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Aït Ahmed à Alger le 5 septembre

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  • Aït Ahmed à Alger le 5 septembre

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    Le premier secrétaire du FFS affirme que la participation des «démissionnaires» du parti n’est «même pas envisageable», tout en indiquant qu’un bon nombre de partis socialistes européens, latino-américains et arabes seront présents.

    Une halte avec l’histoire pour mieux marquer l’histoire. Désormais, c’est le nouveau credo du FFS. Le parti de Aït Ahmed est au rendez-vous avec deux événements historiques. Aujourd’hui, le Front des forces socialistes commémore le Congrès de la Soummam à Ifri Ouzellaguen, Béjaïa. Ce Congrès historique constitue cette année un cap pour le prochain congrès, très attendu, du parti. Dans deux semaines, la formation de Aït Ahmed organisera à Zéralda son quatrième congrès.
    Un congrès qualifié par Karim Tabbou, premier secrétaire du parti, dans une déclaration à L’Expression, de «congrès de la cohérence historique». Et de préciser que la commémoration, cette année, du Congrès de la Soummam, se veut comme «un passage pour le prochain congrès» historique du parti. A propos des derniers préparatifs pour la tenue du quatrième congrès, Karim Tabbou rassure, et sur un air très confiant, assure que «toutes les conditions pour la réussite du prochain congrès sont réunies». S’agissant de l’arrivée du président du parti, Hocine Aït Ahmed, à Alger, le même responsable affirme qu’il est attendu la veille de l’ouverture du congrès. «Hocine Aït Ahmed sera à Alger le 5 ou au plus tard le 6 septembre prochain», déclare-t-il. Cette déclaration remet en cause les spéculations rapportées quant à une éventuelle présence du zaïm, aujourd’hui à Ifri. Le premier secrétaire du FFS fait savoir, en outre, que «les 42 wilayas dans lesquelles le parti est présent seront toutes représentées au congrès. S’agissant des autres wilayas, elles seront représentées symboliquement.» M.Tabbou avance que globalement «environ 1200 congressistes prendront part à cette réunion». Aux côtés des représentants de militants, «quelque mille autres personnalités seront invitées par le parti». Parmi elles figurent les personnalités politiques nationales et internationales. Il cite, entre autres, au niveau national, l’ancien chef de gouvernement Mouloud Hamrouche et Abdelhamid Mehri, deux acteurs du champ politique national. Outre les personnalités nationales, il est annoncé la présence d’amis avec lesquels le parti partage les mêmes idées et les mêmes soucis politiques. S’agissant des personnalités étrangères, le parti d’Aït Ahmed a lancé des invitations à quelques membres de l’International socialiste (I.S). «Le FFS a été invité à plusieurs congrès des partis socialistes dans le monde. Nous aussi nous avons invité quelques responsables de parti à l’image des partis socialistes espagnol, italien, français, grec, arabe ainsi que ceux des pays latino-américains. C’est une tradition d’échange entre le parti et ses amis», affirme M.Tabbou. S’agissant de l’ordre du jour du congrès, au FFS on a programmé d’étudier sur «un socle politique tous les sujets en relation avec les droits de l’homme.» Réagissant aux déclarations des «exclus» du parti, qui revendiquaient la tenue «d’un congrès extraordinaire réconciliateur», Karim Tabbou répond: «C’est un non-sens tout simplement». Il explique: «Je ne comprends pas comment quelqu’un qui a quitté le parti demande à participer au prochain congrès. C’est une absurdité tout court.» Evoquant le cas de Abdessalem Ali-Rachedi, une des personnes revendiquant le congrès extraordinaire, le premier secrétaire du FFS rappelle: «Ce dernier avait participé aux élections que le parti a boycottées. Pis, il a créé un parti mort-né, que tout le monde connaît, El-Badil». Se voulant précis, Karim Tabbou persiste et signe. «Leur participation au congrès n’est même pas envisageable». Par la même occasion, Karim Tabbou annonce que «plusieurs rencontres avec les anciens militants de 1963» sont prévues «avec le président du parti». A s’en tenir à une source proche du parti, plusieurs rencontres politiques sont dans l’agenda de Aït Ahmed lors de son séjour en Algérie. Il s’agit notamment de rencontres avec les hommes politiques «d’envergure» de la scène politique nationale. A ce propos, Karim Tabbou a assuré que la préoccupation majeure du FFS est de tenir et surtout réussir son congrès. A noter que depuis son fameux meeting de 2004, organisé à l’occasion du 1er Novembre à Aïn Benian, (banlieue d’Alger) en compagnie de Abdelhamid Mehri, et de Mouloud Hamrouche, Hocine Aït Ahmed n’a plus rencontré les militants de son parti en Algérie. Par ailleurs, Karim Tabbou soutient que «le FFS a élaboré un riche programme à l’occasion de la célébration, aujourd’hui, du Congrès de la Soummam à Alger».
    Ainsi, il est prévu d’organiser un rassemblement suivi d’un discours à l’occasion dans la localité d’Ifri. D’une pierre, deux coups. «La commémoration du 20 Août 1956 a un impact direct sur le prochain congrès du parti», ajoute Karim Tabbou. C’est une manière pour les responsables du parti de Hocine Aït Ahmed de faire un lien et «de créer une cohésion historique» entre les deux événements. «Nous sommes les véritables héritiers du Mouvement de libération du pays et du FLN», selon M.Tabbou. Aït Ahmed et le FFS ont-ils enfin pris rendez-vous avec l’Histoire?
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