Quand El-Moudjahid parle des “rumeurs, spéculations et radio-trottoir”
“Rumeur, spéculation et «radio-trottoir» vont bon train en cette fin des vacances. Normal. A l’approche de la rentrée, le phénomène n’est guère inédit, nie nouveau. Après les vacances d’été qui signifiant repos et décompression pour des millions de citoyens., il faut bien trouver des préoccupations, des thèmes, au demeurant, récurrents, qui frappent les esprits. Tout cela est normal, car personne ne peut nier que l’Algérie, comme tout autre pays, ne peut échapper à la psychose de la rentrée. Est-ce à dire, pour autant, que ces problèmes sont insurmontables ou risqués. Posons le problème autrement. Notre pays est-il le seul au monde à avoir des appréhensions à la veille de la rentrée sociale. C’est mal connaître la vie des nations. Car, dans tous les pays, la rentrée est un événements dans la mesure où il annonce la reprise de la vie nationale et ce, dans tous les domaines. Le travailleurs reprennent les chemins des usines, les fonctionnaires leurs bureaux, les écoliers et les lycéens leurs établissements et les universitaires leurs cours. Quant aux paysans, ils s’attellent à leurs cultures pour récolter demain les fruits de leur labeur. Le Parlement reprend ses travaux. Le reste dépend de la conjoncture. Là aussi, notre pays, ne peut rester en marge de la vie internationale. Or, il se trouve que depuis quelques mois, le prix des céréales et du lait ont fortement augmenté entraînant dans leur sillage, celui de tous les produits dérivés. Cette augmentation affecte tous les pays, y compris les producteurs de ces produits. Bien entendu, et par ricochet, elle affecte plus durement les pays importateurs. L’Algérie est donc frappé de plein fouet par ces hausses vertigineuses et inattendues. En effet, elle importe de grosses quantités de céréales et de lait qui représentent des parts importants de la balance commerciale.Ce sont ces phénomènes qui agitent la scène nationale à l’heure actuelle. Cette flambée des prix inquiète, à juste titre mais notre pays ne peut que la subir,. Certains, pour des raisons de politique policitienne ou par calculs sordides, s’empressent déjà d’en faire un fonds de commerce en usant d’un ton alarmiste. Ils ignorent que l’Etat, contrairement à toute rigueur et rationalité économique, continue à subventionner certains, et ce, depuis l’accession de notre pays à l’indépendance.
Cette politique doit trouver, un jour ou l’autre, une limite. En effet, on ne peut continuer à exiger de l’Etat de remplir ses missions régaliennes, de construire des infrastructures de supporter tout le poids de l’économie pour la relance et dans le même temps, consentir des sommes colossales à des subventions. Certes, la précarité existe en Algérie mais elle est contenue dans des limites connues et donc maîtrisables. Il est peut-être temps de s’interroger sur les causes de toutes ces carences. Les pouvoirs publics doivent saisir cette opportunité offerte par la volatilité de la conjoncture pour donner une impulsion à l’appareil productif, en général, et à l’agriculture, en particulier. L’Algérie doit se libérer de toute forme de dépendance pour assurer sa sécurité et sa prospérité.”
Publié le 25/08/2007.
“Rumeur, spéculation et «radio-trottoir» vont bon train en cette fin des vacances. Normal. A l’approche de la rentrée, le phénomène n’est guère inédit, nie nouveau. Après les vacances d’été qui signifiant repos et décompression pour des millions de citoyens., il faut bien trouver des préoccupations, des thèmes, au demeurant, récurrents, qui frappent les esprits. Tout cela est normal, car personne ne peut nier que l’Algérie, comme tout autre pays, ne peut échapper à la psychose de la rentrée. Est-ce à dire, pour autant, que ces problèmes sont insurmontables ou risqués. Posons le problème autrement. Notre pays est-il le seul au monde à avoir des appréhensions à la veille de la rentrée sociale. C’est mal connaître la vie des nations. Car, dans tous les pays, la rentrée est un événements dans la mesure où il annonce la reprise de la vie nationale et ce, dans tous les domaines. Le travailleurs reprennent les chemins des usines, les fonctionnaires leurs bureaux, les écoliers et les lycéens leurs établissements et les universitaires leurs cours. Quant aux paysans, ils s’attellent à leurs cultures pour récolter demain les fruits de leur labeur. Le Parlement reprend ses travaux. Le reste dépend de la conjoncture. Là aussi, notre pays, ne peut rester en marge de la vie internationale. Or, il se trouve que depuis quelques mois, le prix des céréales et du lait ont fortement augmenté entraînant dans leur sillage, celui de tous les produits dérivés. Cette augmentation affecte tous les pays, y compris les producteurs de ces produits. Bien entendu, et par ricochet, elle affecte plus durement les pays importateurs. L’Algérie est donc frappé de plein fouet par ces hausses vertigineuses et inattendues. En effet, elle importe de grosses quantités de céréales et de lait qui représentent des parts importants de la balance commerciale.Ce sont ces phénomènes qui agitent la scène nationale à l’heure actuelle. Cette flambée des prix inquiète, à juste titre mais notre pays ne peut que la subir,. Certains, pour des raisons de politique policitienne ou par calculs sordides, s’empressent déjà d’en faire un fonds de commerce en usant d’un ton alarmiste. Ils ignorent que l’Etat, contrairement à toute rigueur et rationalité économique, continue à subventionner certains, et ce, depuis l’accession de notre pays à l’indépendance.
Cette politique doit trouver, un jour ou l’autre, une limite. En effet, on ne peut continuer à exiger de l’Etat de remplir ses missions régaliennes, de construire des infrastructures de supporter tout le poids de l’économie pour la relance et dans le même temps, consentir des sommes colossales à des subventions. Certes, la précarité existe en Algérie mais elle est contenue dans des limites connues et donc maîtrisables. Il est peut-être temps de s’interroger sur les causes de toutes ces carences. Les pouvoirs publics doivent saisir cette opportunité offerte par la volatilité de la conjoncture pour donner une impulsion à l’appareil productif, en général, et à l’agriculture, en particulier. L’Algérie doit se libérer de toute forme de dépendance pour assurer sa sécurité et sa prospérité.”
Publié le 25/08/2007.
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