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La hausse de l’alimentaire plombe le pouvoir d’achat

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  • La hausse de l’alimentaire plombe le pouvoir d’achat

    Sarkozy, Fillon démission ????


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    Conjoncture. L’inflation, modérée, est pourtant durement ressentie.
    Par CHRISTOPHE ALIX
    Liberation : mardi 28 août 2007

    Après l’été maussade, la rentrée coup de bambou ! Les répercussions de l’envolée des cours des matières premières sur les produits de grande consommation se font de plus en plus sentir, si bien que les hausses de prix risquent de peser sur la rentrée. Du blé aux yaourts en passant par la pâte à papier utilisée pour les cahiers d’écoliers, l’électricité ou les loyers, les prix de très nombreux produits et services ont ou vont augmenter (lire ci-contre).

    Une hausse sur fond de stagnation du pouvoir d’achat, comme le révèle l’enquête que vient de faire paraître 60 millions de consommateurs. Selon le mensuel de l’Institut national de la consommation, le pouvoir d’achat des Français n’a progressé que de 24 euros entre juin 2006 et juin 2007, soit une hausse de 0,8 % sur douze mois. Un chiffre quasi-identique à celui de 2005-2006, où le pouvoir d’achat n’avait progressé que de 0,9 %, déjà rogné par le logement et le carburant après la flambée des cours du brut. Mais pas encore par celle des matières premières. Pas étonnant, dans ces conditions, que près de deux tiers des Français ne fassent pas confiance au gouvernement pour augmenter leur pouvoir d’achat, comme l’indiquait il y a deux jours un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France.
    Calculateur personnalisé. Cependant, selon l’Insee qui propose un «calculateur personnalisé d’inflation» sur son site afin de mieux intégrer les spécificités de la consommation de chaque ménage, l’inflation reste sage. 1,6 % en 2006 et une hausse toujours «maîtrisée» en 2007. L’Institut national de la statistique table pour sa part sur une augmentation du pouvoir d’achat de 3,2 % cette année, qu’il explique par une amélioration des revenus salariaux, les baisses d’impôts promises et une baisse de l’inflation. Par ailleurs, il n’intègre pas les achats de logements dans son calcul du pouvoir d’achat qu’il considère comme un investissement.
    D’après les experts de l’Insee, l’écart entre la réalité et la perception de la hausse des prix s’explique surtout par la plus grande attention portée par les consommateurs aux achats très récurrents comme l’alimentaire, qui ne représente pourtant plus que 15 % des dépenses des ménages. En résumé, les consommateurs se focalisent sur la hausse de produits à bas prix (pain, produits laitiers), très visible, et ignorent ceux dont les prix baissent… malgré des étiquettes stables en apparence. C’est le cas dans l’informatique et l’électronique grand public par exemple où l’innovation permet d’acheter un appareil bien plus performant d’une année sur l’autre pour le même prix. Résultat, ils ne sont pas moins chers. Les produits «dépassés» disparaissent simplement des rayons et sont déstockés sur des marchés de deuxième main.
    Conférence. Ces interprétations divergentes sur l’évolution du pouvoir d’achat devraient être au cœur du discours que Nicolas Sarkozy prévoit de prononcer jeudi à l’université d’été du Medef, à Jouy-en-Josas (Yvelines). Sans attendre la grande conférence sur le pouvoir d’achat que le gouvernement va convoquer à l’automne, il devrait annoncer de nouvelles mesures pour tenter de pallier une stagnation du porte-monnaie guère susceptible d’améliorer le moral des ménages.
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