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Vu de notre Terre avec un œil humain, l’espace ressemble à un grand vide dans lequel brillent au loin quelques étoiles. A une autre échelle, le cosmos prend une toute autre allure. Les étoiles forment des galaxies, qui elles-mêmes forment des amas ou des superamas, qui se répartissent le plus souvent selon des formes de filaments ou de plaques. Au final, la matière classique ou « baryonique » ressemble à un gruyère irrégulier. Mais cette matière ne représente que 4 à 5% de la « recette » de l’Univers, et ses « trous » sont le plus souvent comblés par des coussins de matière noire et d’énergie noire, deux composantes encore mystérieuses, qui comptent à elle deux pour 96% du contenu de l’Univers.
Or, une équipe d’astronomes de l’université du Minnesota vient de découvrir un gigantesque trou. Cette zone, qui mesure près d’un milliard d’années lumière, ne contient ni matière baryonique, ni même de la matière noire. Le vide total, à perte de vue. « Ce que nous avons découvert n’est pas normal, ni sur la base des observations, ni sur celle des simulations informatiques sur l’évolution de l’Univers », explique l’un d’eux. Des zones vides avaient en effet été détectées, mais jamais d’une telle ampleur. Selon leurs calculs, la probabilité d'existence d'un "trou" aussi massif est infinitésimale (5x10-10).
Tentatives d'explications
Cette région, située dans la constellation de l’Eridan entre 6 et 10 milliards d’années lumière de notre Terre, avait été relevée en 2004 : elle présentait une température froide au sein du rayonnement fossile cosmologique, d’où son surnom de « cold spot » (point froid). Pour expliquer ce phénomène, l’équipe de l’Université du Minnesota a donc épluché les données du « Very Large Array Sky Survey », un vaste projet dont le but est de passer au peigne fin tout le ciel visible depuis le Nouveau Mexique. Selon leur étude, qui sera prochainement publiée dans le prestigieux Astrophysical Journal , ce « cold spot » ne peut qu’être l’empreinte d’une gigantesque zone vide.
Reste à savoir quelle est son origine… Simple anomalie ? Nouvelle structure cosmologique ? Résultat d’une guerre apocalyptique entre extra-terrestres ? Parcours de golf pour dieux ? Les astronomes ne donnent pas la solution, et chacun pourra imaginer sa solution.
Par le Figaro
L'empreinte du "trou" sur le rayonnement cosmique.
Or, une équipe d’astronomes de l’université du Minnesota vient de découvrir un gigantesque trou. Cette zone, qui mesure près d’un milliard d’années lumière, ne contient ni matière baryonique, ni même de la matière noire. Le vide total, à perte de vue. « Ce que nous avons découvert n’est pas normal, ni sur la base des observations, ni sur celle des simulations informatiques sur l’évolution de l’Univers », explique l’un d’eux. Des zones vides avaient en effet été détectées, mais jamais d’une telle ampleur. Selon leurs calculs, la probabilité d'existence d'un "trou" aussi massif est infinitésimale (5x10-10).
Tentatives d'explications
Cette région, située dans la constellation de l’Eridan entre 6 et 10 milliards d’années lumière de notre Terre, avait été relevée en 2004 : elle présentait une température froide au sein du rayonnement fossile cosmologique, d’où son surnom de « cold spot » (point froid). Pour expliquer ce phénomène, l’équipe de l’Université du Minnesota a donc épluché les données du « Very Large Array Sky Survey », un vaste projet dont le but est de passer au peigne fin tout le ciel visible depuis le Nouveau Mexique. Selon leur étude, qui sera prochainement publiée dans le prestigieux Astrophysical Journal , ce « cold spot » ne peut qu’être l’empreinte d’une gigantesque zone vide.
Reste à savoir quelle est son origine… Simple anomalie ? Nouvelle structure cosmologique ? Résultat d’une guerre apocalyptique entre extra-terrestres ? Parcours de golf pour dieux ? Les astronomes ne donnent pas la solution, et chacun pourra imaginer sa solution.
Par le Figaro
L'empreinte du "trou" sur le rayonnement cosmique.
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