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Ces «cerveaux» qui vont ailleurs

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  • Ces «cerveaux» qui vont ailleurs

    L'Algérie a perdu 40 milliards de dollars

    Sur un total de 10.000 médecins étrangers immigrés en France, plus de 7000 sont des Algériens.

    L’Algérie constitue un «réservoir» de compétences pour les pays développés. Que faire pour stopper l’hémorragie et comment peut-on associer ces derniers au développement du pays? Les chiffres sur le nombre de cadres établis à l’étranger se discutent.

    La Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) avance un chiffre entre 30.000 et 100.000.

    Des études ont révélé, par ailleurs, que le nombre de chercheurs algériens ayant émigré au cours des dix dernières années, a atteint 40.000. Invité hier au forum d’El Moudjahid qui a été consacré à ce thème, le président de la Forem, Mustapha Khiati, a estimé que «les cadres algériens établis à l’étranger peuvent contribuer au développement de leur pays à partir de leur exil».

    D’ailleurs, le but de la création de l’Association des compétences algériennes (ACA) est d’établir des liens entre nos cadres à l’étranger et les pouvoirs publics. Selon le docteur et chercheur en Angleterre, Mohamed Boudjelal, l’association a reçu plusieurs propositions de projets. Cinq projets ont été retenus pour l’instant et qui seront concrétisés prochainement. Il s’agit de projets liés à l’environnement, l’enseignement, l’éducation, le management et la biotechnologie. Ces derniers ont été soumis aux ministères concernés qui ont donné l’accord de principe à leur réalisation.

    Il est nécessaire, selon les intervenants, d’ouvrir les portes pour une coopération entre les compétences nationales et celles établies à l’étranger, de créer par là même un réseau entre les deux parties. Si les Algériens de la diaspora ont maintes fois exprimé leur disponibilité à mettre leur savoir-faire au service de leur pays, il n’en demeure pas moins que les pouvoirs publics n’arrivent pas encore à mettre en place un environnement favorable au retour de ces derniers, estiment les spécialistes.

    Certains, même en désespoir de cause de voir les expatriés revenir, doutent de la capacité des pouvoirs publics à retenir ceux qui ne sont pas encore partis.

    La perte financière engendrée par la fuite de nos cadres, entre 1992 et 1996, s’élève à 40 milliards de dollars. Faute de bonne gouvernance, les pays en voie de développement, à l’exemple de l’Algérie, perdent annuellement environ 50% de leurs ressources.

    Selon un rapport du Cnes, publié en juillet 2005, il a été indiqué que sur un total de 10.000 médecins étrangers immigrés en France, plus de 7000 sont des Algériens, dont 2000 pour la seule région parisienne. Selon des estimations faites à cet effet, il en ressort un départ de quelque 71.500 diplômés algériens vers la France durant la période 1994-2006. Aux Etats-Unis, la communauté algérienne composée d’environ 18.000 personnes compte, néanmoins, 3000 chercheurs et scientifiques de «très haut rang».

    Le Canada est également devenu une terre d’accueil pour de nombreux cadres algériens. Ce phénomène de déperdition en ressources humaines du pays doit être appréhendé dans sa globalité. Il est lié à la mal-vie associée à l’absence de civisme et aggravée par la corruption qui rendent la situation propice à la fuite de cerveaux généralisée qui pénalise le devenir du pays.

    Fatiha AMALOU

    Source: L'Expression du 21.08.07.

    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    Algérie: Apport des compétences nationales résidant à l'étranger - Un millier de cadres algériens pour booster la coopération

    La Tribune (Algiers)
    21 Août 2007
    Publié sur le web le 21 Août 2007
    Amel Bouakba

    Le nombre de cadres algériens résidant à l'étranger évolue d'année en année. On estime entre 30 et 100 000 les compétences algériennes à l'étranger, dont environ 80% sont des chercheurs et des professeurs universitaires.
    Cependant, leur apport au pays n'est pas conséquent, contrairement aux autres communautés. Le hic résiderait dans le fait que ces compétences soient éparpillées et peu exploitées. L'Association des compétences algériennes (ACA), née il y a trois mois à peine, veut donner un nouveau souffle aux compétences algériennes, véritable ressource pour l'Algérie et booster la coopération «algéro-algérienne», notamment dans le domaine universitaire.

