L'Iran fait-elle obstacle au Grand Moyen Orient ?
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Tout en continuant à développer ses relations économiques et politiques au niveau international, l’Iran est de plus en plus en mesure de se défendre et pourrait infliger de lourdes pertes à ses attaquants.
Beaucoup de responsables militaires, d’analystes politiques et de groupes d’étude de stratégie avaient prévu le lancement de la guerre contre l’Iran au début de 2007, entre mi-janvier et fin avril, au moment où les conditions atmosphériques sont idéales pour des sorties aériennes et une invasion navale. Les signes avant-coureurs étaient rendus évidents avec le trafic naval important dans le Golfe Persique et le nombre de manœuvres militaires organisées des deux côtés.
Mais nous sommes maintenant en août et la guerre n’a pas commencé. L’administration Bush a-t-elle annulé ses plans de guerre après ses menaces agressives et ses gesticulations guerrières, et après que des millions de dollars aient été dépensés en envoyant les porte-avions nucléaires américains avec leurs troupes d’assaut dans le Golfe ? Les menaces et les promesses enflammées de Cheney d’attaquer les installations nucléaires de l’Iran se sont-elles calmées ?
Ou peut-être Israël et son organisation de l’AIPAC [American Israel Public Affairs Committee - lobby pro-sioniste au Etats-Unis] ont-ils cessé de faire pression sur l’administration Bush pour frapper les installations nucléaires de l’Iran, si on remarque que le rapport du ministre israélien des affaires stratégiques, Avigdor Lieberman, devant la commission des affaires étrangères de la Knesset et le comité de défense le 28 février 2007, explique qu’Israël peut au besoin traiter seule la menace nucléaire iranienne. « Nous pouvons faire face à ce pays (l’Iran) même si nous sommes laissés seuls pour le faire », a-t-il annoncé.
La décision d’attaquer (même à l’arme nucléaire) l’Iran n’a pas été décommandée mais a rencontré des obstacles. L’Iran est différent de l’Irak. C’est un plus grand pays qui dispose de plus de ressources naturelles que l’Irak. Bien que les USA aient imposé des sanctions économiques contre l’Iran depuis la révolution islamique de 1979 et aient poussé Saddam Hussein dans une guerre de huit ans contre l’Iran pour épuiser ce pays, les Iraniens ont poursuivi leur développement, devenant plus indépendants et plus actifs.
L’idée de sanctions économiquse n’est pas acceptée de façon unanime et beaucoup de pays ont continué de commercer avec l’Iran. Un grand nombre de pays européens et asiatiques dépendent des approvisionnements iraniens en pétrole et en gaz pour leur propre consommation énergétique. Ils ont également obtenu le grand marché iranien de consommation pour leurs propres produits. Les sanctions contre l’Iran sont en fait des sanctions contre ces pays [qui commercent avec l’Iran], et qui sont en concurrence avec les compagnies américaines pour gagner des marchés de consommateurs. Les pays européens, avec la France en tête, ont toujours été en concurrence économique et politique avec les Etats-Unis.
Cette concurrence est évidente dans les positions adoptées par la France vis-à-vis de la politique américaine au Moyen-Orient. La France s’est opposée aux invasions américaines de l’Afghanistan et de l’Irak. Le président français, Jacques Chirac, avait déclaré en mars 2003 : « l’Irak aujourd’hui ne représente pas une menace immédiate qui justifie une guerre immédiate. » Cette déclaration a soulevé beaucoup d’opposition : l’administration américaine a traité la France de « vieille Europe » et a même essayé de changer le nom des « pommes frites françaises » en « pommes frites liberté » afin d’essayer de dénigrer la France. La France estime perdre du terrain au Moyen-Orient en raison des politiques agressives américaines et c’est pourquoi elle garde étroitement le contact avec les Libanais pour contrer l’intervention américaine au Liban.
