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mais qui est d'jha

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  • mais qui est d'jha

    Mullah Nasr Eddin est un personnage du folklore traditionnel du Moyen-Orient, que l'on retrouve de l'Afrique du Nord jusqu'à la Chine, en passant par l'Egypte, la Syrie, la Turquie. Son nom peut

    changer : les Afghans et les Iraniens l'appellent Mollah Nasr Eddin, les Turcs, Nasr Eddin Hodja, on trouvera aussi Ch'ha, Goha, Djeha, Jiha, Srulek, ou encore Effendi... Il est parfois prêtre, rabbin ou mollah, mais les histoires sont semblables. Autant dire que toutes les communautés juives et musulmanes le revendiquent, de l'Iran, au Maghreb en passant par la Turquie !



    Tantôt idiot, tantôt sage, toujours facétieux, il nous fait toujours sinon rire, du moins sourire, par sa naïveté feinte ou son sens de l'absurde, qui tourne en dérision l'arrogance, l'orgueil, la vanité et la bêtise des puissants et des riches aussi bien que des ignorants…qui s'ignorent. Il peut être grave, sérieux ou absurde, souvent taquin et rusé. C'est un personnage moitié fou moitié sage, dont on a dit qu'il est "tellement intelligent qu'il en devient bête, ou il est si bête qu'il finit par dire des choses intelligentes". On le retrouve en action à la mosquée, au hammam, dans son vignoble ou sa maison, sur la place du marché, et, s'impliquant dans un large spectre de situations, de la narration enfantine naïve à la méditation profonde, religieuse ou philosophique, il traite de questions comme l'injustice sociale, la paresse, l'étroitesse d'esprit, la gourmandise, l'égoïsme, l'ignorance, les privilèges de classe, la mort, le destin de l'homme, les mystères de la vie, etc…



    Les personnages qu'il campe ou ses protagonistes (souvent issus du milieu rural) proviennent de tous les milieux sociaux : du prince au mendiant, de l'érudit à l'ignorant, le politicien comme le prêtre, le marchand comme le client, le jeune comme le vieux, le riche comme le pauvre, etc. Ses histoires drôles et moralisantes sont assez courtes et acérées, véhiculant le plus souvent des sous-entendus philosophiques ou des connotations ésotériques. Selon les pays et les époques, ses histoires ont subi les transformations les plus diverses. La célébrité du personnage dépasse les siècles, les générations et les âges.



    Ces histoires ont plusieurs niveaux de signification, mais qu'elles soient étudiées pour leur sagesse cachée ou savourées par leur humour stimulant, elles procurent à tous ceux qui les goûtent un plaisir incomparable et durable. Ce sont des histoires populaires récoltées de la tradition Turque, Nord Africaine et même Chinoise. Le résultat est souvent déconcertant et certains petits contes à sous-entendus philosophiques et aux connotations ésotériques étaient utilisés pour l'enseignement des Soufis.



    Si ses anecdotes ont été publiées pour la première fois en turc vers la fin du 15ème siècle, elles sont inspirées des facéties arabes d’un certain Djeha, qui aurait vécu au 10ème siècle. Par ailleurs, on y retrouve des influences indiennes, persanes, voire grecques. Parfois, on ne les raconte même pas, on se contente souvent du titre qui fonctionne comme une sorte de proverbe. Ainsi parle-t-on, pour caractériser certaines situations, du "clou de Djeha", de "scier la branche sur laquelle on est assis", de "prêcher le faux pour savoir le vrai", et ainsi de suite.



    La tradition veut qu’il soit un lettré de l’époque d’Haroun-al-Raschid ou qu’il ait vécu à la cour de Khawarizmi vers la fin du 12ème siècle. Ses histoires semblent dater de cette époque. Toutefois, si on en croit le récit de ses rencontres avec le sultan Tamerlan (Timour Lang), il aurait vécu à la fin du 14ème et au début du 15ème siècle. Enfin, il pourrait être contemporain du Seldjoukide Ala-Al-Din (13ème siècle). Le contenu des nombreuses anecdotes suggère que Nasreddine Hodja ait vécu en Asie Mineure entre le 11ème et le 14ème siècle. C’est vers 1237 qu’il serait parti pour Ak-shehir (Anatolie occidentale), où il serait mort en 1284, comme en témoigne la présence de sa tombe. Certains autres disent qu'il a vécu à Koufa au sud de l'Irak au 8ème siècle. Il y en a même qui affirment que Djeha est enterré en Algérie et que les gens visitent sa tombe comme on honore celle d'un.saint...

    Maintenant que j'ai fait l'apologie de ce personna, vous pourriez pas me donner des petite blagues?
    Car mis a part celle la:
    Djéha voit un jour au marché un homme vanter les mérites d'un perroquet au plumage multicolore :
    Achetez mon oiseau des îles, regardez ses couleurs rouge, vert, jaune, bleu, et en plus il parle, il répète tout ce qu'on lui dit ! Il attire une foule autour de lui, mais personne ne peut l'acheter, car il est trop cher.

