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Pour les parisiens ou nordistes qui s'ennuient sous la pluie estivale, reste à suivre les conseils du chef jardinier du journal le Monde ! 
Avec un peu de courage...
et un ptit balcon à défaut de jardin.
Avec un peu de courage...
et un ptit balcon à défaut de jardin.
A part regarder la pelouse pousser et les mauvaises herbes proliférer, on ne peut rien faire au jardin noyé sous les averses. Même pas tondre ! Juste attacher les vivaces pour qu'elles ne s'effondrent pas et rêver que septembre soit aussi beau qu'avril, afin que les rosiers, qui refleurissent en automne, puissent épanouir leurs fleurs sans qu'elles pourrissent en boutons.
S'il faisait chaud, au moins, les cannas pourraient fleurir, eux aussi. Août, c'est le mois de leur gloire. Mais leurs tiges florales sont comme pétrifiées, tandis qu'ils drageonnent abondamment du pied.
Au moins peut-on bouturer sans craindre que le manque d'arrosage et d'humidité atmosphérique ne contrarie l'enracinement. On peut multiplier ainsi de nombreux arbustes. Laurier-tin, fusain du Japon, céanothe persistant, aucuba, oranger du Mexique, buis, fuchsia, thuya, laurier-rose, de nombreux rosiers peuvent l'être si facilement qu'on peut assez aisément se retrouver à la tête d'une petite pépinière !
POT EN TERRE CUITE
Avant tout, il faut un bon mélange terreux. Il doit être souple et poreux pour ne pas se tasser sous l'effet des arrosages, et suffisamment consistant pour rester humide entre deux apports d'eau. Un mélange par moitié de terre de jardin et de tourbe est parfait.
Si l'on bouture en pots, ce qui est recommandé car on peut mieux contrôler l'arrosage qu'en pleine terre, il faut en prendre un en terre cuite ordinaire, d'une vingtaine de centimètres de diamètre. Le remplir du mélange préconisé, en tassant bien, après avoir immergé le pot dans l'eau pour que la terre cuite s'imprègne. Dans chaque pot, on mettra cinq boutures qu'il faudra enfoncer contre la paroi. Allez savoir pourquoi, mais les racines viennent ainsi mieux et plus vite.
Les boutures sont des branches de l'année non ramifiées. Elles doivent être défeuillées sur les deux tiers des 20 cm de leur longueur. Un petit coup de marteau pour en écraser la base sur deux ou trois centimètres facilite l'émission des racines. On les fiche en terre, sans autre forme de procès, avec le tiers feuillu qui dépasse. On peut utiliser une hormone de bouturage, mais ce n'est pas obligatoire.
Les pots sont mis à l'ombre et régulièrement arrosés. Ils pourront passer l'hiver au pied d'un mur ensoleillé - mais il faudra les y arroser de temps à autre pour que la terre ne sèche pas - ou enfoncés dans la terre. En septembre 2008, les boutures seront séparées soigneusement et pourront rejoindre la pleine terre.
Alain Lompech
S'il faisait chaud, au moins, les cannas pourraient fleurir, eux aussi. Août, c'est le mois de leur gloire. Mais leurs tiges florales sont comme pétrifiées, tandis qu'ils drageonnent abondamment du pied.
Au moins peut-on bouturer sans craindre que le manque d'arrosage et d'humidité atmosphérique ne contrarie l'enracinement. On peut multiplier ainsi de nombreux arbustes. Laurier-tin, fusain du Japon, céanothe persistant, aucuba, oranger du Mexique, buis, fuchsia, thuya, laurier-rose, de nombreux rosiers peuvent l'être si facilement qu'on peut assez aisément se retrouver à la tête d'une petite pépinière !
POT EN TERRE CUITE
Avant tout, il faut un bon mélange terreux. Il doit être souple et poreux pour ne pas se tasser sous l'effet des arrosages, et suffisamment consistant pour rester humide entre deux apports d'eau. Un mélange par moitié de terre de jardin et de tourbe est parfait.
Si l'on bouture en pots, ce qui est recommandé car on peut mieux contrôler l'arrosage qu'en pleine terre, il faut en prendre un en terre cuite ordinaire, d'une vingtaine de centimètres de diamètre. Le remplir du mélange préconisé, en tassant bien, après avoir immergé le pot dans l'eau pour que la terre cuite s'imprègne. Dans chaque pot, on mettra cinq boutures qu'il faudra enfoncer contre la paroi. Allez savoir pourquoi, mais les racines viennent ainsi mieux et plus vite.
Les boutures sont des branches de l'année non ramifiées. Elles doivent être défeuillées sur les deux tiers des 20 cm de leur longueur. Un petit coup de marteau pour en écraser la base sur deux ou trois centimètres facilite l'émission des racines. On les fiche en terre, sans autre forme de procès, avec le tiers feuillu qui dépasse. On peut utiliser une hormone de bouturage, mais ce n'est pas obligatoire.
Les pots sont mis à l'ombre et régulièrement arrosés. Ils pourront passer l'hiver au pied d'un mur ensoleillé - mais il faudra les y arroser de temps à autre pour que la terre ne sèche pas - ou enfoncés dans la terre. En septembre 2008, les boutures seront séparées soigneusement et pourront rejoindre la pleine terre.
Alain Lompech