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«Guerre» de communiqués
AL QAÎDA AU MAGHREB ISLAMIQUE,Cette organisation n’hésite plus à faire l’amalgame entre le «jihad» et le «terrorisme»
Comme à chaque fois, lorsqu’un terroriste se rend et livre des informations de «première main», l’ex-Gspc se «rebiffe» et alimente son site Internet de communiqués pour proposer sa propre lecture des événements. S’obstinant à se présenter sous l’étiquette d’Al Qaîda au Maghreb islamqiue, malgré les nombreuses zones d’ombre qui continuent de réfuter ce ralliement, l’ex-Gspc tente de démentir catégoriquement toute dissension en son sein.
Prise dans l’étau de l’Armée nationale populaire, cette organisation qui a refusé toutes les demandes entreprises dans le cadre de la réconciliation nationale, n’hésite plus à faire l’amalgame entre le «jihad» et le «terrorisme».
Le dernier communiqué diffusé par le Gspc intervient au lendemain du point de presse organisé par Madani Mezrag. Celui-ci avait critiqué l’action violente menée par Abdelmalek Droukdel et ses éléments. Il contribue également à semer le doute au sein de l’opinion publique qui a suivi avec un grand intérêt les «succès remportés par l’ANP» lors des opérations de Yakouren et de Tébessa.
Droukdel a attendu environ un mois pour annoncer qu’Abou Daoud, le repenti, comme étant celui qui a succédé à Benmokhtar à la tête de la zone 9. Pourtant, il était en possession d’informations qui en disaient long sur la déliquescence de ce mouvement hors-la-loi, déchiré par des divergences et presque «bouffé» par les barons du grand banditisme.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni, avait bien raison quand il disait que le nombre d’étrangers enrôlés par le Gspc ne doit pas donner lieu à des extrapolations exagérées. Aussi, la peur de Droukdel, ou l’amalgame entretenu, trouve son originalité dans l’éventuelle reconfiguration du mouvement islamiste.
La récupération de ce qui reste du FIS dissous par une nouvelle formation pourrait sonner le «glas» du Gspc. Alors, afin de contrecarrer le processus mené par les anciens de l’AIS particulièrement, le Gspc manoeuvre et s’acharne à faire de la diversion.
L’important pour les irréductibles c’est de faire beaucoup de bruit. Droukdel n’a pas pu, apparemment, digérer la défection de Benmokhtar. Après avoir subi des pertes colossales et échoué dans sa mission, relativement au contrôle de la zone 9, il tente tant bien que mal de semer le doute. Mais cette tactique est bien connue des services de sécurité et par le peuple algérien qui ne réagit plus à la propagande de cette organisation engagée dans le terrorisme, le banditisme et la contrebande.
Ayant perdu tous ses moyens, Droukdel et son réseau se sont lancés dans une guerre de communiqués. Histoire de sauver la face.
Ikram GHIOUA pour l'Expression.
Comme à chaque fois, lorsqu’un terroriste se rend et livre des informations de «première main», l’ex-Gspc se «rebiffe» et alimente son site Internet de communiqués pour proposer sa propre lecture des événements. S’obstinant à se présenter sous l’étiquette d’Al Qaîda au Maghreb islamqiue, malgré les nombreuses zones d’ombre qui continuent de réfuter ce ralliement, l’ex-Gspc tente de démentir catégoriquement toute dissension en son sein.
Prise dans l’étau de l’Armée nationale populaire, cette organisation qui a refusé toutes les demandes entreprises dans le cadre de la réconciliation nationale, n’hésite plus à faire l’amalgame entre le «jihad» et le «terrorisme».
Le dernier communiqué diffusé par le Gspc intervient au lendemain du point de presse organisé par Madani Mezrag. Celui-ci avait critiqué l’action violente menée par Abdelmalek Droukdel et ses éléments. Il contribue également à semer le doute au sein de l’opinion publique qui a suivi avec un grand intérêt les «succès remportés par l’ANP» lors des opérations de Yakouren et de Tébessa.
Droukdel a attendu environ un mois pour annoncer qu’Abou Daoud, le repenti, comme étant celui qui a succédé à Benmokhtar à la tête de la zone 9. Pourtant, il était en possession d’informations qui en disaient long sur la déliquescence de ce mouvement hors-la-loi, déchiré par des divergences et presque «bouffé» par les barons du grand banditisme.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni, avait bien raison quand il disait que le nombre d’étrangers enrôlés par le Gspc ne doit pas donner lieu à des extrapolations exagérées. Aussi, la peur de Droukdel, ou l’amalgame entretenu, trouve son originalité dans l’éventuelle reconfiguration du mouvement islamiste.
La récupération de ce qui reste du FIS dissous par une nouvelle formation pourrait sonner le «glas» du Gspc. Alors, afin de contrecarrer le processus mené par les anciens de l’AIS particulièrement, le Gspc manoeuvre et s’acharne à faire de la diversion.
L’important pour les irréductibles c’est de faire beaucoup de bruit. Droukdel n’a pas pu, apparemment, digérer la défection de Benmokhtar. Après avoir subi des pertes colossales et échoué dans sa mission, relativement au contrôle de la zone 9, il tente tant bien que mal de semer le doute. Mais cette tactique est bien connue des services de sécurité et par le peuple algérien qui ne réagit plus à la propagande de cette organisation engagée dans le terrorisme, le banditisme et la contrebande.
Ayant perdu tous ses moyens, Droukdel et son réseau se sont lancés dans une guerre de communiqués. Histoire de sauver la face.
Ikram GHIOUA pour l'Expression.