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“Dépétroliser” le pays

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  • “Dépétroliser” le pays

    “Dépétroliser” le pays

    Par : Mustapha Hammouche LIBERTE

    La crise inflationniste qu’on n’a pas voulu voir venir étouffe déjà les ménages les plus fragiles, chacun y va de sa proposition particulière. Les ministres réconfortent, suggérant que le Trésor permet une large marge de manœuvre ; le Chef du gouvernement fait patienter les fonctionnaires et l’UGTA s’en tire avec une sibylline promesse de “surprise” pour la rentrée.
    Les syndicats eux-mêmes existent par la rente et ne doivent pas grand-chose à l’imaginaire “classe ouvrière”. D’un côté, les travailleurs subissent le syndicat comme une institution de souveraineté qui s’impose, de l’autre, il existe si peu de familles vivant du seul fruit d’un ou de plusieurs salaires et exclusivement dépendantes de la relation travail-capital. Filière de promotion sociale où l’évolution dépend d’abord de considérations politiques, l’UGTA est un syndicat de clientélisme, un syndicat sans syndicalisme.
    Les syndicats “autonomes”, pourtant nés en opposition au syndicalisme caporalisé, en plus d’éprouver la répression politique, n’échappent tout de même pas à la culture rentière. Principalement ancrés dans la Fonction publique, ils subissent la préséance d’un pouvoir de cooptation qui a pris l’habitude de faire régner son ordre parmi les personnels qu’“il” paie.
    Le patronat, qui n’ignore pas qu’il évolue dans le contexte d’une économie politisée, dans lequel sa survie dépend des décisions budgétaires, fait peu cas de la relation sociale. Au regard des conditions du marché du travail, le consommateur l’intéresse bien plus que l’employé. La CIPA veut se donner une légitimité de pompier devant la menace de grève des producteurs de lait, comme si l’on pouvait juguler une crise industrielle par le verbe.
    Le FCE préconise un financement public par des mesures fiscales et monétaires, des hausses des inputs, et traite, presque par pudeur, le SMIG d’“ultime” recours. Or, si les produits manufacturés viennent d’augmenter, les produits agricoles non soutenus ont connu la plus forte inflation et constituent une grande part du panier de la ménagère. Le paradoxe en est aussi que les mesures de déréglementation à l’import préconisées par les patrons ne procèdent point d’un encouragement à “consommer national” comme le forum le préconise par ailleurs. Le pouvoir cache son manque de courage politique derrière son trésor de guerre pétrolier. Il tient à la dépendance budgétaire de l’économie. Il ne veut pas libérer la vie politique et sociale ; il ne veut pas libéraliser, malgré une gestion sociale dangereusement bridée.
    Le système national ne fonctionne pas selon les règles d’une économie moderne. Nous ne sommes pas une société de production. Comme dans l’économie préhistorique, nous consommons du sous-sol.
    Le fameux “contrat social” est déjà rompu. Mais, le pouvoir tient à sa tripartite inutile en termes de développement et dangereuse en termes sociaux, alors que l’urgence est de libérer l’économie de la rente. La prochaine tâche historique, pour le pays, est de mettre en œuvre un plan de “dépétrolisation” de l’économie. La société. Et le pouvoir.

    M. H.

  • #2
    Il est plus difficil de gerer un pays petrolier qu'un pays non petrolier

    Cela demande des dirigeants d'avoir plus de courage politique, et ne de ne pas ceder au sirènes du populisme
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    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      En Algérie nous avons une institution que presque personne ne critique ou ne s´interesse á elle et pourtant cette institution en réalité elle a plus de poid que le ministére de la défence c´est la banque centrale et c´est á elle qu´incombe la respensabilité de lutter contre l´inflation pour la stabilisation des prix que fait cette banque en réalité rien

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      • #4
        Que veut tu que la Banque centrale fasse

        la BC est un comptable de la monnaie, c l'activisme économique du pays qui détérmine la valeur d'une monnaie
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        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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        • #5
          depetroliser le pays

          á Pihlman

          Certes c´est vrai ce que vous dites mais n´oubliez que chez nous en Algérie cette banque par sa plitique regressive et incomprehensible n´aide pas la relance économique par exemple une baisse des taux d´interet serait un idéal pour la relance autre chose le chiffre lui méme de l´inflation algerienne communiquée par cette banque est manifestement faux ( artificielement bas ) et vous savez que pour calculer les salaires on tient compte du taux d´inflation donc les salariés algérien sont des victimes de cette manipulation.

