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«Ce qui relevait de la gageure et qui fut l’un des plus grands défis de l’Algérie indépendante est aujourd’hui une réalité.» La mise en service du complexe hydrologique de Béni-Haroun est imminente.
L’eau potable «de qualité irréprochable » de ce bassin arrivera à Constantine le 5 septembre et coulera quatre jours plus tard dans les robinets miléviens. Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, est allé, hier, veiller en personne sur les derniers coups de pioche, voire les ultimes retouches de cette gigantesque œuvre censée couvrir les besoins, tous les besoins hydriques, de six wilayas. Une œuvre où le constructeur français Alstom a mis tout son savoir-faire pour y monter la plus grande station de pompage dans le monde. Sellal avait néanmoins une autre préoccupation, préparer pour l’événement la visite du président de la République dans la wilaya de Mila, suspendue à vrai dire à cette seule condition : le coup de starter à un projet entamé il y a près de trois décennies : 27 ans exactement. Le ministre se souciait en fait des moindres détails, notamment autour des stèles qu’aura à inaugurer Bouteflika. «Je veux du haut niveau partout» ne cessait- il de répéter. Que ce soit à l’unité de traitement de Oued Athmania, à la station de Aïn E’tin ou encore à la station de pompage, le ministre ne manquera pas d’attirer l’attention des responsables des sites sur la nécessité d’embellir les espaces et même de repenser les stèles déjà prêtes et plutôt réussies, faut-il le signaler. C’est dire que Sellal tient vraisemblablement à ce que l’événement soit à la taille de la réalisation. Une réalisation qui, de l’avis de responsables du secteur et autres, rencontrés sur les sites visités, doit beaucoup à l’actuel ministre des Ressources en eau. «C’est probablement la dernière visite que je fais au complexe de Beni-Haroun, le plus grand du pays qui connaît enfin le bout du tunnel grâce notamment à la dynamique insufflée depuis près de trois ans. L’eau de Beni- Haroun arrivera à Constantine et Mila vers la fin de la première semaine de septembre. La société turque, qui a réalisé la station de traitement et le barrage intermédiaire ou réservoir de Oued-Athmania, assurera la gestion de cette dernière pendant 5 ans alors qu’Alstom continuera à gérer la station de pompage pendant dix années. Je peux dire que Béni-Haroun est aujourd’hui une réalité et il nous appartient d’assurer et d’assumer l’entretien de cet acquis et se préparer à prendre la relève convenablement d’ici quelques années», dira Sellal avec une décontraction qui ne lui est pas coutumière. La mise en eau du barrage de Béni-Haroun a atteint actuellement les 450 000 m3, sa capacité totale avoisine, comme on le sait 1 milliard de m3. Le barrage intermédiaire de Oued-Athmania d’une capacité de 33 millions de m3 accueillera d’ici vendredi prochain grâce à la station de pompage d’Alstom 5 millions de m3 pour atteindre au début du mois prochain 12 millions de m3. C’est à partir de ce barrage que seront alimentées les deux stations de traitement de Oued- Athmania et Aïn-E’tin. Les deux couloirs de la première station desserviront, dès le 5 septembre, Constantine, Chelghoum El-Aïd, Tadjenanet et Tleghma alors que Mila et une dizaine de localités de cette wilaya seront irriguées à partir de Aïn-E’Tin. L’unité de Oued-Athmania débitera dans un premier temps 50 000 m3 par jour pour atteindre à plein régime 275 000 m3 /j. De Mila, Abdelmalek Sellal s’est rendu à Jijel où il a inspecté les travaux de réalisation de deux autre barrages dont le premier, Boussiaba, entamé il y a une année et confié à une entreprise brésilienne, devra servir de complément à Béni-Haroun. L’eau du futur barrage de Kessir allait à la mer et à la demande de la population jijelienne un projet de barrage y a été inscrit. Les travaux de réalisation de ce barrage par une société egyptienne sont menés parallèlement à la station de traitement qui lui est rattachée. Ordre a été donné sur place par Sellal afin d’améliorer le flux de l’eau vers la station en augmentant le diamètre des canalisations vers cette station. Ce barrage devra, à son achèvement, alimenter de manière continue la ville de Jijel en eau potable.