Récemment la France a conclu un accord pour la construction d’un réacteur nucléaire à but pacifique en Libye afin de regagner là un peu du terrain perdu.
L’Iran Sanction Act, qui devrait être adopté par le Congrès, appelle au désinvestissement américain à l’égard de n’importe quelle compagnie étrangère de production énergétique qui investirait plus de 20 millions de dollars en Iran. Cette loi soulève une forte opposition des pays européens tels que la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, entre autres, et qui ont envoyé leurs diplomates pour jouer de leur influence contre cette loi sur les collines du Capitole.
La loi affecterait les principales compagnies européennes d’énergie telles que le Total français, le Royal Dutch écossais et le Repsol espagnol. Les deux derniers sont impliqués dans un investissement de 10 milliards dollars pour la production de gaz naturel liquéfié en Iran. Le désinvestissement américain à l’égard de telles compagnies compromettrait les fonds de pension américains et particulièrement les sociétés Calpers et Calstrs, les gestionnaires des plans géants de fonds de pension en Californie. Les sanctions contre l’Iran pénalisent avant tout les Etats-Unis eux-mêmes.
La guerre longue de huit ans entre l’Iran et l’Irak a vraiment renforcé les militaires iraniens, lesquels ont acheté des armements plus performants principalement auprès du concurrent russe et ont commencé à construire leurs propres équipements militaires tels que des tanks, des navires de marine, des sous-marins, les avions sans pilote et des missiles. L’Iran a également remis en marche son programme nucléaire sous la supervision et l’aide de la Russie. Ceci a mis en colère l’administration américaine qui a alors lancé une campagne politique afin de stopper les ambitions nucléaires de l’Iran, l‘accusant de vouloir fabriquer des bombes atomiques.
La vraie raison du conflit pour les Etats-Unis n’est pas la bombe elle-même ; eux-mêmes sont en train de fabriquer bien plus de bombes nucléaires - les bombes tactiques - et Israël, le Pakistan, l’Inde, et la Corée du Nord, tous non signataires du Traité de Non Prolifération (TNP), ont réalisé leurs propres bombes nucléaires sans que les Etats-Unis n’aient dépéché ses porte-avions nucléaires près de leurs rivages. Au lieu de cela les Etats-Unis détournent leurs yeux des bombes israéliennes, ont un contrôle efficace sur la bombe pakistanaise par le biais du commandant en chef pakistanais Perves Musharraf, ont obtenu le contrôle des installations nucléaires indiennes grâce à l’accord de fourniture à l’Inde de carburant nucléaire ; et pour finir les Etats-Unis ont neutralisé les installations nucléaires de la Corée du Nord par des négociations et des dessous de table économiques.
La vraie raison du conflit est la lutte pour le monopole exclusif des futures ressources énergétiques possibles (le carburant nucléaire) pour ratisser de l’argent et contrôler indirectement d’autres pays.
Les violations américaines du droit international et l’invasion de l’Irak équivalaient à un avertissement à tous les pays du monde selon lequel les Etats-Unis veulent tirer profit de la situation de pouvoir unipolaire pour augmenter son contrôle sur les ressources naturelles essentielles de la planète et spécialement les hydrocarbures, afin de dominer le reste du monde.
Plusieurs pays et particulièrement l’Iran ont commencé à mettre en place des alliances économiques et politiques afin de contrer ce despote mondial que sont les Etats-Unis. L’ Union Européenne a favorisé l’intégration des pays du bloc oriental, séparés maintenant de l’ex Union Soviétique.
La Russie, l’Iran, le Venezuela, l’Oman, les Emirats Arabes Unis, le Qatar, l’Egypte, la Libye, l’Indonésie, la Malaisie, la Bolivie, Brunei, et le Tobago ont lancé une OPEP du gaz le 9 avril 2007 pour parer le contrôle américain de l’OPEP du pétrole. L’organisation de coopération de Changhaï (SCO), une organisation régionale asiatique qui a pour but d’augmenter la coopération dans les domaines sécuritaires, économiques et culturels, a été lancée par la Chine et la Russie et intègrent des états du centre de l’Asie tels que le Kazakhstan, le Kyrgyzstan, le Tajikistan, et l’Uzbekistan. L’Iran a pris soin de rentrer dans cette organisation en tant que membre afin gagner plus de soutien.
