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Troisième Salon du bijou traditionnel d’Ath Yenni du 20 au 24 août

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  • Troisième Salon du bijou traditionnel d’Ath Yenni du 20 au 24 août

    Pour perpétuer la tradition... Malgré le manque de moyens pour l’organisation et la préparation de l'evenement!


    A cause du manque de moyens et du début tardif des préparatifs, le comité communal des fêtes d’Ath Yenni s’est retrouvé dans l’impossibilité de concrétiser la 8e édition de la fête du bijou traditionnel. Pour combler le vide et permettre aux habitués de la manifestation de ne pas rompre avec leurs coutumes, les responsables du comité d’Ath Yenni ont opté pour un salon qui réunira pendant cinq jours les hommes du métier de la région, mais aussi ceux d’autres wilayas.
    La localité est fin prête pour lancer l’événement. On attend la confirmation de certaines wilayas contactées, qui sont actuellement prises par des manifestations similaires à Alger et Béjaïa, nous indique-t-on au niveau du comité d’organisation.
    Jusqu’à hier, seuls les artisans de Ghardaïa et de Sétif avaient confirmé leurs participation en plus d’une vingtaine de bijoutiers locaux. Les localités d’Ath Hichem, Azazga et Maâthkas, pour ne citer que celles-ci, prendront également part au rendez-vous.
    Les visiteurs auront ainsi droit à des expositions de tapis, de poterie, de vannerie et de robes kabyles dans toutes leurs variétés. Les activités auront lieu au CEM Laârbi-Mezani, tandis que l’espace culturel servira de centre de presse et de point d’information.
    Malgré le manque de moyens relatifs à l’organisation et la préparation quelque peu tardive et hâtive, le comité communal des fêtes et l’APC d’Ath Yenni tiennent à faire de ce salon un espace de détente et d’échanges entre les artisans.
    Ce sera aussi l’occasion pour les bijoutiers de rappeler leurs préoccupations et de lancer un nouvel appel à l’aide des pouvoirs publics. Les bijoutiers ne cessent de rappeler que la cherté de la matière première (l’argent) et l’absence de corail sont à l’origine du recul de l’activité et de la fermeture de beaucoup d’ateliers de fabrication du bijou traditionnel.
    A Ath Yenni, la disparition de ce métier hérité de génération en génération constitue une atteinte à la fierté et à l’honneur de tous les villageois. Une population qui défend de toutes ses forces la survie de ses repères, parmi lesquels figure incontestablement le bijou.
    Mais pour faire face à la cherté de la vie et subvenir aux besoins de leurs familles, les bijoutiers n’ont d’autres choix que d’abandonner ce qu’ils ont hérité de plus cher de leurs parents pour une activité plus rentable. C’est cette même raison qui a fait que de nombreux villageois ont déserté leur terre natale pour s’installer dans les zones urbaines.
    Hélas, le bijou n’est plus une source de revenu mais juste un repère culturel qui risque de disparaître avec le temps, si les autorités concernées ne fournissent pas l’aide nécessaire aux artisans. Lors de la septième édition de la fête du bijou, les responsables du ministère de la PME et de l’Artisanat avaient déclaré que l’exploitation du corail devait reprendre sur les côtes algériennes et que l’acquisition de la matière première serait subventionnée.
    Mais, depuis, la situation n’a guère évolué d’un cran et les bijoutiers peinent toujours à sauvegarder l’héritage. En fait, ce n’est pas uniquement le bijou qui en souffre, mais ce sont tous les métiers de l’artisanat, à l’instar de la poterie et de la tapisserie.

    - Le Jeune Independant

  • #2
    Ahhhhhhh!!!!! ces moyens!!!!! il faut les attraper et les mettre en prison une bonne fois!!!! comme ça, ils seront toujours là!!!!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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