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Le géant immobilier de Dubaï, Emaar Properties ne semble pas être à l'abri des effets produits par la crise de l'immobilier aux Etats-Unis. Il a affirmé hier s'attendre à ce que ses activités aux Etats-Unis «soient affectées» par la crise américaine du crédit à risque (subprime). Les crédits «subprime» sont des prêts immobiliers attribués à des particuliers peu solvables, extrêmement risqués. Ils se sont dégrossis ces dernières semaines, entraînant une crise financière qui pourrait engendrer une crise économique à l'échelle planétaire. «Les résultats du troisième trimestre 2007 de John Laing Homes [JLH, l'unité d'Emaar aux Etats-Unis] vont être inférieurs aux estimations», a affirmé le directeur financier d'Emaar, Amit Jain, repris par l'AFP.
Le responsable a toutefois précisé que la société «ne va pas encourir» de pertes, mais les profits ne seront pas élevés, sans avancer de chiffres. Le 16 juillet, Emaar Properties avait annoncé un profit net pour les six premiers mois de l'année de 893 millions de dollars, en hausse de 7% par rapport à la même période, l'année dernière. Emaar Properties, dont le gouvernement de Dubaï est le principal actionnaire, avait acheté, en 2006 pour plus d'un milliard de dollars JLH, la deuxième plus importante société immobilière aux Etats-Unis, dont les activités se situent notamment en Californie et au Colorado. Emaar est présente dans plusieurs pays. En Algérie, Emaar compte monter cinq mégaprojets. Il s'agit d'un ensemble d'installations commerciales, de restauration et de loisirs. Le premier projet se concentrera sur la restructuration et le développement de la gare ferroviaire «Agha», une structure que les Emiratis veulent transformer en un important pôle de circulation au cœur du réseau de transports algérois entouré de bureaux et de locaux commerciaux ainsi que d'hôtels destinés aux voyageurs en transit.
Le deuxième projet est relatif à la baie d'Alger. Il a pour objectif de revitaliser le front de mer.
Le troisième projet se rapporte à la construction d'un complexe de remise en forme pour la ville d'Alger. Il est qualifié de «cité du bien-être».
C'est un complexe qui comprendra une université, un centre de recherches et un centre médical, un centre hospitalier, un centre de soins, une zone hôtelière, un centre urbain et une station thermale avec ses villas et ses appartements, entre autres. Le quatrième projet concerne l'implantation d'un campus technologique à Sidi Abdellah.
Le site, d'une superficie de 90 hectares, comprendra des centres commerciaux, des zones résidentielles aux appartements de grand standing et un parcours de golf le long duquel seront construits des villas et des hôtels. Le cinquième projet est celui du complexe touristique Colonel Abbes, qui sera situé à 25 km à l'ouest d'Alger.
Ce complexe comprendra plusieurs zones commerciales, lieux de rencontres et zones résidentielles se composant d'appartements et de villas avec vue sur la mer.
Le groupe Emaar ambitionne également de développer d'importants projets d'investissements au Maroc et en Tunisie.
Le troisième projet se rapporte à la construction d'un complexe de remise en forme pour la ville d'Alger. Il est qualifié de «cité du bien-être».
C'est un complexe qui comprendra une université, un centre de recherches et un centre médical, un centre hospitalier, un centre de soins, une zone hôtelière, un centre urbain et une station thermale avec ses villas et ses appartements, entre autres. Le quatrième projet concerne l'implantation d'un campus technologique à Sidi Abdellah.
Le site, d'une superficie de 90 hectares, comprendra des centres commerciaux, des zones résidentielles aux appartements de grand standing et un parcours de golf le long duquel seront construits des villas et des hôtels. Le cinquième projet est celui du complexe touristique Colonel Abbes, qui sera situé à 25 km à l'ouest d'Alger.
Ce complexe comprendra plusieurs zones commerciales, lieux de rencontres et zones résidentielles se composant d'appartements et de villas avec vue sur la mer.
Le groupe Emaar ambitionne également de développer d'importants projets d'investissements au Maroc et en Tunisie.
Y. S. (La tribune)