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La Grande-Bretagne marque le 10e anniversaire de la mort de Diana
La Grande-Bretagne marque le 10e anniversaire de la mort de Diana
Par Jill Lawless AP - Dimanche 26 août, 16h46LONDRES - Il n'y a plus de fleurs devant le palais de Kensington, mais dix ans après la mort de Lady Di dans un accident de voiture à Paris le 31 août 1997, le souvenir de celle qui fut à la fois "princesse du peuple", icône de la mode, et vedette des tabloïds demeure en Grande-Bretagne.
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La disparition de la princesse Diana sera commémorée lors d'une messe retransmise à la télévision britannique, de prières et sera également l'occasion d'une réflexion sur l'émotion immense soulevée par sa mort dans le pays. "Une décennie après", a récemment écrit le chroniqueur Jonathan Freedland dans le "Guardian", "nous regardons en arrière et nous nous demandons ce qui nous est arrivé".
Diana, 36 ans, et son compagnon Dodi al-Fayed, 42 ans, sont décédés dans un accident de voiture dans le tunnel du pont de l'Alma à Paris, qui a également coûté la vie à leur chauffeur Henri Paul. Dans les jours qui ont suivi, on estime qu'un million de bouquets ont été déposés à Londres devant le palais de Kensington, où résidait la princesse.
Plus d'un million de personnes se rassemblèrent sur le parcours du cortège funèbre. La presse britannique exhorta les membres de la famille royale à sortir de leur retraite écossaise à Balmoral et à faire acte de deuil.
"Les gens pensaient la connaître parce qu'elle partageait ses pensées et ses sentiments, ce que personne dans sa position n'avait jamais fait", explique Ingrid Seward, auteur d'un livre sur Diana. En exprimant leur chagrin pour Lady Di, "les gens pleuraient une partie d'eux-mêmes".
A sa mort, elle était la femme la plus célèbre du monde. Elle avait épousé en 1981 le prince Charles, héritier du trône d'Angleterre, lors d'une cérémonie à la cathédrale Saint Paul retransmise à la télévision dans le monde entier. Ils ont eu deux fils, William et Harry, mais ont divorcé en 1996 après des aveux d'infidélité conjugale des deux époux.
La vie de Diana a également été marquée par son engagement dans des oeuvres de bienfaisance -pour les malades du SIDA, les enfants malades et les victimes de mines antipersonnel- et ses apparitions fréquentes en une des journaux et dans les rubriques "people".
Si sa vie fut flamboyante et glamour, la commémoration de sa mort dix ans après le drame sera sobre. Une messe sera célébrée pour les amis et la famille à la chapelle de la caserne Wellington à Londres. A l'approche de l'anniversaire, des bouquets ont fait leur réapparition sur les grilles du palais de Kensington, devant lequel quelques touristes viennent prendre des photos.
Le 31 août, les inconditionnels de la princesse déposeront comme chaque année une gerbe devant le palais. "Nous voulons maintenir son souvenir en vie et qu'elle reçoive la place qu'elle mérite dans les livres d'histoire", explique Margaret Funnell, du Cercle de Diana, un club de fans.
Diana reste un symbole fort, son image est reconnue dans le monde entier et sa vie suscite encore de vifs débats. Certains voient en elle une figure narcissique qui recherchait l'attention des médias. Beaucoup d'autres se souviennent de la femme chaleureuse et généreuse, engagée dans de nobles causes et osant prendre dans ses bras des malades du SIDA.
"Diana était en avance sur son temps", affirme Ken Wharfe, garde du corps de la princesse de 1986 à 1993. "Lorsqu'elle a relevé le défi de s'occuper du SIDA, c'était un vrai problème pour la famille royale. Je me souviens de la reine disant, 'pourquoi vous impliquez-vous dans toutes ces choses désagréables? pourquoi ne faites-vous pas quelque chose d'agréable?'"
Dans des prières rédigées pour la messe commémorative, l'archevêque de Cantorbéry Rowan Williams écrit que sa "vulnérabilité et son désir de tendre la main aux exclus et aux laissés-pour-compte nous ont tous touché; sa générosité a donné de l'espoir et de la joie à beaucoup." Selon Mme Seward, l'image de Diana s'est améliorée avec le temps, ses bonnes oeuvres éclipsant sa vie sentimentale tourmentée.
Reste que l'héritage le plus durable de Diana est peut-être la transformation de la monarchie britannique, largement considérée comme froide et distante à sa mort. Après sa disparition, la famille royale s'est efforcée de paraître plus chaleureuse, plus normale. Les princes William et Harry, qui ont dansé en jeans lors d'un concert rock donné le mois dernier en l'honneur de leur mère, sont des symboles de ce changement. AP
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La princesse Diana était une femme de coeur et de paix, sa mort m'avait beaucoup attristée. Je pense à la douleur de ses fils d'avoir du grandir sans leur mère... 10 ans après sa disparition tragique, cette merveilleuse et belle femme me touche encore de par son parcours dramatique (A trop vouloir être aimée à tout prix et à sa juste valeur, elle n'a gagné que souffrances et déchirures en retour) et ses qualités humaines, qui ont en fait une femme exceptionnelle et inoubliable. Qu'elle repose en paix Lady DI.
