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Dont une majorité d'arabes, peut-être ont-ils raison ? Il s'agit de leur santé après tout.
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Les hôpitaux israéliens ouvrent leurs portes aux malades étrangers qui recherchent des soins de qualité à un prix concurrentiel.
Un nouveau service d’exportation est en plein essor en Israël: les soins médicaux prodigués à des touristes de passage ou à des malades étrangers qui choisissent volontairement de recevoir des soins hospitaliers en Israël.
Il ne s’agit plus seulement, pour un étranger, de venir passer une semaine à la Mer morte pour y traiter les maladies de la peau ou pour lutter efficacement contre l’hypertension. Il s’agit d’opérations chirurgicales réalisées dans les grands hôpitaux israéliens par des médecins considérés souvent parmi les meilleurs du monde dans leur spécialité.
Le tourisme médical fut le thème central du congrès annuel de l’organisation Hadassah qui vient de se tenir à Jérusalem. Les experts ont mis l’accent sur les nombreux atouts dont dispose le système médical israélien pour développer le tourisme médical: une technologie avancée, un savoir-faire réputé dans le monde entier, une qualité des soins à des prix abordables. La création d’hôtels à proximité des centres médicaux favorise aussi la venue des malades étrangers et le séjour de leur famille en Israël.
C’est le centre hospitalier Hadassah à Jérusalem qui a été le précurseur dans le domaine des soins aux touristes. Il a vite compris qu’il s’agissait là d’une source de revenus non négligeable. L’hôpital a donc créé une unité spéciale, “The Medical Tourism at Hadassah” qui s’adresse aux “international patients”, les malades du monde entier. Il a aussi installé des bureaux à l’étranger pour drainer les malades potentiels vers Jérusalem. L’accent est mis sur la qualité du service: le malade est pris en charge dès sa descente d’avion, il est transporté jusqu’à l’hôpital et une chambre d’hôtel est fournie aux proches qui l’accompagnent.
Par la suite, Hadassah a été imité par d’autres centres hospitaliers israéliens comme l’hôpital Schneider pour enfants ou Assaf Harofeh à Tel Aviv. L’hôpital Sheba à Tel-Hashomer a aussi créé une unité spéciale, le “Department for Medical Tourist Services” dont le personnel est entièrement dévoué aux touristes de passage.
Qui sont donc ces malades étrangers qui choisissent de faire confiance à la médecine israélienne? On y trouve d’abord de nombreux ressortissants de pays arabes, entretenant ou pas des relations diplomatiques avec Israël, comme la Jordanie, l’Arabie saoudite et Doubaï. Ensuite, il y a des patients du bassin méditerranéen, comme de Turquie et Chypre qui se trouvent à deux heures d’avion de Tel Aviv.
Il y a aussi des ressortissants des pays de l’Europe centrale comme la Russie, le Kazakhstan, l'Azerbaïdjan et la Georgie, ainsi que des pays d’Afrique, comme la Guinée, le Niger et le Kenya.
Parmi les soins les plus demandés par les patients étrangers, on trouve les soins orthopédiques, les greffes de la moelle épinière, des soins ophtalmologiques, des opérations cardiaques et de la chirurgie plastique.
Certes, les soins ne sont pas ouverts à toutes les bourses. Souvent, il s’agit de familles aisées, voire de l’élite politique locale, ministres et hauts fonctionnaires.
La globalisation des économies favorise aussi les traitements médicaux à distance: opérations réalisées par téléconférence ou conseil médical on-line par un médecin israélien pendant le déroulement d’une opération chirurgicale effectuée à Chypre.
Le tourisme médical pourrait devenir aussi une source de revenus non négligeable pour le système médical israélien. En 2006, on comptait déjà quelque 10.000 malades étrangers qui ont reçu des soins médicaux en Israël dans une dizaine d’hôpitaux du pays. Ce secteur a rapporté 30 millions de dollars, soit seulement 1% des recettes du tourisme étranger en Israël. L’objectif visé est de tripler le chiffre d’affaires de ce secteur pour atteindre 100 millions de dollars dans les cinq années à venir.