    Le lendemain, Djéha vient au marché muni d'un dindon tout noir au bec rouge, pris de sa volaille. Lorsqu'il annonce le prix, tout le monde s'étonne, car il demande encore plus cher que le prix de l'oiseau exotique de la veille.
    Djéha, demande un des curieux, espères-tu vraiement vendre ton dindon à ce prix, alors qu'on peut acheter ailleurs mille dindons pour la même somme ?
    Si l'oiseau d'hier on demandait cinq mille dinars, mon dindon vaut bien les dix mille dinars que j'en demande !
    Mais l'oiseau d'hier était extraordinaire, et puis il parlait.
    Justement, mon dindon fait beaucoup mieux, lui !
    Que fait-il mieux ?
    Il pense !
    je ne me souvient d'aucune autre!!!!!:22:
    Dernière modification par samsara, 08 mai 2005, 10h27.

  • #2
    Un clou chasse l'autre

    Tu ne te souviens pas de "masmar Dj'ha" !!
    « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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    • #3
      nan!!!!je ne m'en souviens pas!

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      • #4
        djha c'est un gars d'ain touta
        longtemps etant enfant j'ai cru que d'jha etait ce gars la!
        j'avous qu'aujourd'ui je l'ignore toujours,a vrai dire je n'ai pas chercher,je préfere garder ses souvenirs de vacances sur d'jha,une époque d'insouscience
        qu'est:L'ENFANCE.
        a+

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        • #5
          Bon, je te la raconte mais ne bâille pas, tu as les pop corns ?

          Djeha n'a plus d'argent. il décide de vendre sa maison. Quelqu'un veut l'acheter, alors Djeha lui dit:
          - Je vends ma maison, mais dans cette maison, il y a un clou, planté dans un mur. Ce clou, je ne le vends pas, il est à moi. Et tu n'as pas le droit de l'enlever ni de l'enfoncer.
          - D'accord dit l'acheteur. J'achète la maison.

          Et tous les deux vont chez le notaire pour signer la vente. Sur le papier, le notaire écrit que le clou qui est dans le mur ne peut être ni enlevé ni enfoncé.

          Quelques jours plus tard, Djeha trouve un vieux cheval mort, jeté dans la rue. il donne de l'argent à des gens et leur dit:
          - Allez porter ce cheval mort devant la porte de la maison de Djeha.

          Quand ils l'ont porté, Djeha frappe à la porte et dit aux gens de la maison:
          - Je veux accocher ce cheval à mon clou!
          - Quoi, mais tu est fou! Cette maison est à nous!
          - Cette maison est à vous mais le clou est à moi répond Djeha.
          - Mais il est mort ton cheval, et déjà il sent mauvais.
          - Le clou est à moi, répète Djeha. Allons chez le cadi.

          Djeha et l'acheteur vont chez le cadi.
          - Montre-moi le papier écrit au moment de la vente, dit le cadi. Djeha montre le papier; le cadi le lit.
          - C'est vrai, dit le cadi, le clou est à Djeha. Il peut faire ce qu'il veut avec.
          - Mais, monsieur le cadi, dit l'acheteur, aujourd'hui, nous avons un mariage chez nous. Cet homme apporte un cheval mort et qui sent mauvais et il veut l'accrocher au clou.
          - Tu as signé le papier, répond le cadi. Il est trop tard.
          - Monsieur le cadi, dit l'acheteur, c'est d'accord. Je laisse toute la maison à cet homme. Je lui demande seulement qu'il nous laisse finir la fête chez nous et après je lui donnerai la clé.

          C'est ainsi que Djeha a retrouvé sa maison.
          « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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          • #6
            nan je ne la connaissais pas, pas bete le djouha

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            • #7
              ca ne serait pas boutef ce djeha!

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              • #8
                merçi océane ,pour ton histoire,je ne la connaissais pas celle la.

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                • #9
                  Bonjour,

                  Voici un site pour un certain nbre d’histoires de jouha (malheureusement en Arabe) pour ceux qui peuvent lire et comprendre l’arabe.

                  http://perso.wanadoo.fr/neasites/jouha/jouha.html


                  Bonne lecture et surtout bon fou rire.

                  Bonne journée,

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                  • #10
                    kelk1/2bien, je connais aintouta mais je connais pas djha !! C'est qui exactement MDR
                    j'aimerais être une cigarette, naître entre tes mains, m'épanouir entre tes lèvres et mourir à tes pieds

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                    • #11
                      merci thirga pour ce site en plus les histoire sont super bien illustrées!!
                      Si je peux j'essairai d'en traduire certaine afin que ceux qui ne lisent pas arabe puisent en profiter!

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                      • #12
                        sassouki djha à ain touta habite le quartier du camp.
                        du nom de hamaza.

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