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santé publique mondiale : compétition vs solidarité !

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  • santé publique mondiale : compétition vs solidarité !

    On s'en doutait depuis longtemps et l'OMS tire elle-même la sonnette d'alarme dans son dernier rapport !
    Et préconise plus de solidarité et moins de compétitivité pour prendre en compte ces problèmes eux aussi "globalisés", dont du moins, la conscience s'accroit. Ce qui n'est pas encore une solution mais un préalable aussi nécessaire et itnéressant d'attendu !...
    Dans son Rapport sur la santé dans le monde 2007 ,publié jeudi 23 août, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) décrit avec inquiétude la situation de vulnérabilité inédite dans laquelle se trouve aujourd'hui la population mondiale, confrontée aux plus graves menaces pour la santé publique de son histoire.

    "En ce qui concerne les maladies, la situation n'a plus rien de stable. (...) Chaque année, une nouvelle maladie fait son apparition, ce qui ne s'était jamais vu dans l'histoire", écrit Margaret Chan, directrice générale de l'OMS, pour qui "l'accroissement démographique, le peuplement des territoires inhabités, (...) l'agriculture intensive, la dégradation de l'environnement et l'utilisation malencontreuse des anti-infectieux ont bouleversé l'équilibre du monde microbien". Le rapport constate également que "l'extension géographique des maladies infectieuses progresse désormais à une allure plus soutenue que jamais" à cause de "la mobilité, l'interdépendance et l'interconnexion du monde d'aujourd'hui" qui créent une "multitude de conditions favorables" à leur propagation rapide comme à celle des menaces radionucléaires ou toxicologiques.


    DES PARTENARIATS INTERNATIONAUX PLUS SOLIDES
    L'organisation examine par ailleurs dans son rapport trois nouvelles menaces sanitaires qui se sont manifestées dans les toutes premières années du XXIe siècle. D'abord le bioterrorisme, apparu avec les cas d'anthrax en 2001 aux Etats-Unis : des lettres avaient été volontairement contaminées par des bacilles de la maladie du charbon. Ensuite en 2003, l'apparition et la propagation à échelle internationale d'une nouvelle maladie mortelle, le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), qui a démontré la vulnérabilité induite par les déplacements internationaux de populations. Enfin, en 2006, la Côte d'Ivoire a expérimenté à ses dépens les risques représentés par "la circulation de déchets dangereux dans le cadre des échanges commerciaux internationaux" : plus de 500 tonnes de déchets chimiques déchargés illégalement d'un cargo ont provoqué quatre-vingt-cinq mille consultations dans des centres médicaux et huit décès.
    "Il n'y a pas de pays – si capable, riche ou technologiquement avancé qu'il soit – qui puisse à lui seul prévenir, détecter et combattre la totalité des menaces qui pèsent sur la santé publique", écrit l'OMS, pour qui "l'amélioration de la sécurité sanitaire" exige donc "une solidarité mondiale".
    Le rapport prône l'établissement de partenariats internationaux plus solides, permettant notamment l'application du "Règlement sanitaire international" (RSI) dont le but est de limiter la propagation des maladies. Il demande une meilleure coopération pour l'alerte et l'action en cas d'épidémie, mais aussi un accès plus libre aux connaissances médicales et technologiques : "le combat pour la sécurité sanitaire mondiale se soldera par un échec si les vaccins, les traitements, les équipements et les produits de diagnostic ne sont accessibles qu'aux nantis." Nombre de situation d'urgence"auraient pu être évitées ou circonscrites si les systèmes de santé avaient été plus solides et plus préparés", déplore enfin l'OMS, qui appelle la communauté internationale à investir massivement dans la formation des personnels de santé, dans la recherche et dans l'amélioration de la surveillance et de la prévention.


    Aline Leclerc

  • #2
    J’ai vu un documentaire dans les années 2000 qui parlait de cette solidarité qui n’est plus à l’ordre du jour, qui avait mené le Brésil je crois à porter plainte contre une multinationale qui refusait de céder ces droits sur un brevet, que ce pays relativement pauvre voulait fabriquer des génériques de trithérapie pour les populations trop nombreuses et qui ne pouvaient se soigner au vu des prix du traitement du VIH.


    Le vrai problème je pense viendrais de la recherche elle-même dont la quasi-totalité des chercheurs travaillent pour le privé, qui est généralement au mains de multinationale et d’intérêt privé. Et le l’autre vrai danger serait que ces mêmes multinationales s’accaparent le vivant en brevetant toutes ces connaissances et découvertes qui ne serait plus aux mains d’intérêts publics mais privés.

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    Dans un autre registre, une video sur l’impunité dont jouissent les grandes sociétés et les multinationales tel que Areva:





    Partie II


    Dernière modification par Jallal-a-bad, 24 août 2007, 16h50.

    Si tu as beaucoup de richesses, donne ton bien.
    Si tu possèdes peu, donne ton coeur!
    Charif Barzouk

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