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Les wilaya de Jijel et d’Oum El-Bouaghi se préparent à recevoir ces jours-ci la visite du président Bouteflika, rapportent des sources locales. L’annonce de cette visite qui interviendrait, selon les mêmes sources, samedi ou lundi, vient à contre-courant d’une ambiance de rumeurs sur les raisons de l’absence publique du président depuis le 7 août dernier après la visite d'Etat de deux jours effectuée en Algérie par le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad.
La spéculation sur l’état de santé du président Bouteflika est allée bon train à propos des signes de fatigue durant sa visite à Mostaganem et à Oran, à la fin juillet, alimentée par le pansement visible sur sa main droite, sans que l’on sache de quoi il en retourne, en dehors des explications «bricolées» ici et là mais qui n’ont évidemment rien d’officiel.
Il semble que seuls les microcosmes habituels prêtent une oreille attentive à ce type de détails. La population est plutôt sourde à ces rumeurs qui lui sont pourtant destinées à travers «radio-trottoir» et le téléphone arabe qui n’ont jamais cessé de fonctionner même à l’ère où nous sommes, celle des nouvelles technologies de la communication et de l’information.
Récurrente et finalement lassante, avec quasiment le même contenu et le même alarmisme, cette rumeur politique se heurte au contexte social difficile vécu par la grande masse de la population. Les dépenses de la rentrée et comment y faire face ont été les seules préoccupations de millions d’Algériens durant cet été caniculaire. Les fournitures scolaires et les achats quotidiens pour la table du ramadhan puis les dépenses exceptionnelles de l’aide, laissent peu de place aux discussions byzantines chez la grande masse de la population.
Ceci dit, il faut admettre que le président Bouteflika n’a pas été absent des média publics qui ont fait état des messages protocolaires qu’il a envoyés à diverses occasions. La présence médiatique du président s’est également manifestée dans la presse privée à travers non seulement les bruits sur sa santé mais aussi, dans les pages «confidentielles», sur son calendrier. Un journal a évoqué ses vacances en Algérie, un autre sa longue conversation au téléphone avec le chef du gouvernement. Dans les deux cas, à la lecture de ces informations, on comprend que le président (en vacances) se met au courant de ce qui se passe et intervient (au téléphone) sur les questions brûlantes. On a même pu lire, sur le net, un article sur un conseil des ministres qui se tiendrait incessamment, sous sa présidence évidemment, «avant la rentrée» et «après quinze jours de vacances», précise cet article qui va jusqu’à livrer le scénario du déroulement de ce conseil des ministres qui précéderait un remaniement gouvernemental.
De toutes les façons, nous sommes à la fin du délai minimum de trois mois pour la convocation du corps électoral en vue du renouvellement des Assemblées populaires communales et de wilaya, si ces élections se tiennent comme prévu avant fin (il ne reste que le jeudi 29 novembre). Les rumeurs prendront-elles des vacances à leur tour ?
Par la Nouvelle République
La spéculation sur l’état de santé du président Bouteflika est allée bon train à propos des signes de fatigue durant sa visite à Mostaganem et à Oran, à la fin juillet, alimentée par le pansement visible sur sa main droite, sans que l’on sache de quoi il en retourne, en dehors des explications «bricolées» ici et là mais qui n’ont évidemment rien d’officiel.
Il semble que seuls les microcosmes habituels prêtent une oreille attentive à ce type de détails. La population est plutôt sourde à ces rumeurs qui lui sont pourtant destinées à travers «radio-trottoir» et le téléphone arabe qui n’ont jamais cessé de fonctionner même à l’ère où nous sommes, celle des nouvelles technologies de la communication et de l’information.
Récurrente et finalement lassante, avec quasiment le même contenu et le même alarmisme, cette rumeur politique se heurte au contexte social difficile vécu par la grande masse de la population. Les dépenses de la rentrée et comment y faire face ont été les seules préoccupations de millions d’Algériens durant cet été caniculaire. Les fournitures scolaires et les achats quotidiens pour la table du ramadhan puis les dépenses exceptionnelles de l’aide, laissent peu de place aux discussions byzantines chez la grande masse de la population.
Ceci dit, il faut admettre que le président Bouteflika n’a pas été absent des média publics qui ont fait état des messages protocolaires qu’il a envoyés à diverses occasions. La présence médiatique du président s’est également manifestée dans la presse privée à travers non seulement les bruits sur sa santé mais aussi, dans les pages «confidentielles», sur son calendrier. Un journal a évoqué ses vacances en Algérie, un autre sa longue conversation au téléphone avec le chef du gouvernement. Dans les deux cas, à la lecture de ces informations, on comprend que le président (en vacances) se met au courant de ce qui se passe et intervient (au téléphone) sur les questions brûlantes. On a même pu lire, sur le net, un article sur un conseil des ministres qui se tiendrait incessamment, sous sa présidence évidemment, «avant la rentrée» et «après quinze jours de vacances», précise cet article qui va jusqu’à livrer le scénario du déroulement de ce conseil des ministres qui précéderait un remaniement gouvernemental.
De toutes les façons, nous sommes à la fin du délai minimum de trois mois pour la convocation du corps électoral en vue du renouvellement des Assemblées populaires communales et de wilaya, si ces élections se tiennent comme prévu avant fin (il ne reste que le jeudi 29 novembre). Les rumeurs prendront-elles des vacances à leur tour ?
Par la Nouvelle République
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