Le soir d'algérie
L’eau potable «de qualité irréprochable » de ce bassin arrivera à Constantine le 5 septembre et coulera quatre jours plus tard dans les robinets miléviens. Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, est allé, hier, veiller en personne sur les derniers coups de pioche, voire les ultimes retouches de cette gigantesque œuvre censée couvrir les besoins, tous les besoins hydriques, de six wilayas. Une œuvre où le constructeur français Alstom a mis tout son savoir-faire pour y monter la plus grande station de pompage dans le monde. Sellal avait néanmoins une autre préoccupation, préparer pour l’événement la visite du président de la République dans la wilaya de Mila, suspendue à vrai dire à cette seule condition : le coup de starter à un projet entamé il y a près de trois décennies : 27 ans exactement. Le ministre se souciait en fait des moindres détails, notamment autour des stèles qu’aura à inaugurer Bouteflika. «Je veux du haut niveau partout» ne cessait- il de répéter. Que ce soit à l’unité de traitement de Oued Athmania, à la station de Aïn E’tin ou encore à la station de pompage, le ministre ne manquera pas d’attirer l’attention des responsables des sites sur la nécessité d’embellir les espaces et même de repenser les stèles déjà prêtes et plutôt réussies, faut-il le signaler. C’est dire que Sellal tient vraisemblablement à ce que l’événement soit à la taille de la réalisation. Une réalisation qui, de l’avis de responsables du secteur et autres, rencontrés sur les sites visités, doit beaucoup à l’actuel ministre des Ressources en eau. «C’est probablement la dernière visite que je fais au complexe de Beni-Haroun, le plus grand du pays qui connaît enfin le bout du tunnel grâce notamment à la dynamique insufflée depuis près de trois ans. L’eau de Beni- Haroun arrivera à Constantine et Mila vers la fin de la première semaine de septembre. La société turque, qui a réalisé la station de traitement et le barrage intermédiaire ou réservoir de Oued-Athmania, assurera la gestion de cette dernière pendant 5 ans alors qu’Alstom continuera à gérer la station de pompage pendant dix années. Je peux dire que Béni-Haroun est aujourd’hui une réalité et il nous appartient d’assurer et d’assumer l’entretien de cet acquis et se préparer à prendre la relève convenablement d’ici quelques années», dira Sellal avec une décontraction qui ne lui est pas coutumière. La mise en eau du barrage de Béni-Haroun a atteint actuellement les 450 000 m3, sa capacité totale avoisine, comme on le sait 1 milliard de m3. Le barrage intermédiaire de Oued-Athmania d’une capacité de 33 millions de m3 accueillera d’ici vendredi prochain grâce à la station de pompage d’Alstom 5 millions de m3 pour atteindre au début du mois prochain 12 millions de m3. C’est à partir de ce barrage que seront alimentées les deux stations de traitement de Oued- Athmania et Aïn-E’tin. Les deux couloirs de la première station desserviront, dès le 5 septembre, Constantine, Chelghoum El-Aïd, Tadjenanet et Tleghma alors que Mila et une dizaine de localités de cette wilaya seront irriguées à partir de Aïn-E’Tin. L’unité de Oued-Athmania débitera dans un premier temps 50 000 m3 par jour pour atteindre à plein régime 275 000 m3 /j. De Mila, Abdelmalek Sellal s’est rendu à Jijel où il a inspecté les travaux de réalisation de deux autre barrages dont le premier, Boussiaba, entamé il y a une année et confié à une entreprise brésilienne, devra servir de complément à Béni-Haroun. L’eau du futur barrage de Kessir allait à la mer et à la demande de la population jijelienne un projet de barrage y a été inscrit. Les travaux de réalisation de ce barrage par une société egyptienne sont menés parallèlement à la station de traitement qui lui est rattachée. Ordre a été donné sur place par Sellal afin d’améliorer le flux de l’eau vers la station en augmentant le diamètre des canalisations vers cette station. Ce barrage devra, à son achèvement, alimenter de manière continue la ville de Jijel en eau potable.
Le soir d'algérie
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