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rapport michel charasse

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  • rapport michel charasse

    au nom de la commission des Finances, du contrôle budgétaire et des comptes
    économiques de la Nation (1) sur les crédits d’aide publique au
    développement affectés aux pays du Maghreb

    qlqs extraits :

    Par comparaison, le Maroc, avec 450.000 km² et trente millions
    d’habitants, est plus proche d’un PMA (pays les moins avancés) d’Afrique
    subsaharienne, et sa population rurale figure parmi les plus pauvres du monde.
    Le règne de Mohammed VI est aujourd’hui confronté à un double défi
    démocratique et social : les besoins à ces deux titres sont considérables, alors que la dépense publique marocaine y est, pour l’instant, peu encline



    APPRÉCIATION GLOBALE DE LA SITUATION DU PAYS
    L’impression laissée par une mission très courte, et limitée en outre
    pour l’essentiel à Rabat, avec une brève incursion à Casablanca, est mitigée.
    Certes, sur la longue période, le pays a connu des avancées
    significatives en matière de démocratisation, de libertés publiques, de droits de
    l’homme et d’ouverture économique. A son arrivée au pouvoir le
    23 juillet 1999, le jeune roi Mohammed VI a clairement conforté cette
    évolution et pris des engagements unanimement salués par l’opinion publique,
    sinon par l’entourage du Palais Royal, demeuré souvent à l’identique, si l’on
    excepte la jeune « garde rapprochée » des amis intimes du souverain :
    éducation, lutte contre la pauvreté, modernisation de la société, rééquilibrage
    régional1. Mais le nouveau monarque est aussi « un libéral qui sait écouter les
    conseils de prudence », et les réformes annoncées tardent un peu à se
    concrétiser.

    ..................
    Comparée à ses voisins immédiats, et notamment à la Tunisie,
    l’économie marocaine piétine. Au cours de la dernière décennie, la croissance
    du PIB a été constamment inférieure à 3 %, à l’exception notable de l’année
    1998 : 6 %. En 1999, elle a été nulle, et les prévisions pour 2000 sont du
    même ordre. La succession de sécheresses sévères, dans un pays où le secteur
    agricole représente 15 % du PIB et occupe 40 % de la population active
    constitue un handicap indéniable2. Mais elle ne suffit pas à tout expliquer. Les réformes structurelles engagées au cours des années quatre-vingt ont marqué le pas au cours de la décennie suivante.

    .............

    Car là résident, incontestablement, la faiblesse et le risque de la
    situation marocaine. Globalement, le pays est plus proche d’un pays moins
    avancé d’Afrique subsaharienne que d’un pays à revenu intermédiaire
    méditerranéen.
    Même si, aux abords de Rabat et de Casablanca, et le long des
    principaux axes routiers, les bidonvilles sont soigneusement dissimulés
    derrière de hautes barricades de tôles ondulées, à peine éventrées ici et là, la
    misère et les inégalités sont profondes et flagrantes, y compris dans des villes
    en principe « épargnées ».
    etc etc

  • #2
    Suite.................

    Même si, aux abords de Rabat et de Casablanca, et le long des
    principaux axes routiers, les bidonvilles sont soigneusement dissimulés
    derrière de hautes barricades de tôles ondulées, à peine éventrées ici et là, la
    misère et les inégalités sont profondes et flagrantes, y compris dans des villes
    en principe « épargnées ».
    La revue de la Banque Mondiale de mai 2000 estime à 19 %
    désormais la part de la population vivant en dessous du seuil absolu de
    pauvreté -soit un dollar par jour et par personne- contre 13 % en 1991. Le
    nombre d’exclus a augmenté de 50 % au cours de cette période. Classé au
    126ème rang (sur 174) par les indicateurs de développement du PNUD, le
    Maroc souffre d’une dégradation profonde des conditions d’hygiène, de vie, et
    de santé, notamment chez les enfants ; le taux d’analphabétisme est de 50 %,
    et de 70 % chez les femmes, ce qui va à l’encontre de toute maîtrise
    démographique propre à conforter le développement économique.
    Il existe clairement « deux Maroc » : un Maroc urbain, qui tend à
    dépasser la moyenne du niveau de vie observée dans les pays en
    développement, et un Maroc rural, qui n’atteint même pas le niveau moyen des
    pays les moins avancés.
    En éducation, alphabétisation, eau courante et électricité, la zone
    rurale la plus avantagée n’accède pas aux niveaux d’accessibilité relevés dans
    la zone urbaine la plus défavorisée. 18 % seulement de la population rurale
    marocaine a accès à l’électricité, et environ 14 % à l’eau potable, contre
    respectivement 64 % et 65 % en Tunisie. Une véritable ceinture de pauvreté
    s’étend d’Oujda au nord à Ouarzazate au sud, en zone présaharienne, et fournit
    une clientèle croissante à l’émigration clandestine vers l’Europe, via le détroit
    de Gilbratar et, de plus en plus, les îles Canaries.
    Or, face à une telle situation, la dépense publique marocaine
    consacrée aux secteurs sociaux -santé, éducation, infrastructures de base,
    « filet de sécurité »-, est nettement plus faible au Maroc (12 % du PIB) que
    chez ses voisins méditerranéens -Tunisie, Espagne, Grèce, Portugal (environ
    20 % en moyenne)1.
    Elle s’adresse en outre essentiellement à la partie la plus urbanisée et
    la plus favorisée de la population. Ce qui n’empêche pas l’existence -en milieu
    urbain- de tensions sociales permanentes et fortes, qui mobilisent entre 90 % et
    100 % des salariés pendant des périodes de plus en plus longues, sans véritable
    maîtrise syndicale, avec des dérapages de plus en plus fréquents.