L’Inde, la Russie, et la Chine ont signé un accord trilatéral pour la coopération en février 2007 avec pour but de favoriser l’harmonie et la compréhension au niveau international. Aucun doute que la coopération de ces trois grandes puissances asiatiques devrait limiter l’influence américaine dans la région. La Chine et la Russie sont des alliés de l’Iran et sont impliqués dans d’importants accords de coopération militaire. Ce sont les acteurs principaux dans le domaine du pétrole en Asie centrale et ils ont des intérêts stratégiques et économiques significatifs en Asie centrale et dans le bassin de la mer caspienne.
Le Président iranien Mahmoud Ahmadinejad a été un président très occupé. Il a voyagé dans beaucoup de pays pour établir des relations bilatérales et pour trouver un appui politique. Il a visité les Etats-Unis pour expliquer la position de son pays au sujet de son programme nucléaire. Il a visité le Venezuela et a formé une alliance avec Hugo Chavez. Il a suivi le sommet du mouvement des non-alignés à Cuba en septembre 2006. Il a visité le Soudan en février 2007 et a rencontré le Président Omar Al-Bashir afin d’essayer d’améliorer les relations politiques et a critiqué l’occident pour s’être mêlé des affaires soudanaises au Darfur. Il a visité les états du Golfe dont l’Arabie Saoudite en mars dernier, expliquant que l’Iran n’a aucun conflit avec eux, leur conseillant cependant de fermer les bases militaires américaines dans leurs pays. Il a averti qu’en cas de guerre américaine contre l’Iran son pays frapperait ces bases militaires, ce qui pourrait valoir à ces pays quelques dommages collatéraux.
La suite...
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Tout en continuant à développer ses relations économiques et politiques au niveau international, l’Iran est de plus en plus en mesure de se défendre et pourrait infliger de lourdes pertes à ses attaquants.
Beaucoup de responsables militaires, d’analystes politiques et de groupes d’étude de stratégie avaient prévu le lancement de la guerre contre l’Iran au début de 2007, entre mi-janvier et fin avril, au moment où les conditions atmosphériques sont idéales pour des sorties aériennes et une invasion navale. Les signes avant-coureurs étaient rendus évidents avec le trafic naval important dans le Golfe Persique et le nombre de manœuvres militaires organisées des deux côtés.
Mais nous sommes maintenant en août et la guerre n’a pas commencé. L’administration Bush a-t-elle annulé ses plans de guerre après ses menaces agressives et ses gesticulations guerrières, et après que des millions de dollars aient été dépensés en envoyant les porte-avions nucléaires américains avec leurs troupes d’assaut dans le Golfe ? Les menaces et les promesses enflammées de Cheney d’attaquer les installations nucléaires de l’Iran se sont-elles calmées ?
Ou peut-être Israël et son organisation de l’AIPAC [American Israel Public Affairs Committee - lobby pro-sioniste au Etats-Unis] ont-ils cessé de faire pression sur l’administration Bush pour frapper les installations nucléaires de l’Iran, si on remarque que le rapport du ministre israélien des affaires stratégiques, Avigdor Lieberman, devant la commission des affaires étrangères de la Knesset et le comité de défense le 28 février 2007, explique qu’Israël peut au besoin traiter seule la menace nucléaire iranienne. « Nous pouvons faire face à ce pays (l’Iran) même si nous sommes laissés seuls pour le faire », a-t-il annoncé.
