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Tout l'été sur France Culture à 20 h une série sur la Palestine
émission du vendredi 17 août 2007
Le Conflit au pied du Mur
Depuis 2004, une sorte de monstre de béton tient de lieu de « frontière » entre Israël et les territoires palestiniens. Ce qu’on appelle dans la terminologie officielle la « barrière de séparation », longue de 700 kilomètres, se divise entre un grillage sécurisé dans les zones inhabitées et un assemblage de blocs de béton de 8 mètres de haut dans les zones urbaines. « Muraille de sécurité » pour les uns, « Mur de l’honte ou de l’apartheid » pour les autres », le mur est d’abord un mur, d’une insoutenable laideur, seul point du reste que personne ne conteste. Arnon Soffer, professeur de géographie à l’Université de Haifa, fut l’un des initiateurs de l’idée et un conseiller écouté du premier ministre Sharon pour son tracé. Il s’agissait certes de protéger le territoire israélien contre les attentats-suicides, mais pour le professeur Soffer l’objectif n°1 était de conjurer ce qu’il qualifie de « péril démographique » en intégrant du « bon » côté du mur, un maximum de colonies juives , tout essayant d’en sortir le maximum d’agglomérations palestiniennes arabes. Pour l’avocat palestinien de Jérusalem, Mohamed Dahleh, spécialiste des expropriations de Palestiniens après l’annexion de Jérusalem, ce sont autant de nouveaux dossiers, parfois dramatiques qu’il tente de plaider désormais devant les tribunaux israéliens avec une conviction rarement couronnée de succès. Le mur a sa logique apparemment implacable, même si son tracé a de quoi dérouter le profane et pas seulement le profane comme on va l’apercevoir au cours d’une sorte de promenade au pied du mur avec Jeff Halper, animateur d’une organisation humanitaire israélo-palestinienne, excellent connaisseur du sujet. Mais tout n’est pas aussi gris dans cette affaire. Les profits des cimentiers eux, ne connaissent pas de frontière. Tout le monde y a sa part.
émission du vendredi 17 août 2007
Le Conflit au pied du Mur
Depuis 2004, une sorte de monstre de béton tient de lieu de « frontière » entre Israël et les territoires palestiniens. Ce qu’on appelle dans la terminologie officielle la « barrière de séparation », longue de 700 kilomètres, se divise entre un grillage sécurisé dans les zones inhabitées et un assemblage de blocs de béton de 8 mètres de haut dans les zones urbaines. « Muraille de sécurité » pour les uns, « Mur de l’honte ou de l’apartheid » pour les autres », le mur est d’abord un mur, d’une insoutenable laideur, seul point du reste que personne ne conteste. Arnon Soffer, professeur de géographie à l’Université de Haifa, fut l’un des initiateurs de l’idée et un conseiller écouté du premier ministre Sharon pour son tracé. Il s’agissait certes de protéger le territoire israélien contre les attentats-suicides, mais pour le professeur Soffer l’objectif n°1 était de conjurer ce qu’il qualifie de « péril démographique » en intégrant du « bon » côté du mur, un maximum de colonies juives , tout essayant d’en sortir le maximum d’agglomérations palestiniennes arabes. Pour l’avocat palestinien de Jérusalem, Mohamed Dahleh, spécialiste des expropriations de Palestiniens après l’annexion de Jérusalem, ce sont autant de nouveaux dossiers, parfois dramatiques qu’il tente de plaider désormais devant les tribunaux israéliens avec une conviction rarement couronnée de succès. Le mur a sa logique apparemment implacable, même si son tracé a de quoi dérouter le profane et pas seulement le profane comme on va l’apercevoir au cours d’une sorte de promenade au pied du mur avec Jeff Halper, animateur d’une organisation humanitaire israélo-palestinienne, excellent connaisseur du sujet. Mais tout n’est pas aussi gris dans cette affaire. Les profits des cimentiers eux, ne connaissent pas de frontière. Tout le monde y a sa part.