Voici un article paru ce jour dans "la voix de l'oranie"
43 milliards de dollards y sont déposés
C’est peut-être une nouvelle qui fera plaisir à beaucoup d’Algériens de savoir que leur pays prête des milliards de dollars aux puissants Américains.
Et oui, l’Algérie prête bel et bien de l’argent aux Etats-Unis et beaucoup! Une bonne partie des réserves de change de l’Algérie, qui avoisinerait les 90 milliards de dollars, est en effet entreposée dans les banques américaines moyennant des subsides. C’est ce qu’a révélé le Peterson institut for International Economics qui vient de publier les chiffres annuels des avoirs des pays étrangers. Ainsi, il ressort que le montant des avoirs de l’Etat algérien, détenus à travers un fonds d’investissement créé en 2000 par le gouvernement aux Etats-Unis, s’élève à 43 milliards de dollars, d’après cet institut.
Cette cagnotte place l’Algérie en huitième position «des investisseurs» gouvernementaux étrangers aux Etats-Unis. Notre pays est devancé par les Emirats Arabes Unis (entre 500 et 875 milliards de dollars), Singapour (de 200 à 430 milliards), la Norvège (380 milliards), le Koweït (174 milliards), la Russie (122 milliards), la Chine (66 milliards) et le Qatar (50 milliards). La majorité de ces pays, à l’image de l’Algérie, tirent leurs recettes des exportations pétrolières. Il faut cependant préciser que ces avoirs ne sont pas des investissements à proprement parler mais de l’argent placé dans des titres d’Etats appelés «Bons du Trésor américain». Ce sont des emprunts obligataires de l’Etat américain, garantis et donc présentant peu de risques pour les investisseurs qui les choisissent. Evidemment, ces placements rapportent des bénéfices puisque le taux d’intérêt est de 2% d’après les spécialistes. En effet, pour un montant de 100 milliards de dollars par exemple, un pays tirera deux milliards de dollars d’avantages par année. Pour leur part, les Etats-Unis recourent à cette technique d’endettement pour financer leurs projets publics. Et les monarchies pétrolières qui accumulent des milliards de dollars de liquidités sont les fournisseurs les plus importants des banques américaines en devises sonnantes et trébuchantes. L’Algérie est en train de suivre le chemin depuis la montée spectaculaire des cours du brut au début de l’année 2000 qui ont dopé les réserves de change dont on estime le volume, d’ici à la fin de l’année, à quelque 100 milliards de dollars.
Auteur: Amine Makri
43 milliards de dollards y sont déposés
C’est peut-être une nouvelle qui fera plaisir à beaucoup d’Algériens de savoir que leur pays prête des milliards de dollars aux puissants Américains.
Et oui, l’Algérie prête bel et bien de l’argent aux Etats-Unis et beaucoup! Une bonne partie des réserves de change de l’Algérie, qui avoisinerait les 90 milliards de dollars, est en effet entreposée dans les banques américaines moyennant des subsides. C’est ce qu’a révélé le Peterson institut for International Economics qui vient de publier les chiffres annuels des avoirs des pays étrangers. Ainsi, il ressort que le montant des avoirs de l’Etat algérien, détenus à travers un fonds d’investissement créé en 2000 par le gouvernement aux Etats-Unis, s’élève à 43 milliards de dollars, d’après cet institut.
Cette cagnotte place l’Algérie en huitième position «des investisseurs» gouvernementaux étrangers aux Etats-Unis. Notre pays est devancé par les Emirats Arabes Unis (entre 500 et 875 milliards de dollars), Singapour (de 200 à 430 milliards), la Norvège (380 milliards), le Koweït (174 milliards), la Russie (122 milliards), la Chine (66 milliards) et le Qatar (50 milliards). La majorité de ces pays, à l’image de l’Algérie, tirent leurs recettes des exportations pétrolières. Il faut cependant préciser que ces avoirs ne sont pas des investissements à proprement parler mais de l’argent placé dans des titres d’Etats appelés «Bons du Trésor américain». Ce sont des emprunts obligataires de l’Etat américain, garantis et donc présentant peu de risques pour les investisseurs qui les choisissent. Evidemment, ces placements rapportent des bénéfices puisque le taux d’intérêt est de 2% d’après les spécialistes. En effet, pour un montant de 100 milliards de dollars par exemple, un pays tirera deux milliards de dollars d’avantages par année. Pour leur part, les Etats-Unis recourent à cette technique d’endettement pour financer leurs projets publics. Et les monarchies pétrolières qui accumulent des milliards de dollars de liquidités sont les fournisseurs les plus importants des banques américaines en devises sonnantes et trébuchantes. L’Algérie est en train de suivre le chemin depuis la montée spectaculaire des cours du brut au début de l’année 2000 qui ont dopé les réserves de change dont on estime le volume, d’ici à la fin de l’année, à quelque 100 milliards de dollars.
Auteur: Amine Makri
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