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  • un parti qui sera un FIS sous une autre appellation

    Ils comptent créer un parti
    Les anciens de l’AIS s’agitent



    L’attentat contre Mustapha Kertali semble avoir brouillé le programme des anciens membres du parti dissous, en pleins préparatifs pour lancer un parti qui sera un FIS sous une autre appellation.

    Madani Mezrag, l’ex-“émir” national de l’Armée islamique du salut (AIS), a révélé, jeudi passé, que d’anciens membres de la direction du FIS dissous et de l’instance à l’étranger, ainsi que des dirigeants de l’AIS devaient se rencontrer le 17 août, c’est-à-dire hier, pour annoncer la naissance d’un nouveau parti politique qui revendiquera le projet politique et le programme du FIS dissous.

    Et si le regroupement envisagé à cet effet ne s’est pas tenu, c’est à cause de l’attentat qui a ciblé, la semaine dernière, Mustapha Kertali, l’ex-“émir” de l’AIS pour la région centre du pays.

    Après moult hésitations, les anciens du FIS et de sa branche armée, l’AIS, devaient, selon Madani Mezrag, créer une formation politique qui signera en fait le retour de l’ex-FIS sur la scène politique, avec la précaution prise d’opter pour une autre appellation. Ce que tient, d’ailleurs, à préciser Mezrag qui a rencontré des représentants de la presse nationale dans la maison d’un ancien député à Bouzaréah, en présence de Ali Benhadj, Abdelhaq Layada et des membres de l’AIS. Si l’on se réfère aux propos de Mezrag, les anciens dirigeants du FIS et de l’AIS se seraient déjà mis d’accord pour la structuration du mouvement et la désignation d’une “direction claire dans le respect de la légalité”.

    Alors que la crise des années 1990 et son lot de malheurs ne sont pas encore clos et que le sang des dizaines de milliers d’Algériens victimes de la barbarie intégriste n’a pas encore séché, voilà que des personnages qui avaient porté atteinte à la sécurité du pays et attenté à la vie de citoyens innocents tentent de faire revenir aujourd’hui le pays à la case départ.


    Quelle sera la position de l’État par rapport à cette dérive ? Apparemment, ces anciens membres du FIS dissous ne se posent même pas la question, puisque, selon Mezrag, le dossier de demande d’agrément sera déposé au niveau des services du ministère de l’Intérieur, et ce département, ajoute-t-il, “est libre d’accepter ou pas” la demande. “Le mouvement sera visible et ses hommes connus de tous. L’exercice politique se fera dans le respect de la légalité”, tente-t-il de rassurer l’opinion et les autorités. Et si le mouvement n’est pas légalisé ? “Nous nous allierons avec le courant nationaliste”, répond Mezrag.

    Tout en prenant à partie ceux qui l’accusent de récupérer le FIS, l’“émir” national de l’AIS revendique, au nom de son organisation armée, la paternité du parti dissous. Pour lui, l’AIS “est le véritable héritier du FIS et c’est lui qui a contribué à préserver son existence”. Revenant sur l’attentat à l’explosif qui a ciblé, mardi dernier, Mustapha Kertali à Larbaâ, dans le fief même de cet “émir” de l’AIS, Madani Mezrag qui a qualifié cet acte d’“absurde”, a accusé “les barons de la corruption financière et politique et ceux de la drogue de tenter d’attiser la situation sécuritaire”, estimant que “Kertali était une carte forte et gagnante”.

    L’“émir” de l’AIS se dit même prêt à combattre “les réfractaires et les opposants à la politique de la réconciliation nationale si l’État en était incapable et les autorités politiques et militaires l’en autorisaient”. Tout en appelant ses fidèles à plus de vigilance, Mezrag a révélé que des informations fournies par des terroristes repentis ou arrêtés aux services de sécurité ont fait état à plusieurs reprises de projets d’attentats contre des membres de l’AIS.
    Le ralliement du GSPC à Al-Qaïda ne semble pas avoir laissé indifférent l’“émir” de l’AIS qui dénonce la dérive de l’organisation terroriste algérienne qui, selon lui, tente de se cacher sous le parapluie d’Al-Qaïda pour “dissimuler ses faiblesses” et sortir de la “crise” qui la “ronge” après “l’élimination de ses chefs et le retrait de Hassan Hattab”. Mezrag a, enfin, lancé un appel “aux responsables et à leur tête le président Bouteflika” pour “réactiver la réconciliation nationale” tout en se proposant de combattre les “réfractaires”.



    LIBERTE
    H. SaÏdani

  • #2
    Bonjour

    les anciens dirigeants du FIS et de l’AIS se seraient déjà mis d’accord pour la structuration du mouvement et la désignation d’une “direction claire dans le respect de la légalité”
    De mieux en mieux , voilà la récolte avariée de la réconciliation nationale .

    Faut se lever et applaudir et dire merci en plus .

    Tant qu'ils ne seront pas exécuté un par un ils reviendront toujours à la charge.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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