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  • L'eau potable, défi du siècle ?

    L'eau potable, défi du siècle ?

    Par Jean Etienne, Futura-Sciences


    Le manque d'eau pourrait devenir une des préoccupations majeures de l'humanité au cours de ce siècle, a prévenu le premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt lors de l'inauguration officielle du 17ème Congrès international sur l'eau, intitulé "Progrès et perspectives dans le domaine de l'eau : pour un développement durable dans un monde qui change", qui s'est ouvert lundi à Stockholm.

    "Dans certaines parties du monde, le réchauffement de la planète va se traduire par des pénuries d'eau, la sécheresse et des déserts de plus en plus grands, tandis que dans d'autres parties, il y aura de plus en plus de pluies, de tempêtes et d'inondations", annonce le chef du gouvernement en lançant un appel à la coopération des Etats, des industries ainsi que des individus.
    Les effets du réchauffement climatique sur les réserves en eau douce sont en effet loin d'être négligeables. Les montagnes concentrent une bonne partie des précipitations et jouent un peu le rôle de châteaux d'eau de la planète. Or, si ces précipitations n'ont pas baissé, elles se font toutefois de plus en plus irrégulières ce qui provoque l'apparition de déficits d'approvisionnement.
    Autre paramètre important, la fonte des glaciers s'accélère partout dans le monde et les scientifiques estiment que la moitié d'entre eux auront disparu en France d'ici la fin du siècle. Or, eux aussi alimentent de nombreuses stations de captage, et il existe dans le monde plusieurs agglomérations importantes dont ils sont l'unique source d'approvisionnement en eau potable via les rivières qui en descendent. Autre facteur non négligeable : la raréfaction de l'enneigement sur les sommets, autre conséquence du réchauffement, a contraint les exploitants de stations de sports d'hiver à s'équiper de canons à neige. Or, ceux-ci doivent puiser l'eau indispensable à leur fonctionnement dans de retenues artificielles conçues spécialement pour cela, et l'eau ainsi prélevée puis rejetée en aval de la montagne fait défaut aux torrents et ne contribue plus au maintien des zones marécageuses et humides, perturbant ainsi l'équilibre de la faune et de la flore.
    Les quelque 2500 experts actuellement réunis à Stockholm se pencheront cette semaine sur la problématique du réchauffement global, mais aussi des biocarburants ou des installations sanitaires. Sur ce dernier point, rappelons que chaque jour, 34 000 personnes meurent des conséquences du manque d'eau.
    Le congrès s'étendra aussi sur la question des investissements par les banques et les entreprises dans ce secteur, mais aussi sur la coopération entre les états voisins dans le cadre de la gestion des ressources en eau.

    Enfin, le Congrès se plaît à citer en exemple le cas de l'Algérie qui, suite à une grave pénurie depuis deux décennies et face à l'accroissement de la demande, a entrepris de favoriser les ressources en eau non conventionnelles, tel le dessalement de l'eau de mer, et cela avec succès.



    Scène aquatique - Image libre de droits

  • #2
    The Water Sector Analysis Scorecard of this study has revealed great differences of
    organization among MENA countries.

    In Tunisia, water and sanitation operators are very efficient in comparison with other MENA
    countries. However, some improvements could be made by decentralizing the management of
    water and by corporatizing local water utilities. Moreover, the tariff setting policy needs to be
    reformed: prices must reflect the local effective cost of water by being set regionally instead
    of nationally. Differences of prices among users have also to be reduced; the high level of
    cross subsidies does not seem sustainable in the long term.

    In Algeria, the recent regulatory reform of water services is very ambitious and is expected to
    be fruitful in the short term. Corporatization of public operators, progressive water tariffs and
    decentralization are of the many reforms that will improve efficiency in the water sector. The
    institutional framework has been rationalized and is now well structured.

    Egypt started a couple of years ago to restructure the organization of the water sector. The
    government is currently in the process of decentralizing water policy to the local level. When
    effective, this reform will reduce inefficiencies due to the very centralized administrative
    system. The corporatization of local water operators could also facilitate monitoring cost and
    would ensure a productive competition among water providers. In addition, tariffs are not set
    at a viable level and need to be increased in order to guarantee the financial sustainability of
    the water policy in the long term.

    In Morocco, the reorganization of the water supply sector started ten years ago. River Basin
    Organizations, decentralization, corporatization, sustainable progressive tariffs are of the
    major reforms. The well defined institutional environment permits now true competition
    between private and public sector. This policy has led to success and will be even more
    fruitful in the coming years.

    In Jordan, the overall situation of water scarcity is concerning. Private sector participation in
    Amman has led to some improvements, but a broad institutional reform of the water sector is
    necessary. The organization of water authorities and their respective responsibilities need to
    be rearranged with a clear separation between political, strategic, regulatory and operational
    roles. Political interferences in regulatory/monitoring activities must be reduced.
    Decentralization and corporatization of local water operators would allow efficiency gains.
    Another problem lies in tariff setting: tariffs are set too low in general and water for
    agriculture is over subsidized.

    The full version of the study is available on the website of the OECD:
    www.oecd.org/dev/wp

    The annual natural water quantity available (excluding desalinated water and fossil groundwater), per inhabitant, for the ten "driest" countries of the world are (in litres):
    - Kuwait: 0
    - United Arabic Emirates: 71.000
    - Saudi Arabia: 119.000
    - Jordan: 148.000
    - Libya: 148.000
    - Israel: 180.000
    - Yemen: 241.000
    - Oman: 426.000
    - Tunisia: 434.000
    - Algeria: 477.000
    Source: World Bank

    http://www.worldwaterweek.org

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