Les espoirs englouties
débordant le ciel je tombe telle une feuille
telle une feuille morte
d’un arbre sec
je tombe dans le plombe d’un ruisseau
telle une pierre
et je sévis quelques instants fragiles
sur le lit de l’eau froide
puis je plonge profondément en tourelle
je fonce
je m’enfonce dans les méandres
entre la lumière et les ombres
dans l’obscurité verdâtre
je m’éclose
je fonce et m’enfonce
et je tombe,
et je sombre paisiblement sur le sable étonné
dans l’eau de mes veines,
entre mon feuillage et le sable terne
je ressentis ta haine
je ressentis ta peine
débordant le ciel je tombe telle une feuille
telle une feuille morte
d’un arbre sec
je tombe dans le plombe d’un ruisseau
telle une pierre
et je sévis quelques instants fragiles
sur le lit de l’eau froide
puis je plonge profondément en tourelle
je fonce
je m’enfonce dans les méandres
entre la lumière et les ombres
dans l’obscurité verdâtre
je m’éclose
je fonce et m’enfonce
et je tombe,
et je sombre paisiblement sur le sable étonné
dans l’eau de mes veines,
entre mon feuillage et le sable terne
je ressentis ta haine
je ressentis ta peine