Israël devient donc une destination privilégiée pour le tourisme médical. Peut-être un nouveau pont vers la paix…-
Jacques Bendelac, à Jérusalem
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Les hôpitaux israéliens ouvrent leurs portes aux malades étrangers qui recherchent des soins de qualité à un prix concurrentiel.
Un nouveau service d’exportation est en plein essor en Israël: les soins médicaux prodigués à des touristes de passage ou à des malades étrangers qui choisissent volontairement de recevoir des soins hospitaliers en Israël.
Il ne s’agit plus seulement, pour un étranger, de venir passer une semaine à la Mer morte pour y traiter les maladies de la peau ou pour lutter efficacement contre l’hypertension. Il s’agit d’opérations chirurgicales réalisées dans les grands hôpitaux israéliens par des médecins considérés souvent parmi les meilleurs du monde dans leur spécialité.
Le tourisme médical fut le thème central du congrès annuel de l’organisation Hadassah qui vient de se tenir à Jérusalem. Les experts ont mis l’accent sur les nombreux atouts dont dispose le système médical israélien pour développer le tourisme médical: une technologie avancée, un savoir-faire réputé dans le monde entier, une qualité des soins à des prix abordables. La création d’hôtels à proximité des centres médicaux favorise aussi la venue des malades étrangers et le séjour de leur famille en Israël.
C’est le centre hospitalier Hadassah à Jérusalem qui a été le précurseur dans le domaine des soins aux touristes. Il a vite compris qu’il s’agissait là d’une source de revenus non négligeable. L’hôpital a donc créé une unité spéciale, “The Medical Tourism at Hadassah” qui s’adresse aux “international patients”, les malades du monde entier. Il a aussi installé des bureaux à l’étranger pour drainer les malades potentiels vers Jérusalem. L’accent est mis sur la qualité du service: le malade est pris en charge dès sa descente d’avion, il est transporté jusqu’à l’hôpital et une chambre d’hôtel est fournie aux proches qui l’accompagnent.
Par la suite, Hadassah a été imité par d’autres centres hospitaliers israéliens comme l’hôpital Schneider pour enfants ou Assaf Harofeh à Tel Aviv. L’hôpital Sheba à Tel-Hashomer a aussi créé une unité spéciale, le “Department for Medical Tourist Services” dont le personnel est entièrement dévoué aux touristes de passage.
Qui sont donc ces malades étrangers qui choisissent de faire confiance à la médecine israélienne? On y trouve d’abord de nombreux ressortissants de pays arabes, entretenant ou pas des relations diplomatiques avec Israël, comme la Jordanie, l’Arabie saoudite et Doubaï. Ensuite, il y a des patients du bassin méditerranéen, comme de Turquie et Chypre qui se trouvent à deux heures d’avion de Tel Aviv.
Il y a aussi des ressortissants des pays de l’Europe centrale comme la Russie, le Kazakhstan, l'Azerbaïdjan et la Georgie, ainsi que des pays d’Afrique, comme la Guinée, le Niger et le Kenya.
Parmi les soins les plus demandés par les patients étrangers, on trouve les soins orthopédiques, les greffes de la moelle épinière, des soins ophtalmologiques, des opérations cardiaques et de la chirurgie plastique.
Certes, les soins ne sont pas ouverts à toutes les bourses. Souvent, il s’agit de familles aisées, voire de l’élite politique locale, ministres et hauts fonctionnaires.
La globalisation des économies favorise aussi les traitements médicaux à distance: opérations réalisées par téléconférence ou conseil médical on-line par un médecin israélien pendant le déroulement d’une opération chirurgicale effectuée à Chypre.
Le tourisme médical pourrait devenir aussi une source de revenus non négligeable pour le système médical israélien. En 2006, on comptait déjà quelque 10.000 malades étrangers qui ont reçu des soins médicaux en Israël dans une dizaine d’hôpitaux du pays. Ce secteur a rapporté 30 millions de dollars, soit seulement 1% des recettes du tourisme étranger en Israël. L’objectif visé est de tripler le chiffre d’affaires de ce secteur pour atteindre 100 millions de dollars dans les cinq années à venir.
Israël devient donc une destination privilégiée pour le tourisme médical. Peut-être un nouveau pont vers la paix…-
Jacques Bendelac, à Jérusalem
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