausse dans un certain nombre de pays", souligne le rapport.

                  Les pays exportateurs d’or noir devraient ainsi voir le rythme de leur croissance presque doubler cette année à 9,5%, contre 5,9% l’an dernier, alors que les prix des hydrocarbures restent proches de leurs records.

                  De nouvelles capacités de production sont prévues en Angola et Guinée, tandis que la production au Nigeria, sixième exportateur mondial de pétrole et premier producteur africain, devrait retrouver un niveau normal l’été prochain malgré les troubles récurrents dans le delta du Niger, juge l’institution.

                  Dans les pays importateurs en revanche, la croissance devrait plafonner en 2007, en particulier en Afrique du Sud où la hausse des taux pèse sur la consommation.

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