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Les agences de notation sont accusées d'avoir mal évalué le risque "subprime"

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  • Les agences de notation sont accusées d'avoir mal évalué le risque "subprime"

    Ce qui fait noter c'est que ces agences sont payées par les sociétés qui sollicitent leur notation, à partir de données fournies par cs mêmes sociétés. Bonjour les conflits d'interets


    Source: Le monde

    Les agences de notation sont accusées d'avoir mal évalué le risque "subprime"

    Devant l'ampleur de la crise financière provoquée par les déboires du marché du crédit hypothécaire à risque aux Etats-Unis (subprime), la Commission européenne s'interroge sur le travail des agences de notation.

    Pour Bruxelles, ces acteurs, dont le rôle est d'évaluer la solidité financière des émetteurs, auraient trop tardé à alerter les investisseurs sur les dangers liés aux crédits à risque. Certains ont évoqué les tensions de ce marché en 2006.




    Mais les plus influents – Standard and Poor's ou Moody's– ont attendu le printemps 2007 pour abaisser les notes d'établissements spécialisés dans les prêts hypothécaires à risque, signale un fonctionnaire de la Commission.

    Les agences ont réagi alors que les faillites d'établissements (People's Choice Home Loan, Ownit Mortgage Solutions ou ResMae Mortgage, puis New Century) aux Etats-Unis s'accumulaient depuis janvier.


    "La dévaluation des notes ne peut être que progressive, répond une agence, personne ne pouvait anticiper l'extrême rapidité de la crise."


    En outre, "elles travaillent à partir de modèles statistiques qui se fondent sur des historiques de défaillances et arrivent souvent après la tempête lorsque les premiers défauts ont été constatés", explique Benoît Hubaud, directeur de la recherche à la Société générale.

    Aujourd'hui, Bruxelles veut s'assurer que les agences, rémunérées par les sociétés qui veulent être notées, ont pu agir en toute indépendance. Le commissaire européen au marché intérieur, Charlie McCreevy, rencontrera, en septembre, le président du Comité européen des régulateurs des marchés de valeurs mobilières (CERVM), Eddy Wymeersch, pour examiner ce sujet.

    Et Bruxelles réclame un rapport détaillé sur le fonctionnement des agences pour le printemps 2008. En fonction de ses conclusions un encadrement législatif plus strict de ces acteurs, aujourd'hui soumis à un simple code de bonne conduite, n'est pas exclu.

    SALVE DE CRITIQUES


    La Commission européenne n'est pas la seule à mettre en doute la qualité du travail des agences. Dans un courrier daté du 15 août adressé à la chancelière allemande et présidente du G8, Angela Merkel, le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, s'interroge sur "leur rôle (…) dans la cartographie des risques".


    "Pas besoin d'être un gourou new-yorkais (…) pour prévoir que des crédits immobiliers trop chers, trop risqués et trop nombreux, conduiraient tôt ou tard à l'écroulement du château de cartes", ajoute pour sa part l'ancien premier ministre Laurent Fabius sur son blog. Aux Etats-Unis leur réputation est aussi mise à mal. "Elles ont une grande part de responsabilité dans la crise", juge un gérant américain.

    Cette salve de critiques envers les agences n'est pas une première. En 2002, après l'explosion de la bulle Internet, les autorités leur reprochaient de ne pas avoir dénoncé le surendettement de certaines sociétés. La Commission s'était alors interrogée sur la nécessité d'introduire de nouvelles lois. Elle y avait renoncé en 2006, arguant que les textes existants et que le code de bonne conduite, adopté en 2004, seraient suffisants.

    "Comme dans toute crise il faut trouver des boucs émissaires, conclut M. Hubaud, les agences ont leur part de responsabilité mais ne sont pas plus coupables que les banques qui ont prêté n'importe quoi à n'importe qui."


    Claire Gatinois

  • #2
    lol le journaliste qui pompe le sujet de c'est dans l'air de france 5 xD

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    • #3
      C'est juridico-diplomatique, le vrai message est "Vous comptez vous foutre de notre gueule encore longtemps ?".

      Sinon Fabius résume bien le truc.

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      • #4
        Ce qui fait noter c'est que ces agences sont payées par les sociétés qui sollicitent leur notation, à partir de données fournies par cs mêmes sociétés. Bonjour les conflits d'interets
        A l'ouest, rien de nouveau.
        La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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        • #5
          lol le journaliste qui pompe le sujet de c'est dans l'air de france 5 xD

          Tu as la même analyse dans tous les journaux, spécialisés ou généralistes. personne ne pompe personne chacun a son préposé au finaces et les analysens se rejoignent.

          Pour info, l'article du monde c'est celui de l'édition d'avant hier, le C dans l'air qui traitait du sujet et à laquelle tu faisais allusion a été diffusé hier.

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          • #6
            Ah ben autant pour moi xD Ils se mettent tous d'accord pour repeter la même chose, comme quoi faut acheter que le Figaro,le point et courrier international Le reste a la poubelle =p

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            • #7
              vous sortez du sujet la
              l'article parle bien d'une crise de confiance qui commence à s'installer vis a vis des agences de notation externe et pas des moindres Standard and Poor's et Moody's

              éclairage:
              Standard & Poor's (S&P) est une filiale de McGraw-Hill qui publie des analyses financières sur des actions et des obligations. C'est une des trois principales société de notation financière, avec ses concurrents Moody's et Fitch Ratings.
              *source wikipedia

              j'avoue que j'ai pas bien suivie tous les épisodes de cette affaire mais j'aperçois que c'est très sérieux
              affaire a suivre et a débattre...

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              • #8
                Y'a rien de serieux, les agences de notations tout le monde savait ce que c'etait, tout le monde savait qu'ils ont un travail difficil, et qu'ils doivent trouver une juste mesure entre faire un audit de la situation d'une société et couler la société avec une mauvaise note sachant que la société paie pour cet audit.
                Il y a des autorités etatiques qui font le meme job et qui ne sont pas payé, et qui n'ont rien vu venir elles aussi (au fait si tout le monde savait que ca allait arriver mais ils ont minimiser le risque et au final c'est pas si mal ca fait un petit toiletage au milieu de la finance)

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