La Bretagne et les Bretons sont en émoi. Car s'ils n'avaient voté qu'à 47% pour Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle, ils se sentent particulièrement insultés par les propos qu'aurait tenus le candidat d'alors, lors d'un voyage dans le Finistère. Dans son livre L'aube, le soir ou la nuit, la romancière Yasmina Reza fait dire à Nicolas Sarkozy qu'il "se fout" des Bretons alors qu'il était sur la route le conduisant au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Corsen à Plouarzel. "Qu'est-ce qu'on va foutre dans un centre opérationnel sinistre à regarder un radar ? Qui a eu cette idée de demeuré ? Je me fous des Bretons. Je vais être au milieu de dix connards en train de regarder une carte", aurait-il dit.
Des propos "choquants et méprisants" selon le socialiste Jean-Yves Le Drian, président de la région Bretagne, interrogé dans le Télégramme de Brest. "Quelqu'un de fatigué peut dire des bêtises. Mais c'est peut-être un cri du cœur. Il s'en fout peut-être vraiment de la Bretagne", estime pour sa part Marylise Lebranchu, députée PS. Cité par Ouest-France, le conseiller municipal UMP de Brest Fortuné Pellicano cherche lui à relativiser. Nicolas Sarkozy est arrivé "fatigué à Brest. Il était plutôt agacé par la mauvaise organisation de cette fin de campagne. Je l'ai vu à l'aéroport dès sa descente d'avion. Il était, malgré tout, chaleureux et disponible avec nous. Au fond de lui, il ne pense pas ça des Bretons", assure l'élu brestois.
L'Elysée se serait pour l'instant contenté d'un appel à la rédaction du Télégramme de Brest, selon Libération. "Nicolas Sarkozy n'a jamais tenu ces propos. Il aime la Bretagne et il apprécie les Bretons", aurait assuré l'Elysée. Propos de candidat ou plutôt de héros de roman. Mais l'affaire risque de continuer à faire parler sur les marchés bretons.
source : TF1
Des propos "choquants et méprisants" selon le socialiste Jean-Yves Le Drian, président de la région Bretagne, interrogé dans le Télégramme de Brest. "Quelqu'un de fatigué peut dire des bêtises. Mais c'est peut-être un cri du cœur. Il s'en fout peut-être vraiment de la Bretagne", estime pour sa part Marylise Lebranchu, députée PS. Cité par Ouest-France, le conseiller municipal UMP de Brest Fortuné Pellicano cherche lui à relativiser. Nicolas Sarkozy est arrivé "fatigué à Brest. Il était plutôt agacé par la mauvaise organisation de cette fin de campagne. Je l'ai vu à l'aéroport dès sa descente d'avion. Il était, malgré tout, chaleureux et disponible avec nous. Au fond de lui, il ne pense pas ça des Bretons", assure l'élu brestois.
L'Elysée se serait pour l'instant contenté d'un appel à la rédaction du Télégramme de Brest, selon Libération. "Nicolas Sarkozy n'a jamais tenu ces propos. Il aime la Bretagne et il apprécie les Bretons", aurait assuré l'Elysée. Propos de candidat ou plutôt de héros de roman. Mais l'affaire risque de continuer à faire parler sur les marchés bretons.
source : TF1
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