La décision d’attaquer (même à l’arme nucléaire) l’Iran n’a pas été décommandée mais a rencontré des obstacles. L’Iran est différent de l’Irak. C’est un plus grand pays qui dispose de plus de ressources naturelles que l’Irak. Bien que les USA aient imposé des sanctions économiques contre l’Iran depuis la révolution islamique de 1979 et aient poussé Saddam Hussein dans une guerre de huit ans contre l’Iran pour épuiser ce pays, les Iraniens ont poursuivi leur développement, devenant plus indépendants et plus actifs.
L’idée de sanctions économiquse n’est pas acceptée de façon unanime et beaucoup de pays ont continué de commercer avec l’Iran. Un grand nombre de pays européens et asiatiques dépendent des approvisionnements iraniens en pétrole et en gaz pour leur propre consommation énergétique. Ils ont également obtenu le grand marché iranien de consommation pour leurs propres produits. Les sanctions contre l’Iran sont en fait des sanctions contre ces pays [qui commercent avec l’Iran], et qui sont en concurrence avec les compagnies américaines pour gagner des marchés de consommateurs. Les pays européens, avec la France en tête, ont toujours été en concurrence économique et politique avec les Etats-Unis.
Cette concurrence est évidente dans les positions adoptées par la France vis-à-vis de la politique américaine au Moyen-Orient. La France s’est opposée aux invasions américaines de l’Afghanistan et de l’Irak. Le président français, Jacques Chirac, avait déclaré en mars 2003 : « l’Irak aujourd’hui ne représente pas une menace immédiate qui justifie une guerre immédiate. » Cette déclaration a soulevé beaucoup d’opposition : l’administration américaine a traité la France de « vieille Europe » et a même essayé de changer le nom des « pommes frites françaises » en « pommes frites liberté » afin d’essayer de dénigrer la France. La France estime perdre du terrain au Moyen-Orient en raison des politiques agressives américaines et c’est pourquoi elle garde étroitement le contact avec les Libanais pour contrer l’intervention américaine au Liban.
Récemment la France a conclu un accord pour la construction d’un réacteur nucléaire à but pacifique en Libye afin de regagner là un peu du terrain perdu.
L’Iran Sanction Act, qui devrait être adopté par le Congrès, appelle au désinvestissement américain à l’égard de n’importe quelle compagnie étrangère de production énergétique qui investirait plus de 20 millions de dollars en Iran. Cette loi soulève une forte opposition des pays européens tels que la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, entre autres, et qui ont envoyé leurs diplomates pour jouer de leur influence contre cette loi sur les collines du Capitole.
La loi affecterait les principales compagnies européennes d’énergie telles que le Total français, le Royal Dutch écossais et le Repsol espagnol. Les deux derniers sont impliqués dans un investissement de 10 milliards dollars pour la production de gaz naturel liquéfié en Iran. Le désinvestissement américain à l’égard de telles compagnies compromettrait les fonds de pension américains et particulièrement les sociétés Calpers et Calstrs, les gestionnaires des plans géants de fonds de pension en Californie. Les sanctions contre l’Iran pénalisent avant tout les Etats-Unis eux-mêmes.
La guerre longue de huit ans entre l’Iran et l’Irak a vraiment renforcé les militaires iraniens, lesquels ont acheté des armements plus performants principalement auprès du concurrent russe et ont commencé à construire leurs propres équipements militaires tels que des tanks, des navires de marine, des sous-marins, les avions sans pilote et des missiles. L’Iran a également remis en marche son programme nucléaire sous la supervision et l’aide de la Russie. Ceci a mis en colère l’administration américaine qui a alors lancé une campagne politique afin de stopper les ambitions nucléaires de l’Iran, l‘accusant de vouloir fabriquer des bombes atomiques.