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    • #3
      il est clair que le rapport michel charasse est beaucoup plus credible que les rapport du FMI,de l'OMS ou de la banque mondial.n'est ce pas augustin?

      Commentaire


      • #4
        Il date de quand ce rapport, et il couvre quelle periode

        d'après ce que j'ai lu il est antérieur à 2001

        S'il est anisi , je suis d'accord avec le rapport



        Neans moins il y a deja plus de 6 ans, cela devient un rapport pour l'histoire

        et ce n'est qu'au credit du M6, Jettou et consorts


        En six ans bcp a changé , notamment le taux d'éléctrification rurale et le taux d'accès à l'eau potable
        Dernière modification par Pihman, 16 août 2007, 21h19.
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

        Commentaire


        • #5
          (je souligne que ca date de l'an 2000, un an apres que M6 a pris les rennes, avant l'INDH et tout le reste..., el rapport du FMI date de 2007... et provient du...FMI...)


          rapport Michel Charasse, partie Algerie..

          ....

          L’Algérie constitue un cas particulier, qui ne peut, en l’état actuel,
          être ni assimilé ni même associé aux deux autres pays : c’est un pays cinq fois
          grand comme le Maroc (2.380.000 km²), pour le même nombre d’habitants,
          qui fonde l’essentiel de ses revenus sur la seule ressource pétrolière, et au sein
          duquel la persistance d’une forte insécurité, dès que l’on sort d’Alger,
          handicape considérablement tous les projets de développement.

          ....

          - maintien de la menace de l’islamisme radical1 ; présence toujours
          forte, semble-t-il, de la hiérarchie militaire sur l’action du chef de l’Etat, dont
          la marge de manoeuvre et la volonté politique réelles sont parfois difficiles à
          jauger ; ancrage profond, même chez les interlocuteurs apparemment les plus
          « éclairés », de divisions et de conservatismes ainsi que de réflexes
          intellectuels hérités de l’ère du parti unique et de l’économie
          administrée ; absence de réel débat politique et absence manifeste d’ailleurs
          d’une véritable « classe politique » ; bureaucratie omniprésente et parfois
          corrompue2.

          ....

          Parallèlement, la structure économique et sociale de l’Algérie reste
          porteuse de risques et de conflits potentiels. L’économie repose de façon quasi
          exclusive sur la « rente pétrolière » -en 1999, les recettes pétrolières ont
          représenté 97 % des exportations, 55 % des recettes budgétaires, 25 % du
          PIB-, tandis que les secteurs hors hydrocarbures stagnent et que le dinar se
          déprécie. Pour autant, l’amélioration du cours du baril ne s’est pas traduite par
          une amélioration notable de la situation économique et budgétaire, de nature
          notamment à débloquer les facilités d’ajustement structurel mises en place par
          les bailleurs multilatéraux (Fonds monétaire international et Union
          européenne).
          La structure de l’économie se caractérise par la coexistence de trois
          secteurs : le secteur public, composé de six holdings nationaux et cinq
          holdings régionaux, qui représente environ 50 % du PIB ; un secteur privé
          formel, composé de petites et moyennes entreprises -728.000 selon une étude
          de la Banque mondiale-, dont la contribution au PIB se situe, selon les
          sources, entre 40 % et 45 % ; enfin un secteur informel, complémentaire du
          précédent, et particulièrement important puisqu’il procure un emploi ou des
          ressources complémentaires à une partie significative de la population
          (1,4 million de personnes, soit près du quart de la population active).

          ....