    Hier, les responsables de l'ACA, Mohamed Boudjelal, venu de Grande-Bretagne, et Djaouida Chenaf du Canada notamment, accompagnés de Mustapha Khiati, président de la Fondation pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), ont animé une conférence de presse au forum d'El Moudjahid pour dévoiler les missions et les projets mis en branle. De prime abord, la mission primordiale de cette association est d'identifier et de rassembler toutes les compétences algériennes à l'étranger. «Il s'agit d'identifier ces personnes en fonction de leur réelle compétence (diplôme + expérience).» Selon le président de l'ACA, M. Boudjelal, docteur en biochimie et chercheur dans le domaine de la pharmacie industrielle en Grande-Bretagne, cette association compte 1 000 adhérents, des cadres résidant à l'étranger et veut atteindre les 8 000 d'ici la 2ème conférence annuelle prévue à Alger en avril 2008.
    Ainsi, un millier de chercheurs algériens expatriés, regroupés au sein d'une association, ont mis au point un riche programme pour aider la communauté scientifique et les entreprises nationales dans les technologies de pointe. «L'enseignement en Algérie est complètement déconnecté de la réalité économique», d'où l'importance de profiter de l'expérience des compétences algériennes résidant à l'étranger, de leur savoir-faire et des technologies de pointe. L'ACA a soumis pour l'instant cinq projets aux ministères concernés dans divers domaines, à savoir la biotechnologie, l'enseignement, l'éducation, le management et l'environnement.
    Cette association s'est fixé un certain nombre d'objectifs à atteindre : contribuer au développement des sciences, des technologies et des stratégies, à l'échange d'informations entres les universitaires, les industriels, les décideurs politiques, organiser des réunions de scientifiques, technologistes, ingénieurs, industriels et chefs d'entreprise. L'ACA sera ainsi une sorte de trait d'union entre les scientifiques et les pouvoirs publics afin de faciliter la coopération dans différents domaines.
    Il sera question par ailleurs de la promotion des échanges et de la collaboration entre les compétences pour l'avancement de la science et de la recherche scientifique, du transfert des technologies et du savoir-faire au profit des institutions publiques et privées, entre autres missions inscrites au planning, indique-t-on. Il y a lieu de noter que le siège de l'ACA est actuellement à la Forem. Pour sa part, le rôle de cette dernière est de mettre les compétences en contact et de créer une banque de données. Les chercheurs algériens résidant à l'étranger et désireux de se rapprocher de l'ACA peuvent s'inscrire sur son site Web : www.aca.dz.org.

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    • #3
      Mais tous ces chercheurs n'ont pas quitté l'Algérie pour rien!!!
      Et dire que l'Algérie n'exporte que du pétrole

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      • #4
        De prime abord, la mission primordiale de cette association est d'identifier et de rassembler toutes les compétences algériennes à l'étranger...
        ...Ainsi, un millier de chercheurs algériens expatriés, regroupés au sein d'une association, ont mis au point un riche programme pour aider la communauté scientifique et les entreprises nationales dans les technologies de pointe.
        Ils commencent au moins à se rassembler et à s'impliquer dans ce qui se fait en Algérie. Quand la situation s'améliorera Inch'Allah, je suis sûr qu'uin certain nombre d'entre eux rentrera au pays pour participer au développement économique.
        La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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        • #5
          L'Imprévisible

          "les pouvoirs publics n’arrivent pas encore à mettre en place un environnement favorable au retour de ces derniers". Cette phrase du quotidien "l'expression" résume à elle seule la situation qui prévaut dans notre pays et l'absence totale de volonté politique de faire revenir toute cette matière grise qui fait le bonheur aujourd'hui des pays étrangers.
          Une seule chose nous console c'est que ces compétences sont en vie car si elles étaient restées en Algerie elles auraient rejoint le gouvernement de feu Boudiaf sous terre.
          Aujourd'hui il est plus que nécessaire de réfléchir à les rapatrier mais avant il faudrait réunir toutes les conditions d'accueil.
          Si tu ne veux pas ton frère comme frère, tu mérites d'avoir ton ennemi pour seigneur.

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          • #6
            pourquoi il faut que ces journaux disent n'importe quoi
            ***primo ce n'est pas 40 milles chercheurs je préfère le mots cadre
            ***secondo ce qui sont allé ne reviendront pas parce que les conditions ici sont défavorable et les universitaires sont mal traité bref
            ***les médecins chez ns, sont au près emplois
            ***pour finir l'algerie a assez de chômeurs

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