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          • #6
            C'est vrai qu'une réduction des taux d'intérêts pourrait stimuler l'investissement mais je pense que cela ne pourra être effectif a lui tous seul. Il ya en plus des reformes en profondeurs que le gouvernement doit faire notamment la fiscalité, le foncier, la loi sur les entreprises, le système financier etc...

            Ce que personnellement je trouve regréttable c que l'Etat a peu profité des années difficiles pour faire passer les reformes dures et impopulaires

            Maintenant avec le matela de devises dont dispose le tresor, c'est plus difficile et la tentation est grande de choisir les solutions de facilité (populistes) ce que je ne soushaite pas à l'Algérie
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            Napoléon III

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            • #7
              s'est-on au moins posé la question sur l'independance de la banque centrale. Elle ne doit être ni au service du gouvernement ni à celui des patrons, mais uniquement pour la lutte contre l'inflation et la défense du pouvoir d'achat de de notre monnaie.

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              • #8
                dépetroliser le pays

                === Moderation ===
                === Soyez respectueux et évitez les propos provocateurs et les attaques personnelles - Respectez la charte. DERNIER RAPPEL ==

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                • #9
                  === Moderation ===
                  Hors sujet et pollution de topic. Respectez le sujet du topic et la charte, svp.

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                  • #10
                    Bonsoir

                    Envoyé par gentlement
                    En Algérie nous avons une institution que presque personne ne critique ou ne s´interesse á elle et pourtant cette institution en réalité elle a plus de poid que le ministére de la défence c´est la banque centrale
                    Pas faux! seulement c'est la scéne politique qui l'a reléguée au dernier plan, la dernière prouesse de la banque d'Algérie est plus que révélatrice , L'affaire Khalifa , une affaire qui n'aurait jamais au grand jamais du survivre à plus de deux mois d'activité, pourquoi ?

                    Simple si la banque centrale (Banque d'Algérie) avait jouer sans rôle rien que la création de la pseudo-banque ne se serait jamais réaliser.

                    Cet exemple souligne l'incompétence ou l'incapacité de cette institution fantôme.

                    Un autre exemple encore plus ressent, la manque de liquidité au niveau des bureaux de postes , faute d'une politique d'approvisionnement adéquate.

                    Le problème de ces institutions c'est qu'elles font office d'épouvantails, entre l'officiel (institutions financières)et l'officieux(institutions politiques) le second à bien trop de pouvoir, hors il n'est pas habilité ou pour être plus juste ,il n'a pas la bagage qu'il faut pour gérer.

                    La baisse des taux d'intérêt doit être suivie de plusieurs mesures, car la banque est un maillon dans la chaîne du circuit économique , elle ne peut pas faire cavalier seul.

                    La politique financière s'inscrit dans le même cadre que celui de la politique économique du pays , la nôtre n'étant pas au point, même pas claire dans ses grandes lignes , elle reste ce pendant dépendante des décisions politiques .

                    la polarisation sur "l'hydrocarbure" est une erreur qui remonte au 1ers années de l'Algérie indépendante, une vache laitière qui commence à se fatigué faute de candidat pour prendre la relève.

                    L'inflation actuelle que connaît le marché algérien est lié directement aux perturbations qu'enregistre les marchés intérnationaux.

                    Il est grand temps de mettre à contributions les économistes afin d'établir une véritable Politique économique digne de ce nom et arrêter le Rafistolage.
                    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                    • #11
                      Il faut redéfinir les rôle et les pouvoirs des syndicats. Trop souvent, ils vont trop loin dans leur demande. L'économie de marché est impitoyable, il faut aller de l'avant, les syndicats nuisent aux performances des entreprise ! Si on accepte leurs revendications, les entreprises vont droit au mur.

                      Sinon, pour dépétroliser le pays, pas de secrets : investir dans la formation, s'attaquer aux problèmes bancaires, fonciers et judiciaires (faire apliquer les lois à tous !).
                      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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