Par Jill Lawless AP - Dimanche 26 août, 16h46LONDRES - Il n'y a plus de fleurs devant le palais de Kensington, mais dix ans après la mort de Lady Di dans un accident de voiture à Paris le 31 août 1997, le souvenir de celle qui fut à la fois "princesse du peuple", icône de la mode, et vedette des tabloïds demeure en Grande-Bretagne.
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La disparition de la princesse Diana sera commémorée lors d'une messe retransmise à la télévision britannique, de prières et sera également l'occasion d'une réflexion sur l'émotion immense soulevée par sa mort dans le pays. "Une décennie après", a récemment écrit le chroniqueur Jonathan Freedland dans le "Guardian", "nous regardons en arrière et nous nous demandons ce qui nous est arrivé".
Diana, 36 ans, et son compagnon Dodi al-Fayed, 42 ans, sont décédés dans un accident de voiture dans le tunnel du pont de l'Alma à Paris, qui a également coûté la vie à leur chauffeur Henri Paul. Dans les jours qui ont suivi, on estime qu'un million de bouquets ont été déposés à Londres devant le palais de Kensington, où résidait la princesse.
Plus d'un million de personnes se rassemblèrent sur le parcours du cortège funèbre. La presse britannique exhorta les membres de la famille royale à sortir de leur retraite écossaise à Balmoral et à faire acte de deuil.
"Les gens pensaient la connaître parce qu'elle partageait ses pensées et ses sentiments, ce que personne dans sa position n'avait jamais fait", explique Ingrid Seward, auteur d'un livre sur Diana. En exprimant leur chagrin pour Lady Di, "les gens pleuraient une partie d'eux-mêmes".
A sa mort, elle était la femme la plus célèbre du monde. Elle avait épousé en 1981 le prince Charles, héritier du trône d'Angleterre, lors d'une cérémonie à la cathédrale Saint Paul retransmise à la télévision dans le monde entier. Ils ont eu deux fils, William et Harry, mais ont divorcé en 1996 après des aveux d'infidélité conjugale des deux époux.
La vie de Diana a également été marquée par son engagement dans des oeuvres de bienfaisance -pour les malades du SIDA, les enfants malades et les victimes de mines antipersonnel- et ses apparitions fréquentes en une des journaux et dans les rubriques "people".
Si sa vie fut flamboyante et glamour, la commémoration de sa mort dix ans après le drame sera sobre. Une messe sera célébrée pour les amis et la famille à la chapelle de la caserne Wellington à Londres. A l'approche de l'anniversaire, des bouquets ont fait leur réapparition sur les grilles du palais de Kensington, devant lequel quelques touristes viennent prendre des photos.
Le 31 août, les inconditionnels de la princesse déposeront comme chaque année une gerbe devant le palais. "Nous voulons maintenir son souvenir en vie et qu'elle reçoive la place qu'elle mérite dans les livres d'histoire", explique Margaret Funnell, du Cercle de Diana, un club de fans.
Diana reste un symbole fort, son image est reconnue dans le monde entier et sa vie suscite encore de vifs débats. Certains voient en elle une figure narcissique qui recherchait l'attention des médias. Beaucoup d'autres se souviennent de la femme chaleureuse et généreuse, engagée dans de nobles causes et osant prendre dans ses bras des malades du SIDA.
"Diana était en avance sur son temps", affirme Ken Wharfe, garde du corps de la princesse de 1986 à 1993. "Lorsqu'elle a relevé le défi de s'occuper du SIDA, c'était un vrai problème pour la famille royale. Je me souviens de la reine disant, 'pourquoi vous impliquez-vous dans toutes ces choses désagréables? pourquoi ne faites-vous pas quelque chose d'agréable?'"
Dans des prières rédigées pour la messe commémorative, l'archevêque de Cantorbéry Rowan Williams écrit que sa "vulnérabilité et son désir de tendre la main aux exclus et aux laissés-pour-compte nous ont tous touché; sa générosité a donné de l'espoir et de la joie à beaucoup." Selon Mme Seward, l'image de Diana s'est améliorée avec le temps, ses bonnes oeuvres éclipsant sa vie sentimentale tourmentée.
Reste que l'héritage le plus durable de Diana est peut-être la transformation de la monarchie britannique, largement considérée comme froide et distante à sa mort. Après sa disparition, la famille royale s'est efforcée de paraître plus chaleureuse, plus normale. Les princes William et Harry, qui ont dansé en jeans lors d'un concert rock donné le mois dernier en l'honneur de leur mère, sont des symboles de ce changement. AP
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La princesse Diana était une femme de coeur et de paix, sa mort m'avait beaucoup attristée. Je pense à la douleur de ses fils d'avoir du grandir sans leur mère... 10 ans après sa disparition tragique, cette merveilleuse et belle femme me touche encore de par son parcours dramatique (A trop vouloir être aimée à tout prix et à sa juste valeur, elle n'a gagné que souffrances et déchirures en retour) et ses qualités humaines, qui ont en fait une femme exceptionnelle et inoubliable. Qu'elle repose en paix Lady DI.