Crise du lait en Algerie
Les hésitations du gouvernement
vendredi 3 août 2007.
“Nous devons réfléchir à une autre solution pour permettre aux bas salaires et aux démunis d’acheter du lait à son prix réel”, a affirmé, hier, M. Abdelaziz Belkhadem, Chef du gouvernement, lors de son allocution tenue devant les membres de la commission exécutive de l’UGTA en réunion à l’institut de l’hôtellerie du Figuier.
Le Chef du gouvernement précise qu’en contrepartie, l’État se chargera de verser la différence dans les salaires aux personnes à bas revenu. “C’est une idée qu’il y a lieu de travailler pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens, notamment ceux à bas revenu, mais aussi pour protéger l’économie nationale”, a ajouté M. Belkhadem, tout en invitant les syndicalistes à donner leur avis sur la question. D’autant plus que le lait algérien et surtout les produits dérivés tels que le fromage, les yaourts sont vendus à des prix exorbitants grâce au prix soutenu du lait par l’État. Autrement dit, il y a d’autres citoyens, et pas forcément des Algériens, qui profitent de la subvention versée par l’État. Et c’est certainement cette situation qui a fait changer d’avis le gouvernement qui, jusqu’ici, s’est toujours contenté de maintenir le prix à 25 DA le litre. Il a, en outre, affirmé que la poudre de lait coûtait en 2006, 1 800 dollars la tonne, alors qu’en juillet 2007, elle a coûté 5 800 dollars la tonne, soit 4 000 dollars d’augmentation en l’espace d’une année. “Le gouvernement était obligé d’alléger les familles algériennes et de penser en même temps aux finances publiques, d’où la décision de soutenir le prix du lait en versant l’équivalent sur le budget de l’État de la somme de 15 DA”, a-t-il soutenu.
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Par ailleurs, le Chef du gouvernement a justifié le prix vertigineux atteint par la pomme de terre par la spéculation de certains producteurs qui ont stocké la production dans les frigos pour la distribuer au compte-gouttes. Il a également évoqué les maladies comme le mildiou qui a ravagé une bonne quantité de la production comme il a évoqué le retard enregistré dans la réception des semences. “Nous devons faire en sorte que le prix de la pomme de terre ne soit pas augmenté durant la période de Ramadhan”, a-t-il affirmé.
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Les plus fortes hausses en volume ont été réalisées par les secteurs du bâtiment et des travaux publics qui a permis de gagner 4,5 points, et le même résultat a été enregistré dans le secteur de l’agriculture qui comptabilisait en 2005, 1,9 point. “
Source : Liberté
Les hésitations du gouvernement
vendredi 3 août 2007.
“Nous devons réfléchir à une autre solution pour permettre aux bas salaires et aux démunis d’acheter du lait à son prix réel”, a affirmé, hier, M. Abdelaziz Belkhadem, Chef du gouvernement, lors de son allocution tenue devant les membres de la commission exécutive de l’UGTA en réunion à l’institut de l’hôtellerie du Figuier.
Le Chef du gouvernement précise qu’en contrepartie, l’État se chargera de verser la différence dans les salaires aux personnes à bas revenu. “C’est une idée qu’il y a lieu de travailler pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens, notamment ceux à bas revenu, mais aussi pour protéger l’économie nationale”, a ajouté M. Belkhadem, tout en invitant les syndicalistes à donner leur avis sur la question. D’autant plus que le lait algérien et surtout les produits dérivés tels que le fromage, les yaourts sont vendus à des prix exorbitants grâce au prix soutenu du lait par l’État. Autrement dit, il y a d’autres citoyens, et pas forcément des Algériens, qui profitent de la subvention versée par l’État. Et c’est certainement cette situation qui a fait changer d’avis le gouvernement qui, jusqu’ici, s’est toujours contenté de maintenir le prix à 25 DA le litre. Il a, en outre, affirmé que la poudre de lait coûtait en 2006, 1 800 dollars la tonne, alors qu’en juillet 2007, elle a coûté 5 800 dollars la tonne, soit 4 000 dollars d’augmentation en l’espace d’une année. “Le gouvernement était obligé d’alléger les familles algériennes et de penser en même temps aux finances publiques, d’où la décision de soutenir le prix du lait en versant l’équivalent sur le budget de l’État de la somme de 15 DA”, a-t-il soutenu.
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Par ailleurs, le Chef du gouvernement a justifié le prix vertigineux atteint par la pomme de terre par la spéculation de certains producteurs qui ont stocké la production dans les frigos pour la distribuer au compte-gouttes. Il a également évoqué les maladies comme le mildiou qui a ravagé une bonne quantité de la production comme il a évoqué le retard enregistré dans la réception des semences. “Nous devons faire en sorte que le prix de la pomme de terre ne soit pas augmenté durant la période de Ramadhan”, a-t-il affirmé.
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Les plus fortes hausses en volume ont été réalisées par les secteurs du bâtiment et des travaux publics qui a permis de gagner 4,5 points, et le même résultat a été enregistré dans le secteur de l’agriculture qui comptabilisait en 2005, 1,9 point. “
Source : Liberté
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