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Issaad Rebrab vu par le quotidien économique français « La Tribune »

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  • Issaad Rebrab vu par le quotidien économique français « La Tribune »

    Issaad Rebrab vu par le quotidien économique français « La Tribune »


    une conférence

    Dans son édition du mardi 14 août, le quotidien économique français publie un portrait du propriétaire du groupe Cévital, Issad Rebrab. Un article que « Tout sur l’Algérie » vous propose de le lire en intégralité.

    "Je suis guidé par ma passion de créer ». À 63 ans, Issad Rebrab, à la tête de l’entreprise familiale
    Cevital, premier groupe privé algérien, a des projets plein les cartons. À l’image de Richard Bronson en Grande-Bretagne, tout réussit à cet homme d’affaires kabyle, devenu une légende en Algérie.

    Pour Issad Rebrab, tout commence en 1971 avec une prise de participation de 20 % dans le capital d’une petite entreprise de construction métallique. Pendant près de trente ans, l’homme d’affaires s’investit dans le secteur et dans celui voisin de la sidérurgie. Il prospère mais manque aussi de tout perdre, au moment où l’Algérie est la proie d’un terrorisme sanglant et sauvage. Deux attentats terroristes, en 1995, détruisent ses installations industrielles à Larbâa, près d’Alger. « Mes seuls échecs sont dus au terrorisme », confie-t-il.

    En 1998, quand la paix revient, changement
    de cap. Issad Rebrab se tourne vers l’agroalimentaire, un secteur jusqu’alors sous le monopole de l’État. Il crée Cevital et se lance sur le marché des produits alimentaires de base : huile, sucre, margarine, eau minérale. L’homme d’affaires a vu juste. Son seul vrai concurrent, une entreprise publique, peine à suivre.

    En moins de dix ans, le chiffre d’affaires du groupe, qui compte désormais plus de 25 entreprises, a été multiplié par 20 pour atteindre 1,4 milliard de dollars (1 milliard d’euros) en 2006. Sa recette est simple : « Il faut voir grand, démarrer petit et aller vite », répète l’industriel. « Nous avons une croissance annuelle moyenne de 50%, nos investissements sont couverts à plus de 130%par nos fonds propres. Nous n’avons aucun découvert bancaire. »

    Dans un pays où tout est à faire, sa passion pour la création d’entreprises reste intacte. Cette année, Cevital sera transformée en holding. Désormais, Issad Rebrab veut faire de son groupe un conglomérat sur le modèle des géants sud-coréens. Pour y arriver, il s’est lancé dans une politique de diversification
    tous azimuts avec des projets gigantesques dans plusieurs secteurs : agriculture, pétrochimie, sidérurgie, aluminium, construction automobile, construction navale, électroménager — en partenariat avec Samsung—, ciment et matériaux de construction, production de verre plat, bâtiment préfabriqué, hôtellerie, grande distribution…

    « Il y a des synergies entre ces activités. Nous voulons être présents en amont, en aval et dans la distribution pour être à l’abri des concurrents. Là où il y a un marché avec un potentiel de croissance, on investit », affirme-t-il. Objectif : un chiffre d’affaires de 5milliards de dollars dès 2010, afin d’être au deuxième rang des entreprises algériennes après le géant Sonatrach.

    Roi de l’agroalimentaire en Algérie, Issad Rebrab compte réduire à seulement 35 % la part de l’agroalimentaire dans l’activité de son groupe en développant d’autres activités et conquérir
    de nouveaux marchés à l’étranger. « Nous ne réduirons pas l’activité agroalimentaire, au contraire, c’est un secteur qui va encore connaître une croissance soutenue ; mais d’autres activités plus importantes émergeront », explique-t-il.

    Apprécié par ses collaborateurs, qui l’appellent le « vieux », il est connu pour sa modestie et son franc-parler. Expert comptable de formation, il n’hésite pas à monter au créneau pour critiquer la politique économique du gouvernement, les accords d’association signés avec l’Union européenne…

    Marié, père de cinq enfants, ce Kabyle aux yeux bleus aime le ski, le footing et le tennis. Et il ne pense pas du tout à la retraite. Bien au contraire. Son dernier projet, né au début de l’année, s’appelle « Cap 2015 ». L’homme d’affaires veut créer de toutes pièces, à l’est d’Alger, une nouvelle ville industrielle
    avec des usines pétrochimiques, un complexe sidérurgique, une usine d’aluminium, un port, des centrales électriques, des unités de transformation, de constructions automobile et navale… Un investissement d’au moins 20 milliards de dollars. « C’est un nouveau défi.Mais c’est un projet à notre portée », affirme Issad Rebrab, persuadé que la chance sera à nouveau au rendez-vous.