          Avec une croissance démographique de 1,6 % par an, nettement plus
          rapide que la croissance économique, le PIB par habitant a été divisé par deux
          depuis 1990 (1.550 dollars en 1999 contre 3.524 dollars en 1990). Le taux de
          chômage est proche de 30 %. La crise du logement est particulièrement aiguë
          (douze personnes en moyenne par logement à Alger, hérissée de chantiers
          immobiliers en panne). La moitié de la population a moins de vingt ans.
          Résultat immédiat : beaucoup de jeunes inoccupés, qui s’attroupent
          rapidement, à toute heure du jour. Il est clair que si « chantiers » nouveaux de
          coopération il faut renforcer, ceux concernant l’éducation, la formation
          professionnelle, mais aussi les « loisirs » sportifs ou culturels ont une évidente
          utilité.

          Commentaire


          • #6
            AUSSI BIEN pour le MAroc comme pour l'Algérie, ce rapport est un rapport HISTORIQUE

            bcp d'eau à coulé sous les ponts

            au cours des 5 dernières années les deux pays ont profondemment changés



            Il demeure intéressant ce rapport pour nous rappeler l'ampleur du chemin parcouru

            surtout a la veille des éléctions
            .
            .
            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

            Commentaire


            • #7
              augustin on attend que tu nous sorte un rapport de 1971, date du coup d'état contre H2,tu peux faire ca pour nous stp.

              Commentaire


              • #8
                Bonsoir

                J'avoue qu'un combat de "coq" (excuses messieurs mais je ne trouve pas d'autres mots) , est très mal venu sur un sujet d'économie .

                Ceci dit, je continue dans "l'extrapolation"
                Je joins à vos argument un rapport du FMI

                Communiqué diffusé à la conclusion de la conférence sur la facilitation des échanges commerciaux entre l'Algérie, le Maroc et la Tunisie

                En date du 22 novembre 05

                Une conférence sur la facilitation des échanges commerciaux entre l'Algérie, le Maroc, et la Tunisie s'est tenue les 21 et 22 novembre 2005 à Alger. Ont participé à cette conférence les Ministres chargés des finances de l'Algérie et du Maroc, les Ministres chargés du commerce des trois pays, le Secrétaire d'État auprès du Ministre des finances chargé de la fiscalité de la Tunisie, ainsi que les Gouverneurs des banques centrales. Le Directeur général du FMI a pris part à la conférence. La conférence avait été précédée de deux journées de réunions techniques auxquelles ont participé des experts des trois pays et les services du FMI.

                L'objectif de la conférence était de faire progresser le dialogue sur le renforcement de la coopération régionale entre les trois pays concernés, notamment dans le domaine de la facilitation du commerce. Les entretiens ont surtout porté sur les principaux obstacles au commerce dans la région et sur les mesures que les trois pays pourraient prendre pour faciliter les échanges commerciaux entre eux et avec le reste du monde.

                L'Algérie, le Maroc et la Tunisie ont réalisé d'importantes avancées sur la voie de la prospérité économique pendant les dernières années. La stabilité macroéconomique et le rythme soutenu des réformes économiques leur ont permis de relever sensiblement le niveau de revenu par tête d'habitant. Au-delà des réformes en cours, ces bons résultats s'expliquent en grande partie par l'ouverture croissante de la région et, en particulier, par son intégration économique accrue avec l'Union européenne dans le cadre des accords d'association conclus par les trois pays.

                Certes, les trois économies ont commencé à récolter les fruits de la mise en _uvre de politiques en faveur de l'initiative et de l'investissement privés, mais elles restent confrontées à un défi considérable : accélérer leurs réformes économiques pour relever la croissance en vue de réduire le chômage et améliorer le niveau de vie.

                À cet égard, une intégration économique régionale plus poussée au Maghreb peut jouer un rôle capital. Elle donnerait naissance à un marché régional qui dépasse 75 millions de consommateurs, similaire par la taille de sa population à bon nombre de grands pays. Elle entraînerait des gains d'efficience et rendrait la région plus attrayante pour les investisseurs étrangers. Surtout, les structures économiques complémentaires des trois pays du Maghreb créeraient des opportunités qui bénéficieraient aux échanges régionaux. Les participants à la conférence sont convenus que le renforcement de l'intégration économique régionale et la facilitation du commerce entre ces pays passe par les sept grandes mesures suivantes:

                1. Harmonisation des réglementations régissant les échanges commerciaux : un comité technique préparera un rapport sur l'harmonisation des réglementations liées à la mise en _uvre des accords de libre échange, notamment les procédures et les règles d'origine, ainsi que les restrictions non-tarifaires et le traitement préférentiel des produits maghrébins Ce rapport sera examiné en avril 2006 lors des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale en vue de parvenir à un accord sur des mesures spécifiques.

                2. Suppression des distorsions au commerce : un comité technique préparera un rapport sur les mesures à prendre visant la suppression des distorsions au commerce afin de réduire le volume des flux informels. Ce rapport sera également examiné en avril 2006 lors des réunions de printemps en vue de parvenir à un accord sur des mesures spécifiques.