La vraie raison du conflit pour les Etats-Unis n’est pas la bombe elle-même ; eux-mêmes sont en train de fabriquer bien plus de bombes nucléaires - les bombes tactiques - et Israël, le Pakistan, l’Inde, et la Corée du Nord, tous non signataires du Traité de Non Prolifération (TNP), ont réalisé leurs propres bombes nucléaires sans que les Etats-Unis n’aient dépéché ses porte-avions nucléaires près de leurs rivages. Au lieu de cela les Etats-Unis détournent leurs yeux des bombes israéliennes, ont un contrôle efficace sur la bombe pakistanaise par le biais du commandant en chef pakistanais Perves Musharraf, ont obtenu le contrôle des installations nucléaires indiennes grâce à l’accord de fourniture à l’Inde de carburant nucléaire ; et pour finir les Etats-Unis ont neutralisé les installations nucléaires de la Corée du Nord par des négociations et des dessous de table économiques.
La vraie raison du conflit est la lutte pour le monopole exclusif des futures ressources énergétiques possibles (le carburant nucléaire) pour ratisser de l’argent et contrôler indirectement d’autres pays.
Les violations américaines du droit international et l’invasion de l’Irak équivalaient à un avertissement à tous les pays du monde selon lequel les Etats-Unis veulent tirer profit de la situation de pouvoir unipolaire pour augmenter son contrôle sur les ressources naturelles essentielles de la planète et spécialement les hydrocarbures, afin de dominer le reste du monde.
Plusieurs pays et particulièrement l’Iran ont commencé à mettre en place des alliances économiques et politiques afin de contrer ce despote mondial que sont les Etats-Unis. L’ Union Européenne a favorisé l’intégration des pays du bloc oriental, séparés maintenant de l’ex Union Soviétique.
La Russie, l’Iran, le Venezuela, l’Oman, les Emirats Arabes Unis, le Qatar, l’Egypte, la Libye, l’Indonésie, la Malaisie, la Bolivie, Brunei, et le Tobago ont lancé une OPEP du gaz le 9 avril 2007 pour parer le contrôle américain de l’OPEP du pétrole. L’organisation de coopération de Changhaï (SCO), une organisation régionale asiatique qui a pour but d’augmenter la coopération dans les domaines sécuritaires, économiques et culturels, a été lancée par la Chine et la Russie et intègrent des états du centre de l’Asie tels que le Kazakhstan, le Kyrgyzstan, le Tajikistan, et l’Uzbekistan. L’Iran a pris soin de rentrer dans cette organisation en tant que membre afin gagner plus de soutien.
L’Inde, la Russie, et la Chine ont signé un accord trilatéral pour la coopération en février 2007 avec pour but de favoriser l’harmonie et la compréhension au niveau international. Aucun doute que la coopération de ces trois grandes puissances asiatiques devrait limiter l’influence américaine dans la région. La Chine et la Russie sont des alliés de l’Iran et sont impliqués dans d’importants accords de coopération militaire. Ce sont les acteurs principaux dans le domaine du pétrole en Asie centrale et ils ont des intérêts stratégiques et économiques significatifs en Asie centrale et dans le bassin de la mer caspienne.
Le Président iranien Mahmoud Ahmadinejad a été un président très occupé. Il a voyagé dans beaucoup de pays pour établir des relations bilatérales et pour trouver un appui politique. Il a visité les Etats-Unis pour expliquer la position de son pays au sujet de son programme nucléaire. Il a visité le Venezuela et a formé une alliance avec Hugo Chavez. Il a suivi le sommet du mouvement des non-alignés à Cuba en septembre 2006. Il a visité le Soudan en février 2007 et a rencontré le Président Omar Al-Bashir afin d’essayer d’améliorer les relations politiques et a critiqué l’occident pour s’être mêlé des affaires soudanaises au Darfur. Il a visité les états du Golfe dont l’Arabie Saoudite en mars dernier, expliquant que l’Iran n’a aucun conflit avec eux, leur conseillant cependant de fermer les bases militaires américaines dans leurs pays. Il a averti qu’en cas de guerre américaine contre l’Iran son pays frapperait ces bases militaires, ce qui pourrait valoir à ces pays quelques dommages collatéraux.
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