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Le billet du bus coûte le double en saison estivale !

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  • Le billet du bus coûte le double en saison estivale !

    Le transport en saison estivale revient cher aux résidants des villes balnéaires. Les raisons, ce sont les mesures de sécurité routière. Nous nous sommes posés une question ; celle de savoir quelle est la relation entre le système d’assurance du transport et la circulation routière saisonnière ?

    A quelle porte doit-on frapper pour récupérer la différence des prix de transports engendrée sur le dos du citoyen par les décisions des autorités locales durant l’été ? Une question que se posent les riverains et les estivants qui constatent le changement des prix des billets de transport à longueur de journée. A titre d’exemple, citant le cas du tronçon Palm Beach-Staouéli. Avant 16 heures, le prix du billet de transport est à raison de 10 DA pour ce tronçon. Seize heures passées, le billet est à raison de 20 DA. Obligés de prendre la route qui relie Palm Beach- Staouéli, et les estivants et les habitants des lieux payent la différence de 10 DA. Logique dans l’esprit financier du transporteur, il emprunte l’autoroute, cela lui coûte le double pour alimenter le moteur de son bus. Aux voyageurs de payer la course. A retenir que les modifications de plans de circulation, comme nous l’a indiqué le Colonel Ayoub, chargé de la communication à la Gendarmerie nationale, les décisions sont dans les prérogatives de l’administration locale, en l’occurrence la wilaya déléguée de Zéralda. Et d’indiquer que pour des raisons de déblocage de la circulation, les autorités ont exigé de rendre le tronçon Staouéli-Palm Beach à double sens hors saison estivale, à tronçon à sens unique.

    Tapant à la porte du Conseil national des assurances (CNA), la réponse est la même. Sur la question si notre pays est doté d’un système d’assurance indemnisant les pertes de revenus pour les automobilistes et les transporteurs de voyageurs dans le cas du transport saisonnier, Mme Belkessam, directrice par intérim du CNA, nous dira qu’«il n’y a aucun rapport entre les décisions locales et les assurances automobiles». Pour une garantie de fluidité de circulation, il y a logiquement modification de plans de circulation, nous dira notre interlocutrice. La question est posée jusqu’au moment où une autre piste apparaît.

    Pour avoir plus de précisions, nous nous sommes rendus à la direction des transports de la wilaya d’Alger relevant du ministère des Transports. Saison estivale oblige, les responsables, nous dit-on, sont en congé. Poussant nos recherches un peu plus loin, nous avons rencontré M. Benalleg, spécialisé dans le secteur des assurances des transports et actuellement chargé d’études dans un bureau d’engineering des systèmes de transport. Il nous dira que ce genre d’affaire actuellement relève des prérogatives de l’APC, en l’occurrence des pouvoirs locales.

    Qu’à cela ne tienne, il faut savoir que la régulation de la circulation durant l’été a été prise en considération par l’administration pour éviter les accidents de la circulation. Cependant, qu’en est-il des dépenses faites par le simple citoyen ? Aura-t-il à prévenir la courbe en dents de scie des activités saisonnières ? Appelant cette perte comme perte à intérêt général, d’autres nous dirons où est le rôle des impôts, par ricochet, le rôle du Trésor public ? Réponse : les bus public n’empruntent pas le même tronçon.

    - La Nouvelle Republique
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