    La Tribune (Paris)

    Dernière modification par SAM.1800, 17 août 2007, 18h56.

  • #2
    Sam.1800

    Bonsoir !

    Excuses moi , mais je te fais une petite remarque , la mise en page de tes postes est contraignante , les caractère sont trop gras.

    Même si l'information est importante nous sommes capable de lire avec un caractère Normal.

    En clair ça fait mal aux yeux, du coup on zap le topic.

    Désolée du Hors-sujet mais mes yeux me font trop mal .
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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    • #3
      Désolée du Hors-sujet mais mes yeux me font trop mal
      Mets des lunettes de soleil...
      Sinon l'Imprévisible, que pesnes-tu de Rebrab justement ?
      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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      • #4
        Salut Dzames

        Sans vraiment le connaître, je dirais qu'il est à admirer car je sais qu'il a construit son groupe à la force du poignet et qu'on ne lui a pas du tout facilité la tâche ............. comme tout qui veut réussir en Algérie !

        Je sais aussi que c'est quelqu'un qui n'a que faire de l'enrichissement personnel et qui travaille réellement pour le bien de son pays et, rien que cela doit susciter reconnaissance et respect. Pourvu qu'il serve d'exemple pour que d'autres véritables entrepreneurs (et non entre preneurs) puissent voir le jour et aider le pays à sortir de l'ornière.
        Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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        • #5
          voila c'est ce genre de personnes qui manquent dans notre environnement en algerie..un homme visionaire qui a reussi grace a son courage etson audasse..qui n'a pas eu recours a des passes droit et a des aides (peu orthodoxes)..

          moi je trouve que ça redonne du courage ..pour tous ceux qui veulent entreprendre honnetement en algerie..
          Je vis de sorte que personne ne se réjouisse de ma mort ..
          .................................................. .................................
          Llah yerhmek notre rico.

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          • #6
            Moi je trouve qu'il ressemble à Charles Montgomry Burns.

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            • #7
              Tant que la presse francaise ne le presente pas comme un nouveau Golden boy (ou "man" vu son age), il est encore tranquille.
              En tout cas, c est bon signe qu il ne tienne pas la compagnie de stars. Je lui reproche juste d avoir passe' son "coude a la main de boutef"(c est boutef qui a fait ce geste)... Pour le reste, wait and see.
              Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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              • #8
                Bonsoir

                Rabrab fait partie de cette nouvelle vague "positive" d'investisseur en Algérie, son travail et les réalisations de son groupe ne peuvent être que salués.

                Le parcours de son groupe doit servir d'exemple pour beaucoup, d'autre aussi étaient là avant lui, il ne sont pas connus comme Rabrab , pas médiatisé, mais ils travaillent.

                J'avoue que mon commentaire est "superficiel" car pour donner un avis positif et/ou négatif , il faut plus de matières.

                Sur la vidéo, je me suis plus arrêté sur le commentaire de "Philippe Ausser" qui parle des institutions financières Algériennes et qui fait une ou deux recommandations pour l'amélioration des services offerts.

                A approfondir tout ça !!

                Mais encore une fois la travail de Rabrab est à salué .
                “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                • #9
                  Moi je trouve reamquable qu il ait reussi dans ce chaos qu est l Algerie. Il devrait mettre sa methode en bouteille et la vendre! Il l appelera ce produit:"comment faire le business dans un pays sans lois".

                  C est un miracle! N y lisez aucun sarcasme.
                  Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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                  • #10
                    Oser comparer Rebrab à BRANSON est tout simplement une hérésie que ne peut prononcer qu’un journal comme La Tribune qui; comme chacun sait est au bord de la faillite et qui ne refuserait pour rien au monde ce qui est plutot un PUBLI-REPORTAGE grâcement payé.

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                    • #11
                      L'exemple de Rebrab reste malheureusement un fait rare dans ce pays de requins.

                      La caste qui détient le pouvoir en Algérie ne veut pas opérer les réelles réformes économiques (et notamment bancaires !) nécessaires pour que créer et développer une entreprise soit à la portée de chaque algérien animé d'une volonté de réussir !

                      Le clientélisme et la corruption sont encore les deux valeurs sûres pour décrocher des crédits d'investissement en Algérie et ce n'est pas prêt de changer !

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                      • #12
                        une question ..
                        le projet d'aide pour les jeunes (ENSEJ ) je crois..

                        qu'en est-il réelement de son évolution!!
                        as-t-il eu l'écho voulu prés des jeunes..!!
                        y'a-til des statistiques concernant le nombre de projets qui ont vu le jour grace a ces préts..!!!
                        Je vis de sorte que personne ne se réjouisse de ma mort ..
                        .................................................. .................................
                        Llah yerhmek notre rico.

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