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La balance commerciale entre l’Algérie et la France s’est redressée proportionnellement à l’amélioration de l’état de libre circulation des personnes entre les deux pays. Le fait que la France demeure, pour la septième année consécutive, notre premier fournisseur n’est pas un hasard.
Plus le nombre de visas accordés aux Algériens augmente et plus nos importations depuis la France croissent. C’est ainsi que le nombre de visas accordés par les services consulaires français aux Algériens est passé de 48 000 en 1996 à 147 000 en 1999.
En 2005, les mêmes services ont reçu 200 300 demandes et délivré 100 150 visas, soit un taux de satisfaction de 50 %. Mais, depuis que les frais de visa ont augmenté en janvier dernier, les demandes reçues au niveau des services consulaires de l’ambassade de France enregistrent une forte baisse.
Durant les sept premiers mois de l’année, il y a eu 92 300 demandes et 60 070 visas accordés, soit un taux de satisfaction record de 65 %. Au niveau de l’ambassade de France, on explique cette baisse de la demande par l’allongement de la durée des visas accordés aux hommes d’affaires, professeurs, professions libérales et hauts fonctionnaires qui jouissent d’une autorisation de séjour de 120 jours par an pour un visa valable deux ans.
Une bonne partie des demandes, jugées fantaisistes, a donc cessé d’encombrer le circuit le 2 janvier dernier, avec l’entrée en vigueur de la hausse des frais de visa qui sont passés de 2 850 à 5 600 DA. Cela a naturellement fait grimper le taux de satisfaction où les deux tiers des demandeurs reçoivent un avis favorable.
Mais c’est l’année 2006 qui a connu une importante baisse aussi bien de la demande que des visas accordés. Les services consulaires français n’ont ainsi délivré que 90 000 visas sur les 160 000 demandes reçues, soit un taux de satisfaction de 56,25 %.
La réouverture du consulat d’Oran et le rapatriement à Alger d’une partie des services consulaires, qui sont actuellement à Nantes et qui traitent 60 % des dossiers, réduiront les délais d’attente. En révisant sa politique d’octroi des visas, la France est devenue en 2000 notre premier fournisseur et premier partenaire commercial, mais sans occuper le premier rang dans la liste de nos clients.
Pour le premier semestre de l’année en cours, la France occupe toujours la première place de nos fournisseurs avec plus de 18,67 %, alors qu’elle n’arrive qu’au troisième rang dans le tableau de nos clients avec 9,45 %, derrière l’Espagne, 10,19 %, et l’Italie, 17 %.
En parallèle avec une politique d’octroi de visas ciblé, privilégiant les leaders d’opinion, hauts fonctionnaires et hommes d’affaires, la France a renforcé ses investissements dans le domaine culturel afin de maintenir le facteur langue comme atout face aux autres pays.
Enfin, une mission économique très étoffée au niveau de l’ambassade de France à Alger veille à la collecte et à la transmission des informations à tous les réseaux d’affaires travaillant pour les intérêts d’entreprises françaises.
Par le Jeune Independant
Plus le nombre de visas accordés aux Algériens augmente et plus nos importations depuis la France croissent. C’est ainsi que le nombre de visas accordés par les services consulaires français aux Algériens est passé de 48 000 en 1996 à 147 000 en 1999.
En 2005, les mêmes services ont reçu 200 300 demandes et délivré 100 150 visas, soit un taux de satisfaction de 50 %. Mais, depuis que les frais de visa ont augmenté en janvier dernier, les demandes reçues au niveau des services consulaires de l’ambassade de France enregistrent une forte baisse.
Durant les sept premiers mois de l’année, il y a eu 92 300 demandes et 60 070 visas accordés, soit un taux de satisfaction record de 65 %. Au niveau de l’ambassade de France, on explique cette baisse de la demande par l’allongement de la durée des visas accordés aux hommes d’affaires, professeurs, professions libérales et hauts fonctionnaires qui jouissent d’une autorisation de séjour de 120 jours par an pour un visa valable deux ans.
Une bonne partie des demandes, jugées fantaisistes, a donc cessé d’encombrer le circuit le 2 janvier dernier, avec l’entrée en vigueur de la hausse des frais de visa qui sont passés de 2 850 à 5 600 DA. Cela a naturellement fait grimper le taux de satisfaction où les deux tiers des demandeurs reçoivent un avis favorable.
Mais c’est l’année 2006 qui a connu une importante baisse aussi bien de la demande que des visas accordés. Les services consulaires français n’ont ainsi délivré que 90 000 visas sur les 160 000 demandes reçues, soit un taux de satisfaction de 56,25 %.
La réouverture du consulat d’Oran et le rapatriement à Alger d’une partie des services consulaires, qui sont actuellement à Nantes et qui traitent 60 % des dossiers, réduiront les délais d’attente. En révisant sa politique d’octroi des visas, la France est devenue en 2000 notre premier fournisseur et premier partenaire commercial, mais sans occuper le premier rang dans la liste de nos clients.
Pour le premier semestre de l’année en cours, la France occupe toujours la première place de nos fournisseurs avec plus de 18,67 %, alors qu’elle n’arrive qu’au troisième rang dans le tableau de nos clients avec 9,45 %, derrière l’Espagne, 10,19 %, et l’Italie, 17 %.
En parallèle avec une politique d’octroi de visas ciblé, privilégiant les leaders d’opinion, hauts fonctionnaires et hommes d’affaires, la France a renforcé ses investissements dans le domaine culturel afin de maintenir le facteur langue comme atout face aux autres pays.
Enfin, une mission économique très étoffée au niveau de l’ambassade de France à Alger veille à la collecte et à la transmission des informations à tous les réseaux d’affaires travaillant pour les intérêts d’entreprises françaises.
Par le Jeune Independant