                3. Poursuite des réformes des tarifs douaniers : chaque pays examinera également les mesures spécifiques qu'il est possible de prendre pour simplifier et réduire les tarifs. Le progrès réalisé dans ce domaine sera évalué lors de la prochaine conférence régionale, qui aura lieu au Maroc en novembre 2006.

                4. Poursuite des réformes des douanes : les Directions Générales des Douanes examineront les mesures nécessaires à la modernisation de l'administration des douanes de chaque pays. Le progrès réalisé dans ce domaine sera évalué lors de la prochaine conférence régionale.

                5. Procédures de traitement de documents : un comité technique examinera et sélectionnera les mesures qu'il est possible de prendre pour améliorer l'échange et le traitement des documents. Un rapport sera préparé et présenté à la prochaine conférence régionale.

                6. Systèmes de paiements et secteur financier : un comité technique examinera aussi l'expérience des pays du Maghreb dans le cadre de la convention bilatérale unifiée de paiement de l'UMA et proposera des mesures à prendre pour améliorer les systèmes de paiements et l'appui du secteur financier. Le progrès réalisé sera évalué lors des réunions de printemps et un rapport sera préparé et présenté à la prochaine conférence régionale.

                7. Chaîne logistique, y compris les transports, et investissements conjoints : les autorités réaliseront (de concert avec la Banque mondiale, le cas échéant) une étude régionale sur la chaîne logistique, y compris les transports, et les investissements conjoints dans les services liés au commerce.

                Les participants ont approuvé un programme et un calendrier de travail visant à assurer le suivi de ces sept thèmes. Des comites techniques, composées de représentants des trois pays, ont été établis et prépareront des rapports d'étape et les présenteront soit lors des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, soit à la prochaine conférence régionale. Les participants sont convenus que cette conférence, première du genre, serait suivie chaque année d'une conférence régionale consacrée à des sujets intéressant les pays concernés. La prochaine conférence régionale aura pour thème les reformes et l'intégration du secteur financier et sera tenue en novembre 2006 au Maroc. Une conférence sur le développement du secteur privé sera tenue en Tunisie en novembre 2007. La Libye et la Mauritanie seront invitées à se joindre à ces travaux et conférences.

                Les participants à la conférence ont décidé des mettre en place un observatoire du commerce extérieur maghrébin, présidé par un représentant du secteur privé

                Les participants tiennent a remercier les autorités algériennes pour avoir accueilli cette conférence.
                “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

                Commentaire


                • #9
                  +1 l'Imprevisible

                  Commentaire


                  • #10
                    c un rapport qui date un peu mais il est tres revelateur du chemin parcouru depuis 8 annee.

                    Commentaire


                    • #11
                      J'attendais qu'on me sorte la date du rapport et aussi pour certains qu'on sorte les extraits sur l'Algérie.

                      ma réponse est la suivante. les observation de charasse sont toujours d'actualité en ce qui concerne le maroc ... il suffit de faire un tour.

                      Autre chose, le jugement est lapidaire. les Pays était proche d'un PMA d'afrique subsaharienne. C'est charasse qui le dit.

                      En l'espace de quatre ans il es devenu le dragon de l'afrique et menace éconmiquement les pays européens si l'on croit ayoub et consort. Ce n'ets plus un exploit, c'est un miracle qui ne figure dans aucun livre sacré. Il n y a que les gens qui ne connaissent pas le maroc pour y croire.

                      Salutations

                      Commentaire


                      • #12
                        augustin le maroc est pauvre,ils vivent de la chasse et de la ceuillette.

                        Commentaire


                        • #13
                          Bon si vous préferez les impressions de Charasse aux conclusions des experts du FMI libre à vous.

                          Et si vous êtes aussi catégorique dans votre "jugement" suite au "tour" que vous avez fait, libre à vous aussi.
                          Merci de la visite. N'oubliez pas de régler la note de l hotel avant de repartir, et attention aux faux barrages en rentrant. Bon vent.

                          Commentaire


                          • #14
                            Non hurrican et sérieusement

                            Du phospahte, du tourisme, de l'aide intrenationale et malheuresuement aussi de la drogue. Richesses tout de même et comme tu le sais tres inéquitablament réparties.

                            Commentaire


                            • #15
                              rapport de Michel Charras

                              mon ami orion je vous avoue que je ne comprend plus rien vous pretendez que le Maroc est un pays pauvre alors que vos compatriotes Ayoub Quasard and co eux affirment avec papier á la main que le Maroc est un pays riche ayant une technologie de haute gamme et une industrie moderne, ces deux idées diamétralement opposées nous orientent vers un vote mais dans ce cas mon chér ami et vu mon esprit rationel je me range du coté de la majorité cad je vote pour les riches .

                              Commentaire

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