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Dans le bizness le général Smaïn se cache derrière sa fille.

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  • Dans le bizness le général Smaïn se cache derrière sa fille.

    Il a quand même laissé un bel héritage à sa fille.
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    Il n’est un secret pour personne, aujourd’hui, que nos généraux décideurs brassent des affaires, montent des usines, participent aux capitaux de grandes multinationales. L’Algérie un pays pétrolier réduit par la gestion de ces décideurs au rang de l’un des pays les plus pauvres de la planète n’est pas le fait du hasard ou d’une malédiction qui l’aurait frappé.

    Après avoir détourné sans limite des milliards et des milliards qu’ils ont placés dans des comptes à l’étranger. Pas seulement en Suisse, mais aussi au Venezuela, en Uruguay et dans d’autres paradis fiscaux, nos généraux ont bien besoin de justifier le luxe tapageur qu’ils n’arrivent plus à dissimuler aux yeux du peuple.

    Un général dont la solde était il y a à peine dix ans de l’ordre de 25 000 Dinars ne peut du jour au lendemain se permettre de construire palais, et villas luxueuses pour lui et pour sa progéniture. Quand on sait que le prix d’une grosse cylindrée dont raffolent leurs rejetons atteint facilement le demi-milliard de dinars, on ne peut croire que c’est le fruit de leurs économies.

    Profitant de la libéralisation du marché qu’ils ont décidé pour nous mais qui ne profitent qu’à eux et à leurs protégés, les voici à la tête d’entreprises privées qui prétendent nous sortir du sous-développement. Des entreprises montées non pas par l’argent qu’ils ont détournés et qu’ils ne cessent de détourner, mais par l’argent du trésor public et de la dette extérieure sous forme de prêts bancaires. Prêts obtenus par la grâce du pouvoir qu’ils exercent, bien entendu.

    On sait comment le général Betchine a monté une usine de céramique à Oued Seguène dans la wilaya de Mila, dans l’est algérien et comment il a bénéficié du goudronnage de la route qui mène à son usine. Un prêt du Crédit Populaire Algérien dont ne sait s’il a été remboursé ou pas. Ceci sans compter les nombreuses affaires qu’il a brassées. Son « ami » le général Larbi Belkheir qui est allé cacher à Ghardaïa, dans le Sud, sa minoterie affirme avoir fait « comme tout le monde » en bénéficiant d’un prêt bancaire. Des prêts qui ne sont pas à la portée de tout le monde, comme ils veulent nous le faire croire.

    Madame Amal Alleb, Lamari de son nom de jeune fille, Directrice Général du laboratoire Pharmalliance ne nous fera pas croire, à son tour, que comme tout le monde elle a monté son entreprise d’importation de produits pharmaceutiques semi-finis. Ses camarades de promotions n’ont pas tous eu la chance d’avoir un papa général, pour réaliser leur rêve. Certes, il n’est pas bon d’avoir un père tortionnaire en chef, dont on ne veut même pas évoquer dans son milieu professionnel, mais, il sert au moins à vous ouvrir les portes du monde des affaires.

    Certains camarades de promo de Amal sont au chômage, d’autres font les épiciers dans les officines d’autres pharmaciens et d’autres, sait-on jamais, ont été arrêtés par les services dirigés par son papa et pourquoi pas passés entre ses mains pour subir les affres de l’art dans lequel excelle El Hadj Smaïn.

    Peu après l’obtention de son diplôme en pharmacologie, la fille du général Smaïn Lamari crée en 1997 sa propre entreprise. Une société anonyme à responsabilité limitée (SARL) au capital social de 75 millions de dinars. Soit 7 milliards et demi de centimes. (Allez trouver un jeune étudiant qui disposerait d’une somme pareille à la fin de ses études!) Une société qui emploie 49 personnes dont 30 visiteurs médicaux. Une société prospère nous dit-on dans une revue édité par la chambre française du commerce et de l’industrie en Algérie. Elle a un taux de croissance annuel de 60%. CEla n’a rien à voir avec les entreprises montées dans les pays démocratiques. Ah! si l’Algérie pouvait connaître le quart du taux de croissance sous la férule du papa d’Amal et de ses copains Tewfik, Mohamed Lamari, Touati and co.

    La fille à son papa ne compte pas s’arrêter à si bon chemin. Elle nous promet l’ouverture en septembre prochain de son usine de fabrication de produits pharmaceutiques sur une surface de 3900 mètres carrés. Elle nous précise qu’elle a bénéficié d’un terrain de 20 250 m2 à Ouled Fayet, une banlieue algéroise de nouveaux riches. Et dire qu’il y a pénurie de terrains à Alger. Mais la pénurie c’est pour les autres. L’eau nécessaire pour la fabrication des médicaments ne manque-t-elle pas à Alger comme partout dans le pays? Que nenni. Pas pour les généraux et leurs enfants qui leurs servent de prête noms. Amal ne pense pas du tout à la pénurie. Elle pense plutôt à sa purification qu’elle promet sera selon les spécifications USP 24.

    Les victimes à qui le papa d’Amal faisait boire de l’eau infecte pour leur soutirer des aveux sur des affaires qu’ils ignorent peuvent être rassurés que le médicament que leur fabriquera le Dr Allab Amal, Lamari de son nom de jeune fille, sera conforme aux normes internationales.

    Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes des enfants des généraux mafieux. Ne leur demandez surtout pas d’où vient l’argent ni si le papa général est actionnaire principal. Dans le cas du général Smaïn, connaissant sa cupidité, on ne peut penser un seul instant qu’il donnait tout cet argent à sa fille sans demander sa part de bénéfices. Celui qui descendait dans des hôtels miteux, quand il n’est pas pris en charge par les services de renseignements du pays hôte, est près de ses sous. Quand on est général et on se fait payer son pyjama par un adjudant en poste à l’étranger, sans éprouver la moindre honte, impossible de croire que le général Smaïn fasse d’autant de largesses pour sa fille. Celle ci, en vérité, n’est que son prête nom dans une affaire juteuse.

    Il n’est pas le seul à faire dans ces pratiques. D’autres vous seront révélés prochainement.
    http://www.racinesdoutremed.com/smain.htm
    Dernière modification par zek, 28 août 2007, 12h50.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Salam à tous.

    Le nom Allab me dit quelque chose, ce n'est pas le nom du patron de Samsung à BBA ??
    Dernière modification par pitoufou, 28 août 2007, 13h03.

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    • #3
      Le secteur pharmaceutique en algérie est entre les mains des plus grands corrompus et les compagnies étrangères (françaises en premières) sortent les billets pour avoir les contrats !

      Tout ce que j'espère, c'est que la justice, quand elle sera vraiment indépendante, se rappelle de tous ces vautours !
      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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      • #4
        DarkVador

        Depuis quand Novartis ou Pfizer c'est français ?
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          Normal qu'un père pense à ses enfants ;ça prouve que malgré tout il avait un coeur....
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            zouin-zouin : Ne regarde pas que les gros. Un ami a travaillé dans le secteur et était au courant des pratiques qui se font dans le secteur. Il a mlaheureusement dû quitter son poste et le pays quand il a voulu dénoncer les acteurs de ce jeu. Et il m'a parlé de labos pharmaceutiques français !

            Tiens, voici une liste : http://www.aipef.com/includeAnnuaire...3&Random=61983

            PS : Je ne dis pas que ceux que tu as cité ne le font pas. Le secteur en entier est pourri jusqu'à l'os !
            La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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            • #7
              DarkVador

              Il n'y a que les gros qui se sont aventurés en Algérie ; Amgen ou Abbott ne sont pas plus français et Arkopharma non plus et Altana pas davantage. De plus tous les labos qui travaillent en Algérie ont fait des partenariats avec des sociétés algériennes. Il y a Roche qui est français mais n'est pas en Algérie pour le moment quant à Pierre Fabre ils ont eu des soucis.

              Créée en avril 1983, l’entreprise devient autonome en février 1989 et donne naissance au groupe Saidal. Après l’application de son plan de redressement en 1994/1995, Saidal, leader de la fabrication des médicaments et des produits assimilés sur le marché, élabore un programme de partenariat industriel dans le cadre de son plan de développement. Celui-ci vise essentiellement à la conclusion d’accords avec les laboratoires pharmaceutiques de renommée mondiale pour augmenter ses capacités de production, à l’instar de Pfizer et Eli Lilly (USA), Aventis (Allemagne/France), Novo Nordisk (Danemark), Dar Eddawa et Ram Pharma (Jordanie). Il s’agit, d’une part, d’accords de façonnage qui portent sur la fabrication des produits des partenaires, pour leur compte, dans les ateliers de Saidal et, d’autre part, d’accords industriels qui visent à la réalisation, en commun, avec des laboratoires étrangers (Pfizer, Aventis Pharma, Groupement pharmaceutique européen, Novo Nordisk/Pierre Fabre, Spimaco/JPM/Acdima, Dar Al Dawa), d’usines pour la fabrication des médicaments de leur gamme, en Algérie.
              ps : zut !!!! j'avais oublié de te dire que je travaille avec plusieurs labos français et etrangers
              Dernière modification par zwina, 28 août 2007, 21h39.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #8
                Il est tout à fait clair que beaucoup de "décideurs" de l'aprés-Boumediène (il parait qu'ils l'ont empoisonné) ont trempé dans la magouille, le vol et surtout la corruption effrennée.
                Encouragés par l'IMPUNITE ils ont tout osé.Jusqu'à soulager l'algérie même de ses réserves.Ces criminels et assassins se sont enrichis éperdument y compris leurs familles.
                Et c'est pourquoi la justice doit enquêter sérieusement sur ces crapules et regarder avec insistance du côté de leurs familles.
                Des "sadamiades" sont à espérer pour des voyoux et d'autres "voyoux-majors".

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                • #9
                  la justice doit enquêter sérieusement sur ces crapules et regarder avec insistance du côté de leurs familles.
                  ------------------------------------



                  en algerie la justice est un outil entre les mains de ces crapules, elle ne peut faire d'enquetes puisqu'elle est en otage comme tout le peuple algerien.

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                  • #10
                    http://www.pharmalliance.dz

                    apparement l'entreprise farbrique du générique.

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                    • #11
                      zouin-zouin : Regarde du côté des importateurs privés qui ont des exclusivités avec des compagnies pharmaceutiques du monde entier dont la France et qui revendent sur le territoire national ! Certains ne sont même pas du métier mais tant qu'il y a de l'argent à faire...
                      Regarde aussi du côté des pharmacies des hopitaux !

                      Si tu connais et travailles bien le secteur, tu dois bien connaitre les importateurs et leurs combines...
                      A ton avis, pourquoi Aoun et les autres qui ont essayé ont été court-circuité ?
                      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                      • #12
                        DarkVador

                        Parce qu'il faut avoir les reins solides pour travailler en Algérie et les français sont bien trop frileux pour prendre de tels risques. Pierre Fabre s'y est essayé et s'est cassé les dents, obligé de conclure un partenariat avec une entreprise algerienne.
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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