Laiada nie s’être engagé pour faire parvenir « un plan de réconciliation » aux maquis et révèle
« Les marocains m’ont demandé de recruter des éléments du Polisario dans le GIA »
« Je suis prêt à jouer le rôle de médiateur mais à des conditions »
Abdelhak Laiada, fondateur du Groupe Islamique Armé, GIA, a fait quelques révélations sur son séjour au Maroc au début des années 90, déclarant que les marocains lui ont proposé de recruter des étudiants du front Polisario au GIA « mais j’ai refusé ».
Il a nié s’être engagé à jouer le rôle de médiateur auprès des éléments d’Al Qaida dans leurs fiefs dans le cadre de ce qui a été appelé « le plan de réconciliation ».
Laiada a décidé de lever le voile sur son passage au Maroc en 1993 pour faire la rencontre d’Algériens afghans peu de temps après son arrivée à la tête de l’organisation armée.
Il a confié à El Khabar que les autorités marocaines ont oeuvré pour me convaincre de chercher des étudiants sahraouis dans des universités algériennes appartenant au courant islamiste afin de les enrôler dans les rands du GIA.
Il a ajouté que « selon le plan tracé par les marocains, les sahraouis qui sont recrutés au GIA seront arrêtés dans la capitale du Sahara Occidentale et seront accusés d’appartenance à un groupe terroriste algérien.
Ils m’ont demandé de révéler cela aux médias et montrer les sahraouis et le front Polisario comme des terroristes ».
Laiada précise qu’il a refusé de se joindre au plan marocain « c’est pourquoi ils ont décidé de me livrer aux autorités de mon pays ».
Le but de cette rencontre était de parler de l’initiative du règlement de la situation sécuritaire proposée par un membre de l’association des Oulémas musulmans appelée « plan de réconciliation », cependant ce dernier a affirmé qu’il ne s’est jamais engagé à intervenir pour convaincre les personnes armées d’accepter ladite initiative.
Par Hamid Yes/ Traduit par B. A
EL KHABAR du 22/08/2007
http://www.elkhabar.com/FrEn/lire.php?ida=78880&idc=51
« Les marocains m’ont demandé de recruter des éléments du Polisario dans le GIA »
« Je suis prêt à jouer le rôle de médiateur mais à des conditions »
Abdelhak Laiada, fondateur du Groupe Islamique Armé, GIA, a fait quelques révélations sur son séjour au Maroc au début des années 90, déclarant que les marocains lui ont proposé de recruter des étudiants du front Polisario au GIA « mais j’ai refusé ».
Il a nié s’être engagé à jouer le rôle de médiateur auprès des éléments d’Al Qaida dans leurs fiefs dans le cadre de ce qui a été appelé « le plan de réconciliation ».
Laiada a décidé de lever le voile sur son passage au Maroc en 1993 pour faire la rencontre d’Algériens afghans peu de temps après son arrivée à la tête de l’organisation armée.
Il a confié à El Khabar que les autorités marocaines ont oeuvré pour me convaincre de chercher des étudiants sahraouis dans des universités algériennes appartenant au courant islamiste afin de les enrôler dans les rands du GIA.
Il a ajouté que « selon le plan tracé par les marocains, les sahraouis qui sont recrutés au GIA seront arrêtés dans la capitale du Sahara Occidentale et seront accusés d’appartenance à un groupe terroriste algérien.
Ils m’ont demandé de révéler cela aux médias et montrer les sahraouis et le front Polisario comme des terroristes ».
Laiada précise qu’il a refusé de se joindre au plan marocain « c’est pourquoi ils ont décidé de me livrer aux autorités de mon pays ».
Le but de cette rencontre était de parler de l’initiative du règlement de la situation sécuritaire proposée par un membre de l’association des Oulémas musulmans appelée « plan de réconciliation », cependant ce dernier a affirmé qu’il ne s’est jamais engagé à intervenir pour convaincre les personnes armées d’accepter ladite initiative.
Par Hamid Yes/ Traduit par B. A
EL KHABAR du 22/08/2007
http://www.elkhabar.com/FrEn/lire.php?ida=78880&idc=51
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