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Chine : les 181 mineurs "n'ont aucun espoir de survie"

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    Chine : les 181 mineurs "n'ont aucun espoir de survie"
    J.C. (lefigaro.fr) avec AFP.
    Publié le 23 août 2007Actualisé le 23 août 2007 : 13h18
    La classe politique belge au bord du clash Chine : les 181 mineurs "n'ont aucun espoir de survie" Irak : Bush exclut une retraite à la vietnamienne La coalition allemande cherche un second souffle L'UE veut aider les Palestiniens, pas le Hamas Entre Riyad et Damas, le conflit s'aggrave Un "MySpace" pour les espions de la CIA Quand Chavez brade son pétrole pour "Ken le rouge" Natascha Kampusch rêve d'une "vie ordinaire" Retour | Rubrique InternationalC’est l’une des plus graves catastrophes minières qu’a connu le pays.

    Il n’y a plus aucune chance de retrouver vivants les 181 mineurs bloqués depuis une semaine dans deux houillères inondées proches de la ville de Xintai, une région minière du centre du Shandong, dans l'est du pays. «Selon nos estimations actuelles, ils n'ont aucun espoir de survie», a annoncé jeudi le vice-gouverneur du Shandong Huang Sheng, confirmant les craintes très vite exprimées de sources officielles, sur les chances de survie «quasi-nulles» des mineurs piégés.

    «On s'y attendait», a réagi le frère d'un mineur, nommé Zhang. Mais l'épouse d'une des victimes a affirmé s'accrocher «à une lueur d'espoir, tant que leur mort ne serait pas officiellement déclarée». Son mari fait partie des 181 mineurs n'ayant pas réussi à sortir à temps des deux mines envahies par des millions de mètres cubes d'eau le 17 août après la rupture d'une digue sur la rivière Wen.

    «100 jours pour assécher la mine»

    De fortes pluies s'étaient abattues sur cette région à 450 kilomètres de Pékin, gonflant brusquement la rivière. Dévalant dans les deux houillères par deux anciens puits, les flots libérés par la digue ont emprisonné 172 mineurs dans une des mines, sur les 756 qui y travaillaient alors, neuf dans l'autre sur un total de 86.

    D'importants secours se sont mobilisés rapidement mais dès le lendemain de la catastrophe, les chances de survie des victimes étaient jugées minces, les mines ayant été apparemment entièrement submergées. «Il faudrait cent jours pour assécher la mine, même en pompant 5.000 mètres cubes à l'heure», avait souligné un expert du centre des secours en début de semaine. Le vice-gouverneur a insisté jeudi sur le fait que ces opérations allaient se poursuivre: «nous allons redoubler d'efforts pour pomper l'eau», a-t-il dit.

    L'Administration de la sécurité du travail n'a pas souhaité commenter ses déclarations qui s'apparentent cependant à la confirmation d'un bilan meurtrier, le pire depuis 2005.

    Cette année-là avait vu des accidents particulièrement tragiques: 214 morts dans un coup de grisou dans le nord-est en février, 123 dans une inondation de mine dans le sud en août, puis 171, en novembre, tués par une explosion dans le nord-est encore.
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