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La demande est de plus en plus forte pour les usines de dessalements combinés aux turbines à gaz.
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LA TRÈS forte demande mondiale pour les centrales à gaz est une aubaine pour Alstom. Le groupe français vient d'annoncer la signature de deux contrats pour la livraison de centrales à cycle combiné, l'une au Royaume-Uni et l'autre aux Émirats arabes unis.
Pour cette dernière, la centrale électrique de 2 000 mégawatts sera associée à une usine de dessalement d'une capacité de 591 millions de litres par jour construite par Sidem, filiale de Veolia. La centrale électrique fonctionnera en cogénération, permettant de fournir de la vapeur excédentaire et de l'électricité à l'usine de dessalement pour la production d'eau potable. « Une fois réalisée, la centrale de dessalement de Fujairah sera l'une des plus grandes construite dans le monde. C'est un honneur pour Alstom de contribuer au programme déployé par les Émirats arabes unis pour répondre à leurs besoins croissants en matière d'eau et d'électricité » a affirmé dans un communiqué Patrick Kron, PDG du leader français.
Un marché de 40 milliards de dollars
En tout, c'est 1,85 milliard d'euros supplémentaire qu'Alstom va inscrire dans son carnet de commandes. En moins de trois mois, le groupe dirigé par Patrick Kron a engrangé pour plus de 4 milliards d'euros de contrats dans la branche Énergie. Sur la seule période d'avril à juin, le numéro trois mondial a vendu 15 turbines à gaz, dont 6 GT26, le modèle haut de gamme. Une progression spectaculaire par rapport à 2006/2007 où le groupe avait vendu un total de 20 turbines en douze mois. Cette forte demande est mondiale. La Chine, l'Inde, l'Algérie, le Brésil, les Émirats arabes unis, ont tous choisi de faire confiance à l'industriel français.
Quoi qu'il en soit la concurrence est sévère. Les quatre premiers acteurs mondiaux que sont l'américain General Electric, l'allemand Siemens, le danois Vestas, et Alstom contrôlent plus de 70 % du marché des équipements de production d'énergie. Un marché évalué à 40 milliards de dollars cette année. Il devrait atteindre selon le cabinet de conseils Freedonia Group près de 60 milliards de dollars en 2014. Avec une prépondérance marquée pour les centrales à gaz qui sont moins coûteuses à construire que les centrales nucléaires selon l'Agence internationale de l'Énergie. Ces centrales sont aussi moins polluantes que les centrales à charbon ou au fuel, et permettent plus de flexibilité dans la production en fonction des pics de consommation.
28 août 2007. Le Figaro
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LA TRÈS forte demande mondiale pour les centrales à gaz est une aubaine pour Alstom. Le groupe français vient d'annoncer la signature de deux contrats pour la livraison de centrales à cycle combiné, l'une au Royaume-Uni et l'autre aux Émirats arabes unis.
Pour cette dernière, la centrale électrique de 2 000 mégawatts sera associée à une usine de dessalement d'une capacité de 591 millions de litres par jour construite par Sidem, filiale de Veolia. La centrale électrique fonctionnera en cogénération, permettant de fournir de la vapeur excédentaire et de l'électricité à l'usine de dessalement pour la production d'eau potable. « Une fois réalisée, la centrale de dessalement de Fujairah sera l'une des plus grandes construite dans le monde. C'est un honneur pour Alstom de contribuer au programme déployé par les Émirats arabes unis pour répondre à leurs besoins croissants en matière d'eau et d'électricité » a affirmé dans un communiqué Patrick Kron, PDG du leader français.
Un marché de 40 milliards de dollars
En tout, c'est 1,85 milliard d'euros supplémentaire qu'Alstom va inscrire dans son carnet de commandes. En moins de trois mois, le groupe dirigé par Patrick Kron a engrangé pour plus de 4 milliards d'euros de contrats dans la branche Énergie. Sur la seule période d'avril à juin, le numéro trois mondial a vendu 15 turbines à gaz, dont 6 GT26, le modèle haut de gamme. Une progression spectaculaire par rapport à 2006/2007 où le groupe avait vendu un total de 20 turbines en douze mois. Cette forte demande est mondiale. La Chine, l'Inde, l'Algérie, le Brésil, les Émirats arabes unis, ont tous choisi de faire confiance à l'industriel français.
Quoi qu'il en soit la concurrence est sévère. Les quatre premiers acteurs mondiaux que sont l'américain General Electric, l'allemand Siemens, le danois Vestas, et Alstom contrôlent plus de 70 % du marché des équipements de production d'énergie. Un marché évalué à 40 milliards de dollars cette année. Il devrait atteindre selon le cabinet de conseils Freedonia Group près de 60 milliards de dollars en 2014. Avec une prépondérance marquée pour les centrales à gaz qui sont moins coûteuses à construire que les centrales nucléaires selon l'Agence internationale de l'Énergie. Ces centrales sont aussi moins polluantes que les centrales à charbon ou au fuel, et permettent plus de flexibilité dans la production en fonction des pics de consommation.
28 août 2007. Le Figaro